Le Stade rennais a regoûté à l’agréable sensation de gagner un match, ce vendredi soir, en s’imposant laborieusement à la maison contre Le Havre (1-0). La bande de Julien Stéphan n’avait pas trop le choix pour se donner un peu d’air après un début de saison compliqué, ce qui a poussé le technicien breton à abandonner sa défense à cinq pour proposer un onze bien plus offensif que la semaine dernière à Brest. On ne peut pas dire que le public, encore bien présent au Roazhon Park, se soit régalé en première période, même si les Rouge et Noir ont dominé les débats (70% de possession, 12 tirs à 1). Seulement, les nombreux corners n’ont pas payé malgré la présence de Christopher Wooh dans la surface (19e, 30e), Ludovic Blas a trouvé les gants d’Arthur Desmas (18e, 35e) et le pétard d’Adrien Truffert n’a pas mis le feu dans les tribunes (41e).
Gómez allume la lumière
Dans le dur dans le jeu comme au classement, le HAC avait surtout fait le déplacement pour ne pas trop se livrer et contenir les Rennais, gardant tout de même l’espoir de piquer en transition ou sur les coups de pied arrêtés (bon retour d’Alidu sur Ilyes Housni et coup de casque d’André Ayew à côté). Sous pression, Stéphan a parfois dépassé les tirets de sa zone technique, par agacement ou pour pousser ses troupes. Il a pu souffler peu avant l’heure de jeu quand Carles Andres Gómez, titulaire pour la première fois depuis son arrivée, a réveillé tout le monde d’un sublime enroulé du gauche (1-0, 54e).
On a cru les Rennais libérés par le but du Colombien, mais Albert Grønbæk, encore très brouillon, a vu sa tentative contrée après un numéro de Jota, qui fêtait lui aussi sa première titularisation. Les Bretons ont finalement joué à se faire peur, laissant les Havrais croire en un retour jusqu’au bout. Les Normands étaient trop maladroits, trop faibles techniquement, pour profiter des hésitations rennaises, à l’image d’une ultime incursion de Loïc Nego dans la surface. Les analystes havrais ont fait du mal une table du Roazhon Park, à force de voir leur équipe trop brouillonne et ont pesté contre l’arbitre quand il a distribué un carton rouge à Christopher Operi, trop véhément après avoir reçu une biscotte dans le temps additionnel (90e+5).
Rennes n’est pas plus avancé et ses supporters pas tellement rassurés : ils ont même « fêté » la fin de match… avec des sifflets.
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Le 19 juillet 2013, Julie Michel, une jeune Auxerroise de 27 ans partie seule sur les routes du Sud-Ouest, disparaissait dans les Pyrénées, laissant derrière elle sa voiture, quelques indices attestant d'une inquiétante emprise sectaire et beaucoup de mystères. Douze ans plus tard, la justice vient de rouvrir l'enquête sur ce cold case tombé dans l'oubli.