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On vous explique pourquoi Qarabağ va faire top 8 en Ligue des champions
Avec deux victoires en autant de journées de Ligue des champions, le club azerbaïdjanais commence parfaitement sa campagne européenne, et se place tranquillement à la hauteur du PSG, du Real Madrid ou encore du Bayern Munich, avec 6 points sur 6. Au-delà du classement, Qarabağ a de multiples raisons de croire que la belle aventure peut durer.

→ Un menu qui peut ouvrir l’appétit
Les hommes de Gurban Gurbanov ont profité de la journée pour démonter un poncif : non, ce ne sera pas seulement une tannée de les jouer chez eux, à l’autre bout de notre monde. Un succès fou et inattendu sur la pelouse de Benfica a suffi pour montrer que cette équipe serait un poil à gratter à domicile comme à l’extérieur. Leur prochain match ? Un déplacement à Bilbao, qui traverse une mauvaise période (5 défaites et 1 nul sur les six derniers matchs), avant de se frotter à Chelsea et Naples, où il ne serait pas inimaginable de les voir gratter un petit point. Surtout, Qarabağ va aussi accueillir l’Ajax qui vient d’en prendre une bonne contre l’OM (4-0) et l’Eintracht Francfort incapable de faire un clean sheet pour s’offrir le droit de finir en beauté et sans pression à Anfield. Une finale pour le top 8, assurément.
→ Le porte-bonheur Zoubir
Dans toute grande équipe, il y a un grand joueur. Et Abdellah Zoubir, 33 ans, est de cette trempe-là, au niveau de Mohamed Salah, Kylian Mbappé ou Harry Kane. Oui, oui, on ne blague pas : en marquant contre Copenhague ce mercredi, il fait partie de ce cercle très fermé de joueurs à avoir marqué au moins une fois en tour principal d’une Coupe d’Europe lors de chacune des huit dernières saisons. Ce n’est même pas un rêve éveillé pour l’ancien du RC Lens, c’est une réalité.
8/8 – Ils ont marqué au moins une fois en tour principal de compétition européenne lors de chacune des 8 dernières saisons : 🆕🇫🇷 Abdellah Zoubir 🇫🇷 Kylian Mbappé Harry Kane Mohamed Salah Lautaro Martinez 🇫🇷 Antoine Griezmann Habitués. pic.twitter.com/PLKd0nesUz
— OptaJean (@OptaJean) October 1, 2025
→ Un entraîneur comme un monument
Personne ne l’a appris avec le limogeage de Laurent Blanc d’Al-Ittihad après une seule défaite, le métier d’entraîneur est fragile. Qui dit licenciement dit parfois belles indemnités, c’est vrai, mais il n’est pas simple de rester posé plusieurs années de suite sur le même banc. Une ou deux, pourquoi pas, trois c’est déjà un exploit. Imaginez donc quand ça dure depuis… 17 ans. C’est le cas de Gurban Gurbanov, en poste depuis 2008 à Qarabağ. L’homme aux 68 sélections avec l’Azerbaïdjan a désormais dirigé 601 rencontres à la tête de son équipe. Assez pour créer un collectif qui marche, et vouloir prendre une revanche après la piteuse 36e place l’année dernière en Ligue Europa, avec autant de points que l’OGC Nice. Vivement le Gym de Franck Haise en Ligue des champions en 2041 !
→ Parce qu’il faut bien une surprise
Oubliez l’Union saint-gilloise, le Kaïrat Almaty ou Paphos, les trois ont perdu avec la manière cette semaine. Seul Qarabağ tient la cadence dans ce début de campagne dans la cour des grands. L’Azersun Arena et ses 67 000 places semblent prêtes à défier l’Europe. Benfica l’a montré : faire 4 000 bornes jusqu’à Agdam pour se faire tarter, c’est une épreuve à digérer. Le club azerbaïdjanais a les armes et, mine de rien, l’expérience européenne : si c’est une première à ce niveau en C1, Qarabağ a son rond de serviette en Ligue Europa depuis le début des années 2010, l’OL, Monaco ou Sainté peuvent en témoigner. En gros, un novice qui n’en est pas vraiment un et les ingrédients pour devenir une belle surprise de cette cuvée. Dans les pas du Stade brestois, tout simplement.
Newcastle tabasse l’Union saint-gilloise, Qarabağ et Zoubir disposent de CopenhaguePar Cyprien du Brusle