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41 ans et toutes ses Dante

Par Quentin Ballue
3 minutes

L’OGC Nice a signé une victoire pleine de maîtrise contre l’OM dimanche soir (2-0). L’attaque marseillaise est restée muette, ce qui ne s’était produit que deux fois jusque-là cette saison. Et l’infatigable Dante, qui a encore joué 90 minutes, à 41 ans, y est pour beaucoup.

41 ans et toutes ses Dante

L’Allianz Riviera ne boudait pas son plaisir dimanche soir. Pour la deuxième fois d’affilée, l’OGC Nice a dominé le rival marseillais dans son antre (2-0). La lumière s’est fatalement portée sur l’homme providentiel de l’attaque azuréenne, Evann Guessand, buteur et passeur. Sur Franck Haise, aussi, qui affiche désormais six victoires en dix rencontres contre l’OM. Moins sur Dante. Le Brésilien n’était pas plus présent en Une de Nice-Matin, qui a plutôt mis Jonathan Clauss en avant, ni en conférence de presse, où les journalistes ont préféré interroger le coach niçois sur Evann Guessand et Baptiste Santamaria. Peut-être parce qu’il fait partie des meubles depuis tellement longtemps que l’on fait moins attention à lui. Et pourtant…

Comman’Dante

Le capitaine du Gym a livré une copie épatante – d’autant plus si l’on considère ses 41 ans. Sa science du placement a fait des merveilles, en témoignent ses cinq interceptions. Aucun joueur n’a fait mieux dans ce domaine dimanche soir. Le Brésilien a aimanté les ballons, repoussant successivement les centres de Luiz Henrique (6e), Quentin Merlin (60e), Pol Lirola (64e) ou encore Bilal Nadir (90e+3). Situé dans sa zone, Neal Maupay a très peu existé (seulement 27 ballons touchés). La fougue de Robinio Vaz et Jonathan Rowe n’a pas non plus ébranlé le roc brésilien, bien dans ses crampons.

Sur le papier, Mason Greenwood aurait dû le mettre en difficulté et exposer les limites de son grand âge. Que nenni : le vieux briscard a tenu la baraque, même quand le meilleur buteur du championnat a voulu le provoquer en duel (69e). La fiabilité était également au rendez-vous dans les transmissions, là où le pressing marseillais aurait pu le pousser à la faute (83,8% de passes réussies). Dante a donné le ton, et la leçon. « Si on est à ce niveau d’exigence, de concentration, de rigueur, avec la qualité qu’il y a dans l’équipe, il n’y a pas de limites à se fixer. C’est ce chemin qu’on doit aller chercher », affirmait Haise en conf d’après-match. Son capitaine a parfaitement incarné le cocktail gagnant, réunissant à lui seul tous ces ingrédients.

The last dance ?

Toujours debout, le défenseur aux 13 capes avec la Seleção est encore récemment revenu d’une lésion du ménisque, pour laquelle il a été opéré. Le type de blessure qui peut très bien mettre définitivement un quadra sur la touche. Mais Dante est revenu, comme si rien ne s’était passé, et faisait déjà la police sur les terrains de Ligue 1 un mois après son passage sur le billard. « Connaissant son professionnalisme, je me doutais qu’on pouvait le récupérer assez vite », commentait Franck Haise début janvier. Tant mieux pour son équipe. Quand Dante est sur le terrain, Nice encaisse un but toutes les 77 minutes. Sans lui, la défense cède toutes les 53 minutes. Tellement indispensable que son coach n’imagine pas autre chose qu’une prolongation d’un an supplémentaire, jusqu’en 2026 : « Quand vous n’y êtes pas au quotidien, vous pouvez vous interroger sur un joueur qui a plus de 40 ans. J’ai compris très vite pourquoi il était à ce niveau. Je ne vois pas de baisse dans ses capacités à s’entraîner, à enchaîner, à récupérer. Il a envie de faire une année supplémentaire, certainement sa dernière. J’aimerais que ce soit avec l’OGC Nice. » Le taulier s’apprête à entrer dans le cercle des joueurs aux 300 matchs sous le maillot niçois (298 à son compteur). Dimanche soir, c’est lui, encore, qui portait Mohamed-Ali Cho sur ses épaules au moment de fêter la victoire devant le virage sud. Ne lui parlez pas d’âge.

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