Le mercato en direct

Veni, Vidi. Le reste, on verra.

C’est officiel, Paulo César est le nouvel entraîneur de l’équipe féminine du PSG jusqu’en juin 2027. Pour son 6^e entraîneur en cinq ans, la direction sportive mise sur un habitué du banc parisien. On ne fait pas référence à ses 67 matchs joués entre 2002 et 2007 sous la tunique rouge et bleu, mais bien à son expérience de coach avec la section U19 féminine, d’abord en tant qu’entraîneur adjoint (2020-2023), puis entraîneur principal (2023-2025).

Un nouveau départ ? Pas vraiment

Cette équipe première du PSG, Paulo César la connaît bien. D’une part puisque certaines joueuses ont déjà évolué sous ses ordres en junior. D’autre part parce que le technicien brésilien a remplacé par intérim Fabrice Abriel après son limogeage en mai dernier, à la suite de la défaite du PSG en finale de Coupe de France face au Paris FC. En l’espace de trois matchs sur le banc, Paulo César aura même triomphé du même Paris FC en demi-finales des play-off de Première Ligue (3-0), avant de voir sa formation s’incliner en finale face à l’Olympique lyonnais sur le même score (3-0). En somme, un bilan pas dégueu.

Dans un entretien au Parisien, le Brésilien explique avoir lui-même proposé sa candidature pour reprendre l’équipe première. Une requête acceptée par les dirigeants parisiens, qui espèrent trouver avec sa nomination une stabilité qui leur a tant manqué ces dernières années. À son compte, l’ancien milieu de terrain parisien bénéficie d’une bonne relation avec son effectif, ce qui, pour l’instant, le différencie de ses prédécesseurs. « Bien s’entendre avec les joueuses, c’est toujours une plus-value. Je m’appuie beaucoup sur la relation humaine », explique l’ancien joueur au quotidien francilien.

En espérant que Paulo César ne raconte pas de salades.

Le nouveau château perd un de ses chevaliers.

À Newcastle depuis 2020, Callum Wilson a annoncé son départ de la Toon Army ce lundi sur ses réseaux sociaux. Depuis l’arrivée du champion Alexander Isak chez les Magpies, l’avant-centre international n’arrivait pas à garder sa place dans les premières lignes du bataillon dirigé par le sergent-major Eddie Howe.

Une ultime bataille gagnée

Avant de dire au revoir à la cour, Callum Wilson a remporté avec ses compagnons d’armes une bataille majeure de l’histoire de Newcastle : une finale de League Cup contre Liverpool en mars dernier. Ce butin de guerre, obtenue face à l’armée red, lui a valu l’adoubement des fans de Newcastle.

Libre de tout contrat avant la prochaine campagne et du haut de ses 50 pions en 129 matchs, le vaillant Wilson peut à 33 ans s’asseoir autour d’une table ronde pour discuter avec une nouvelle légion.

Une petite croisade en Arabie saoudite pour taper dans le trésor des Templiers ?

Une recrue peut en cacher douze autres.

Les Girondins de Bordeaux veulent injecter du sang neuf à leur effectif avec 12 à 13 recrues d’ici à la fin de semaine. C’est en tout cas l’ambition affichée par le directeur sportif bordelais John Williams dans un entretien publié dans L’Équipe ce lundi. Les Girondins doivent en effet pallier une vague de départs qui a vu dix de leurs joueurs, dont Andy Carroll, quitter le club en fin de saison.

Le renouvellement de « 75 à 80 % » de l’effectif, annoncé par Gérard Lopez dans Sud-Ouest et entamé avec la signature de Matthieu Villette, devrait continuer ce lundi avec l’arrivée de six joueurs : Guillaume Odru, Abou Ba, Steve Shamal, Royce Openda, Ludéric Etonde et Éric Vandenabeele.

D’après John Williams, d’autres devraient suivre d’ici à quelques jours. À six semaines de la reprise du championnat en National 2, les Girondins veulent construire un effectif capable d’arracher la montée cruellement loupée en fin de saison dernière. Reste à s’occuper des indésirables dont la masse salariale pèse sur les finances du club.

