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Top 10 : Comme Kvaratskhelia, j’ai joué en Ligue 1 avec un nom imprononçable
Khvicha Kvaratskhelia (dites : « Rouicha Kouaratsrelia ») pourrait jouer ses premières minutes en Ligue 1 samedi contre Reims, rejoignant la caste des joueurs du championnat de France dont personne ne sait vraiment prononcer le nom. L’occasion de rendre hommage à tous ces noms écorchés, mal prononcés ou, pire, transformés.

#10 – Billy Ketkeophomphone :
Seul et unique Laotien à avoir joué en Ligue 1 jusqu’à ce jour, l’attaquant a fait les beaux jours d’Angers lors de la saison 2015-2016, marquant 5 buts et délivrant 7 passes décisives. Billy n’avait pas le nom le plus facile à prononcer. Loin de là. Essayez de répéter Ketkeophomphone cinq fois de suite rapidement, et vous comprendrez. Un nom d’opérateur téléphonique qui peut déjà concurrencer les pubs de ses concurrents.
#9 – Kylian Mbappé
Même s’il a déjà mis au clair la prononciation de son nom, tout le monde a l’air de s’en foutre. C’est un peu comme le débat pain au chocolat ou chocolatine : on connaît tous la réponse, mais on préfère ne pas l’entendre. « Èm-bappé », c’est donc faux. Celui qui n’est absolument pas né à Bondy a révélé que le M était presque muet, et que le nom tenait en deux syllabes : « Mbap » et « pé. ». Plus clair que son explication sur son surnom « Kyks ».
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#8 – Vagiz Khidiyatullin
Passé par Toulouse entre 1988 et 1990, Vagiz Khidiyatullin est le tout premier Soviétique de l’histoire du championnat de France. Autant dire qu’à l’époque de la chute du mur, ces sonorités étaient un vrai exotisme pour les Occidentaux. Pour aider à la prononciation, le nom du vice-champion d’Europe 1988 a été adapté à l’orthographe française : Vaguiz Khidiatouline, c’est tout de suite plus facile à lire ! Ce qui est certain, c’est que l’on aurait adoré entendre son ex-coéquipier Omar da Fonseca crier son nom à la télévision.
#7 – Oldřich Nývlt
Celui-là, il faut aller le chercher. Oldřich Nývlt est un attaquant tchécoslovaque ayant passé deux saisons à Nîmes entre 1933 et 1935. Selon Transfermarkt, il aurait inscrit 10 buts en 24 matchs. On n’a pas grand-chose d’autre sur lui. Et s’il y a bien une chose qu’on ne sait pas, c’est prononcer son nom à voix haute. À ne pas reproduire chez soi, car cela présente un risque de postillons excessifs.
#6 – Timothée Kolodziejczak
Timothée Kolodziejczak est né à Avion, et il porte bien son lieu de naissance. Au cours de sa carrière, le défenseur est passé par neuf clubs entre la France, l’Espagne, l’Allemagne et le Mexique, avant de se poser au Paris FC. Avec tant de voyages, il fallait bien s’accorder sur un surnom universel. C’est « Kolo » qui a été retenu, et c’est pour le mieux quand on entend la façon dont les Brésiliens prononcent son nom de famille.
#5 – Stéphane Raheriharimanana
C’est l’un des 22 Malgaches ayant évolué dans le championnat de France, Jérémy Morel compris. Et forcément, l’île est un énorme pourvoyeur de patronyme à rallonge. Stéphane Raheriharimanana n’a pas échappé à la règle, lui qui a été recruté par l’OGC Nice à seulement 16 ans. Lui aussi a rapidement eu droit à son surnom pour éviter toute mauvaise prononciation. « Dada » – oui parce qu’il manquait bien un D au milieu de toutes ces consonnes – a remporté la Coupe Gambardella 2012 et a rejoint l’équipe première lors de la saison 2015-2016. Le milieu défensif dispute quatre matchs, dont deux face au PSG, durant lesquels il est resté sur le terrain 8 minutes au total. Ce qui ne laisse donc même pas le temps d’aller jusqu’au bout de son nom, si on articule bien.
#4 – Pierre Pchenitchny
Correction : Il y eut bien un autre Soviétique à évoluer dans l’élite française. Celui-ci est né en 1928 à Gamovka (URSS, côté ukrainien) et est mort 65 ans plus tard à Marseille. Le temps de garder une fois les cages de l’OM lors de la saison 1951-1952. Autant dire que le Vélodrome n’a pas eu le temps d’éclaircir ce mystère : quel son produire lorsqu’un P, un C et un H se suivent ?
#3 – Kim Källström
Passé par Rennes et l’Olympique lyonnais, Kim Källström peut légitimement être considéré comme une légende de notre championnat. Pilier de l’équipe lyonnaise championne de France en 2007 et 2008, il aura tout gagné dans l’Hexagone. Si les trémas peuvent faire encore plus peur que ses frappes, c’est en réalité la prononciation du K qui porte à confusion. Eh ouais, pendant toute sa carrière en France, Källström a vu son nom être écorché sans que personne n’essaie de changer cela. Källström se prononce en réalité « chell-strom. » Vous dormirez moins bête.
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#2 – Théodore Szkudlapski
Tiens, un autre natif d’Avion avec un nom polonais que même les Polonais galèrent à prononcer (oui, ça peut arriver). Ce qui n’a pas empêché Théodore Szkudlapski de faire les beaux jours de Monaco dans les années 1960. Le seul problème : ses supporters ne pouvaient pas prononcer son nom. Une solution a été trouvée pour honorer le meneur de jeu : tout le monde l’appelait « Théo ». Pratique, à défaut d’être original, pour le 215e meilleur joueur de l’histoire du championnat.
#1 – Lefter Küçükandonyadis
« Tréma. nm : Signe orthographique constitué de deux points juxtaposés que l’on place sur les voyelles e et i (ainsi que o et u dans quelques mots étrangers) pour indiquer que la voyelle qui précède a une prononciation indépendante. » Même la définition du Larousse est difficilement compréhensible. Alors imaginez l’enfer que cela devait être pour prononcer le nom de Küçükandonyadis, attaquant turc passé par l’OGC Nice entre 1952 et 1953. Après avoir fait un petit küçü, il est retourné en Turquie juste après son passage dans le sud de la France et a marqué l’histoire de Fenerbahçe. En même temps, difficile pour lui de se faire un nom en dehors de son pays.
Par Rayane Amarsy, seul nom simple à prononcer dans cet article