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  • Real Madrid-Manchester City (3-3)

Ce Real-City est déjà un classique

Par Léo Tourbe
3 minutes

Ce mardi, le Real Madrid et Manchester City nous ont offert une bataille d’une beauté rare. Cette affiche entre les deux derniers vainqueurs de la Ligue des champions a dépassé toutes ses promesses.

Ce Real-City est déjà un classique

C’est la troisième saison consécutive que le Real Madrid et Manchester City se retrouvent en phase éliminatoire de la Ligue des champions et l’on n’est jamais déçus. Ce mardi encore, lors de ce quart de finale aller au Santiago-Bernabéu, cette affiche, désormais un classique du football européen, nous a offert un nouveau spectacle exceptionnel (3-3). Six buts, presque tous des prix Puskás en puissance, et un rythme asphyxiant même lorsque l’on est assis dans un canapé bien douillet, ou debout dans un bar. Du foot comme on ne nous en offre malheureusement pas assez souvent, et qui permet à cette édition de la C1 d’enregistrer un match référence, même si la confrontation entre l’Inter et l’Atlético de Madrid au tour précédent fut déjà une superbe bataille.

90 minutes passées trop vite

Mais si cette partie entre Madrilènes et Mancuniens a été si belle, c’est aussi parce que tout oppose ces deux monstres du Vieux Continent. Un club historique face à un nouveau riche. Pep Guardiola et sa possession contre Carlo Ancelotti et ses transitions foudroyantes. Erling Haaland, rare véritable 9 né après 1995 d’un côté, et aucun vrai avant-centre de l’autre. Une opposition de philosophie et de style qui a fait des étincelles, au point de presque se révéler comme une bonne pub pour la Superligue. « Il y a plusieurs matchs dans le même match », avait parfaitement anticipé Guardiola en conférence de presse, lundi. Le technicien catalan ne s’est pas trompé. Si les 90 minutes de ce chef-d’œuvre sont passées beaucoup trop vite, et qu’on n’aurait pas détesté voir Pierre Gaillouste – le 4e arbitre – annoncer dix minutes supplémentaires, elles ont tout même eu le temps de nous offrir au moins quatre rencontres différentes.

Ce match de fous, dans lequel certaines stars ont finalement été assez discrètes, à l’image de Haaland côté britannique, et de Jude Bellingham côté espagnol, a en plus été ponctué de six buts d’une beauté époustouflante… Sauf peut-être celui d’Eduardo Camavinga, dont la frappe du gauche a été détournée par Rúben Dias. Mais les cinq autres sont de ces buts que l’on voit une fois par journée à l’échelle d’un championnat, pas dans un seul et même match. L’inspiration géniale de Bernardo Silva sur l’ouverture du score, a été éclipsée par le nettoyage de lucarne offert par Phil Foden, lui-même effacé par la frappe somptueuse de Joško Gvardiol, de son mauvais pied pour s’offrir son premier but chez les Citizens. Et que dire de l’ultime réalisation de ce duel, œuvre du pied droit dévastateur de Federico Valverde, habitué à être la bête noire des filets mal noués. Sa reprise, qui a fusé à ras de pelouse avant de claquer dans la cage de Stefan Ortega, est un bijou de technique, à la hauteur d’une bataille dont le bourgeonnement de buts n’a été que la juste récompense.

Ce match a aussi trouvé sa beauté dans l’effort collectif. Aucune individualité n’a surnagé sur l’ensemble de la partie. On peut évidemment différencier ceux qui ont réalisé une excellente prestation (Bernardo Silva, Antonio Rüdiger, Eduardo Camavinga, entre autres) de ceux qui ont été moins inspirés. Mais personne pour prendre toute la lumière, pour accaparer toute l’attention. Les grands crus footballistiques n’ont pas toujours besoin qu’un homme sorte, seul, son épingle du jeu. Ce mardi soir, cela n’a été le match de personne, si ce n’est du Real Madrid, de Manchester City, et de tous ceux qui avaient les yeux rivés sur une bataille qui restera dans les annales de la Ligue des champions.

Pep Guardiola : « Avec l’année que nous avons vécue à City, en Espagne, j’aurais déjà été licencié »

Par Léo Tourbe

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