Ça serait dommage de se faire (re)taper les doigts par la DNCG.

Encore lui ?

Il y a encore une semaine, la planète foot était persuadée que Nico Williams jouerait sous les couleurs du FC Barcelone la saison prochaine. Douche froide pour les supporters blaugrana vendredi dernier : l’Espagnol de 22 ans a prolongé avec l’Athletic Club jusqu’en 2035. Un flop qui peut s’expliquer par l’intervention de Javier Tebas, selon Miguel Galan, président du CENAFE, le centre national de formation des entraîneurs espagnols.

Des « informations confidentielles » divulguées

En plus d’avoir affirmé publiquement que le club catalan ne pourrait pas enregistrer Nico Williams, le président de la Liga aurait « divulgué des informations confidentielles » lors de réunions avec le club de Bilbao, explique Miguel Galan dans un post sur X. L’agent du joueur, « influencé et effrayé par Javier Tebas », aurait alors tenté d’inclure dans le contrat une clause « inacceptable » pour le Barça, qui aurait permis à l’ailier espagnol de quitter le club s’il n’était pas enregistré avant fin juillet.

Le FC Barcelone s’était déjà retrouvé dans une situation pareille en janvier dernier avec l’arrivée de Dani Olmo. Les difficultés financières du club avaient forcé l’international espagnol à attendre plusieurs matchs avant de pouvoir être officiellement enregistré avec l’effectif. Une perspective à laquelle l’agent de Nico Williams se refusait pour son client. La clause proposée aurait finalement bloqué les négociations et abouti à la prolongation du crack dans son club formateur.

Un bel effet domino, avec la première pièce poussée par Javier Tebas.

Dans le train lisboète.

Pièce majeure de la sélection géorgienne au dernier Euro en Allemagne, Giorgi Kochorashvili rejoint le Sporting Portugal en provenance de Levante où il a été champion de deuxième division la saison dernière. Le milieu de terrain a signé un contrat jusqu’en 2030 avec une clause libératoire à hauteur de… 80 millions d’euros (rien que ça), a annoncé le vainqueur du dernier championnat portugais ce dimanche soir.

Rêve de gosse

À 26 ans, le natif de Tbilissi va réaliser son rêve : jouer des matchs de Ligue de champions avec la formation emmenée par Rui Borges. « Plus jeune, je rêvais de pouvoir y participer. Ma famille ne me laissait pas regarder les matchs de C1 parce que je devais aller dormir, mais, maintenant je vis un rêve », indique-t-il sur le site du club.

Pensée pour les enfants qui se coucheront à la mi-temps des matchs du Sporting la saison prochaine.

Et si la Saudi Pro League recréait la plus grande rivalité footballistique du siècle ?

Selon les informations de L’Équipe, les champions d’Asie en titre d’Al-Ahli seraient très chauds à l’idée de voir le champion du monde évoluer dans leurs rangs et auraient entamé des discussions avec le joueur. Éliminé de la Coupe du monde des clubs, l’Argentin a déjà retrouvé la MLS ce week-end pour un doublé, mais sera surtout en fin de contrat à l’issue de l’année civile, à la fin du championnat américain. Une opportunité de marché plus qu’intéressante, en matière d’images notamment, mais peut-être aussi sportivement, si tout un collectif se dévoue à la cause de l’ancien Ballon d’or.

Pour cela, on imagine aisément un salaire XXL pour la Pulga, alors qu’il faudra peut-être faire un peu de place, dans un effectif qui compte déjà Édouard Mendy, Franck Kessié, Riyad Mahrez, Ivan Toney ou encore Roberto Firmino. Attention toutefois, David Beckham n’a peut-être pas dit son dernier mot. Avec Miami, l’Argentin pèse pour le moment 52 buts en 64 rencontres, mais avec toujours un sentiment de jouer contre des joueurs qui le regardent plus qu’ils ne cherchent à lui confisquer le ballon.

