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Bastia : après son gros coup de sang, Benoît Tavenot est défendu par son président face au « tribunal d’internet »

Un « lynchage médiatique par des journalistes qui cherchent du sensationnel ».
Voilà ce que le président du SC Bastia Claude Ferrandi dénonce après « l’affaire Benoît Tavenot », l’entraîneur corse, auteur vendredi d’un violent coup de sang sur Jordy Gaspar. Après avoir agrippé puis traîné sur plusieurs mètres le joueur palois, Tavenot avait été logiquement exclu, et la séquence a fait le tour d’internet. « Ce sont des situations très compliquées à gérer, il y avait évidemment une grande tension après la célébration excessive du buteur et du banc palois, a déclaré Claude Ferrandi, dans un exercice de communication publié sur le site du club, pour “expliquer” le geste de son coach. Cela a agacé tous les acteurs de la rencontre et notre public. »
💥😳 Le gros craquage du coach de Bastia, Benoît Tavenot, qui attrape Jordy Gaspar par le colback !
🟥 C'est carton rouge !#action #SCBPAUFC pic.twitter.com/J6Ppo7jrMh
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) January 24, 2025
« Soutien total à notre entraîneur »
Puis il a développé : « Il est clair que son comportement sur le moment n’était pas approprié. Il a réagi sous le coup de la tension en voulant récupérer le ballon dans les bras du joueur palois qui essayait de gagner du temps en se jetant devant notre banc de touche. Benoît regrette sincèrement cet événement et sait qu’il se doit d’être un exemple. Toutefois, il est important de souligner que le traitement médiatique qu’il subit est totalement injuste. Le diffuseur de la Ligue 2 n’a même pas attendu le coup de sifflet final pour diffuser les images sur les réseaux sociaux et livrer ainsi Benoît au “tribunal d’internet”. Ce lynchage médiatique par des journalistes qui cherchent du sensationnel est très difficile à digérer. Benoît est une bonne personne, honnête, travailleuse et c’est quelqu’un de très juste dans la vie. Face à ce traitement médiatique, nous apportons un soutien total à notre entraîneur et nous assumerons en famille comme toujours. »
Concernant d’éventuelles sanctions, Ferrandi a déclaré : « Nous sommes prêts à faire face aux conséquences et à assumer nos responsabilités. Mais nous attendons aussi que la commission fasse preuve d’équité, en tenant compte de tous les éléments et en ne cédant pas aux pressions médiatiques. »
Certains auraient fait profil bas. Pas le SC Bastia.
JB