Dans un match où le PFC comme le PSG ont eu les occasions pour l’emporter, ce sont finalement les joueuses de Sandrine Soubeyrand qui décrochent la deuxième Coupe de France de l’histoire du PFC lors de la séance de tirs au but (0-0, 5-4 TAB).
Paris FC 0-0 PSG
Penaltys réussis : Gréboval, Korosec, Bussy, Le Mouël, Sissoko côté PFC // Leuchter, Katoto, Karchaoui, Mbock côté PSG
Penaltys ratés : Mateo côté PFC // Albert, Le Guilly côté PSG
C’est un week-end qui fera date dans l’histoire du Paris FC. Après la montée en Ligue 1 des garçons la veille, 20 ans après avoir gagné sa seule et unique Coupe de France sous l’étiquette du FCF Juvisy, le Paris FC féminin est parvenu à renverser le PSG aux tirs au but. C’est donc au bout de la 23e confrontation depuis sa fusion en 2017 – et pas la moins importante –, que la formation de Sandrine Soubeyrand a enfin remporté le derby. Une véritable consécration pour la technicienne de 51 ans, qui devient la première femme joueuse et entraîneuse à remporter la Coupe de France dans l’histoire.
Thiney sonne la révolte, Albert répond
Sous le soleil de Calais, le PSG démarre sans Sakina Karchaoui et Marie-Antoinette Katoto et surtout sans beaucoup d’inspiration face à une formation du PFC qui entre bien dans sa finale. Emmenée par Gaëtane Thiney qui dispute la première finale de sa carrière, à 39 ans, l’équipe de Sandrine Soubeyrand met le feu d’entrée, et Thiney voit sa reprise mourir au pied du montant de Katarzyna Kiedrzynek.
La gardienne rouge et bleu est, elle, bien dans son match et voit même sa bonne étoile lui venir en aide à la demi-heure de jeu, quand Thiney, encore elle, pense ouvrir le score à la suite d’une frappe gagnante déviée par Elisa De Almeida. La VAR intervient et frustre le camp du PFC, tandis que côté PSG, la révolte sonne enfin et les longs ballons systématiques laissent place à diverses phases de jeu. Avant la pause, Korbin Albert profite d’une mésentente entre Chiamaka Nnadozie et Kessya Bussy pour repiquer dans la surface, mais ne cadre pas de près. On en reste là à la mi-temps.
Nnadozie, reine des tirs au but
Le second acte de ce derby commence comme le premier : le PFC attaque fort, le PSG fait le dos rond et monte en puissance petit à petit. Kiedrzynek sort le grand jeu d’entrée devant Bussy, puis une nouvelle fois devant Thiney et maintient le navire d’Abriel à flot. L’heure de jeu est passée, Karchaoui et Katoto sont entrées, et cette fois, c’est le PSG et Romee Leuchter qui vont se voir privés d’un but par l’assistance vidéo. Le rapport de force s’est inversé, et Katoto s’illustre à son tour, mais sa mine termine dans le petit filet de Nnadozie.
En toute fin de rencontre, les deux équipes auront une balle de match : une dernière tentative de Melween N’Dongala claquée par Kiedrzynek côté PFC, une tête non cadrée de façon quasi inexplicable de Katoto après une sortie aérienne manquée de Nnadozie. Direction les penaltys, et à ce petit jeu, c’est le PFC qui sort vainqueur grâce aux échecs d’Albert et Le Guilly face à une immense Nnadozie sur sa ligne. Les reines de Paris, ce sont les joueuses du PFC !
