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Coupe de France : belles et mauvaises nouvelles

Par Adel Bentaha
4 minutes

Cette première quinzaine de janvier a redonné ses lettres de noblesse à la Coupe de France, avec de belles surprises. À l’inverse, ce bilan met en lumière les lacunes des gros de Ligue 1, incapables de concurrencer le PSG sur la scène nationale.

Coupe de France : belles et mauvaises nouvelles

Dans le monde merveilleux des clichés, que représente la Coupe du France ? Du froid, des pelouses pourries, et quelques exploits. Jackpot, cette édition 2024-2025 tient toutes ses promesses, et les seizièmes de finale disputés en ce début janvier n’ont fait qu’accélérer les choses. En effet, cinq clubs évoluant au niveau amateur sont parvenus à se qualifier pour les huitièmes. Les éliminés n’auront quant à eux aucun regret, puisque tombés avec les honneurs d’une séance de tirs au but ou au terme d’excellentes prestations. Voilà pour le côté face. Le côté pile, lui, pointe vers la Ligue 1. Un championnat dont les clubs censés être moteurs (Marseille, Rennes, Lyon, Monaco) se sont cassé les dents et ont affiché – une nouvelle fois – leur incapacité à jouer des coudes avec le Paris Saint-Germain dans une compétition aussi ouverte.

Les petits aussi savent jouer

Avant d’incarner les rabat-joie, concentrons-nous sur le positif. Avec cinq clubs amateurs parmi les seize équipes restantes (en attendant le duel Haguenau-Dunkerque, reporté en raison des intempéries), le contrat idéaliste est rempli. Voir un étudiant stopper les tirs au but d’Alexandre Lacazette et Corentin Tolisso remonte le moral, au même titre que la victoire de l’AS Cannes sur Lorient, leader de Ligue 2. Mais bien au-delà du résultat, c’est surtout la manière qui est à souligner. En effet, si l’exploit peut se juger aux divisions d’écart entre amateurs et pros, sur le terrain, il était quasi impossible de faire la différence.

Face à l’Olympique lyonnais, Bourgoin-Jallieu a ainsi bien maîtrisé son sujet – en témoigne le réalisme de Mehdi Moujetzky sur son doublé, avant de foirer sa Panenka lors des tirs au but. « Lorsqu’on laisse à cette équipe l’initiative, l’intensité et le ballon, ça veut dire qu’on n’est pas au rendez-vous et qu’on ne mesure pas les conséquences d’une défaite comme celle-ci », a d’ailleurs analysé Pierre Sage après le marasme. À Saint-Brieuc, tombeur d’Annecy, et Dives-Cabourg, le football proposé était aussi agréable. Le temps du parcage de bus et des tacles en retard semble révolu. Maintenant, on joue. Le signe d’une bonne santé pour le football français ? Oui, si l’on veut se rassurer. Espaly, éliminé, n’a eu aucun complexe à regarder le Paris Saint-Germain dans les yeux. L’ouverture du score de Kevis Gjeçi, au terme d’un joli mouvement collectif, ou l’égalisation de Maxence Fournel en fin de match, après le deuxième but parisien (là où certaines équipes auraient déjà lâché) en sont une autre illustration. Merci à eux. Pour autant, une fois tous ces éloges distribués, restent les cancres. Des mauvais élèves pourtant censés dynamiser la classe Ligue 1, mais qui, cette année encore plus, ont failli à leurs responsabilités.

Où sont les autres locomotives du foot français ?

Dans cette dynamique de l’affreux, l’OL et Rennes font figure de têtes d’affiche plutôt laides. Mal embarqués en championnat, malgré le budget et l’effectif pour réaliser une saison correcte, les Rennais se sont tiré une autre balle dans le pied en s’inclinant à Troyes (1-0). Disant du même coup au revoir à un potentiel parcours en Coupe de France aux allures de bouffée d’air frais. À Lyon, outre la tristesse de cette élimination, briller en coupe aurait également été l’occasion de « justifier » les multiples sorties de John Textor depuis le début de saison. Remonté contre tout et tout le monde (le PSG en réalité), l’Américain a transformé son club en agitateur dans les coulisses, alors que le terrain ne peut pas être mis de côté. Il ne lui reste désormais plus grand-chose.

Moins tapageur – quoique, avec Medhi Benatia à sa tête –, l’Olympique de Marseille pouvait également jouer sa carte en allant au bout. Objectif assumé depuis le dernier trophée du club en 2012 (Coupe de la Ligue), la Coupe de France se refuse à l’OM depuis 1989. Peu vernis par le tirage cette saison (Saint-Étienne puis Lille), les Marseillais auraient pourtant pu s’ouvrir plusieurs portes vu les équipes encore en lice. Mais au Vélodrome, le LOSC a eu le dernier mot et Benatia a perdu les siens. Dernier prétendant, Monaco a aussi confirmé sa rentrée dans le rang, entamée en décembre en championnat.

Au milieu de ce champ de ruines ne reste alors que le PSG. Critiquable sur certains aspects, le club de la capitale continue d’être irréprochable sur la pelouse. On les a dits en difficulté contre Espaly, mais les Parisiens se sont tout de même qualifiés et se voient déjà en route vers un seizième sacre en Coupe de France. À moins que Brest, Lille ou Nice, seuls réels dangers, ne se décident à les arrêter. Peu probable, en l’état. En conclusion de cette cartographie de janvier, la France aura donc eu une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise, de voir le PSG faire cavalier seul, faute de concurrents crédibles, et la bonne, de retrouver un peu de Petits Poucets dans sa vie. Textor voulait des histoires, il est servi.

John Textor peut-il être le chevalier blanc du foot français ?

Par Adel Bentaha

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