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Lautaro Martínez est de retour, pour vous jouer un mauvais tour !
Dans le dur depuis le coup d’envoi de cette édition 2024-2025, Lautaro Martínez est redevenu le grand attaquant efficace qu’il est depuis le retour des fêtes. Pour le plus grand bonheur d’une Inter qui rentre tout doucement dans ses mois de vérité, en Serie A comme en Ligue des champions.

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Contrairement au Paris Saint-Germain ou à Manchester City, l’Inter n’a pas vraiment de soucis en ce qui concerne son futur en Ligue des champions. Sixièmes avec treize points au compteur et un seul but encaissé – celui de l’ancien Parisien Nordi Mukiele lors de la défaite face au Bayer Leverkusen (1-0) –, les Nerazzurri sont dans un fauteuil pour se qualifier directement en 8es de finale. Un déplacement au Sparta Prague ce mercredi soir, puis la réception d’une AS Monaco en convalescence à San Siro pour boucler son premier tour de piste, le programme à venir pour la troupe de Simone Inzaghi n’est pas de nature à créer des maux de tête au technicien italien. D’autant que depuis ces premiers jours de 2025, malgré une finale de Supercoupe d’Italie perdue, Inzaghi contemple avec joie la revitalisation accélérée de son capitaine Lautaro Martínez. Pas vraiment la nouvelle que ses futurs adversaires tchèques et monégasques attendaient.
Le spleen est terminé
Pour la plupart des joueurs, un mois et demi sans marquer est une traversée du désert plutôt commune dont ils doivent s’accommoder. Tout simplement car ils n’ont pas le choix. Comme si c’était le prix à payer pour l’Argentin qui, grâce à ce coup de tête victorieux et importantissime face à Venise le 3 novembre dernier, avait mis fin à sa propre disette personnelle de 249 jours sans marquer à San Siro. Un cas de figure à peine croyable, alors que l’Inter a entre-temps été championne d’Italie, que personne à ce moment-là ne remettait en doute l’implication énorme de Lautaro dans ce succès, mais qui fait comprendre une partie du spleen de l’intéressé à la suite de son début de saison moyen lorsqu’il racontait aux médias du club que cette longue période fut faite de « moments difficiles ». Depuis le début de saison, par à-coups et même si la machine Inter tournait, il n’était que l’ombre de lui-même. Il n’affichait pas le même rendement technique, ratait parfois des choses faciles pour lui, bref il était du niveau affiché même lorsqu’il ne marquait pas lors de sa stratosphérique saison dernière.
Pendant que les autres se préparaient à faire une grande Coupe du monde, moi, j’étais toujours sur le terrain : je n’ai manqué aucun entraînement jusqu’à la finale de la Ligue des champions.
Sur le pré, ces dernières semaines, il a vu son partner in crime Marcus Thuram tenir la baraque et prendre une partie de la lumière à sa place : le Français a déjà inscrit 13 buts en Serie A, l’Argentin n’en a planté “que” 8, mais au-delà de la comparaison statistique entre les deux incarnations de cette doublette infernale, il y avait ce sentiment que Lautaro n’était plus aussi létal qu’il y a quelques mois. Fait rare, des voix chez les supporters nerazzurri les plus capricieux avaient commencé à s’élever face à leur capitaine argentin. Un jour de novembre, Lautaro avait même répondu sèchement à des critiques sur un post Instagram en ces termes : « Rappelle-toi aussi que je fais toujours tout pour l’Inter. Comme l’année de la Coupe du monde où j’avais une cheville détruite. Pendant que les autres se préparaient à faire une grande compétition, moi, j’étais toujours sur le terrain : je n’ai manqué aucun entraînement jusqu’à la finale de la Ligue des champions. J’ai joué tous les matchs. N’oubliez jamais ça avant de me rappeler où je suis payé. »
2025, le back-to-back ?
Visiblement, les bonnes résolutions ont été prises et le pain noir a été mangé : depuis la période des fêtes, Lautaro Martínez a décidé de se remettre en mode killer. En six matchs toutes compétitions confondues, c’est déjà quatre réalisations et une passe décisive, et cette dernière rencontre face à Empoli fut l’occasion de dégager un autre cas de conscience dont raffolent les statisticiens : en marquant avec Marcus Thuram tous les deux lors du même match, ils ont mis fin à cette série en cours qui datait du 10 mai 2024 à Frosinone.
111 – Lautaro Martínez (111 goals scored) has equalled the 2nd best foreign marquer in Inter’s history in Serie A, Mauro Icardi; only Stefano Nyers has scored more (133). Shot.#InterEmpoli pic.twitter.com/twsI5552jx
— OptaPaolo (@OptaPaolo) January 19, 2025
Mieux : Lautaro sent petit à petit qu’il « revient à son niveau de la saison dernière » et là aussi, un fait vient étayer sa remise en forme : il est désormais deuxième meilleur buteur étranger de l’Inter avec Mauro Icardi (111 buts) et n’est donc plus qu’à 23 pions de dépasser la légende dans le domaine, le Franco-Hongrois « Stefano » Nyers. Comme l’énonçait récemment Simone Inzaghi en parlant du Scudetto, « gagner, c’est dur. Regagner, ça l’est encore plus ». Alors pour espérer triompher encore dans la difficulté, dans une lutte acharnée avec le Napoli pour le Scudetto et face aux autres géants européens en Ligue des champions, l’Inter aura bien besoin de son capitaine à son meilleur niveau pour entendre les oiseaux chanter à la fin du printemps. Le Sparta Prague est prévenu : Lautaro Martínez débarque pour tout casser.
SF