Mais du coup, Al-Ahli va aussi devoir tenter de signer ses copains Alba, Busquets et Suárez ?

Un flop en bonne et due forme.

Al-Nassr avait lâché pas moins de 90 millions d’euros l’hiver dernier pour s’attacher les services de Jhon Durán en provenance d’Aston Villa. À cette période, le Colombien était en pleine explosion et il figurait comme l’un des attaquants les plus intéressants sur le marché. Six mois plus tard, le club saoudien se sépare déjà de l’avant-centre, cédé pour un prêt d’un an à Fenerbahçe. Malgré des statistiques plus qu’honorables – 12 buts en 18 matchs –, l’expérience saoudienne a tourné au flop pour Durán, qui s’est attiré les foudres de sa direction, lui reprochant une mauvaise attitude et un professionnalisme laissant à désirer…

Il n’y a que José Mourinho pour le relancer.

Le projet du PFC passe à la vitesse supérieure.

Curiosité attitrée du prochain exercice de Ligue 1, le Paris FC pose pion après pion dans son début de mercato. Celui-ci a démarré avec une très belle signature : celle de Moses Simon, alors qu’une rumeur fait également état d’une potentielle arrivée de Chancel Mbemba dans la capitale. Mais le club parisien ne compte pas s’arrêter là. Selon les informations de RMC Sport révélées ce dimanche, Paris aurait trouvé un accord pour un contrat de trois ans avec Benjamin André. Voilà qui ressemblerait à un gros coup, même si rien n’est encore fait, puisqu’il n’y a pas d’accord trouvé pour l’heure avec Lille. Il ne reste qu’un an de contrat au milieu de terrain de 34 ans avec les Dogues, ce qui pourrait éventuellement rendre l’opération relativement abordable pour le PFC.

À ce rythme, l’objectif sera d’être européen en fin de saison.

La nouvelle lubie de John Textor.

Fraîchement débarqué de la présidence de l’Olympique lyonnais, l’homme d’affaires américain n’en a pas fini pour autant de vouloir impressionner son monde de l’autre côté de l’Atlantique. Quelques jours après avoir éjecté Renato Paiva du banc de Botafogo, au lendemain de l’élimination face à Palmeiras en Coupe du monde des clubs, Textor aurait une idée toute fraîche : celle de faire venir Davide Ancelotti dans son écurie brésilienne. Le fils de Carlo est très courtisé ces dernières semaines, lui qui pourrait passer enfin au statut d’entraîneur principal pour la première fois de sa carrière après avoir pris du galon en tant qu’adjoint de son père depuis 2016. L’information provient du média brésilien Globo, alors que le rejeton Ancelotti a déjà été envoyé aux Rangers, à Côme ou encore à La Corogne ces dernières semaines…

Il pourra toujours être envoyé à Molenbeek ensuite si cela se passe mal.

L’amour dure dix ans.

Au rang des départs ce dimanche, le club d’Amiens a officialisé celui d’une de ses légendes, Régis Gurtner, qui a passé pile une décennie dans la Somme. Dans un communiqué, la formation picarde explique qu’« après des échanges menés dans un climat de respect mutuel, il a été décidé, d’un commun accord, de ne pas renouveler notre collaboration » et « adresse à Régis ses remerciements les plus sincères pour son engagement et toutes les pages écrites avec le maillot amiénois. » 

En 355 parties dans les cages amiénoises, Gurtner aura tout connu avec ce club : une année de National en 2015-2016, suivie de deux montées historiques jusqu’en Ligue 1, élite dans laquelle il aura continué d’être titulaire jusqu’en 2020, avant que les Picards ne se stabilisent en Ligue 2 depuis. La suite ? Rien d’officiel encore, mais le portier serait, selon les infos de L’Équipe, de la short list de Lens, qui cherche un gardien remplaçant, quelques jours après avoir fait signer Robin Risser dans le rôle de numéro 1.

Le déménagement entre Amiens et Lens serait vite fait, en tout cas.