S’abonner au mag
  • France
  • AJ Auxerre

Auxerre, le maintien sinon rien

Par Julien Duez
3 minutes

Promue en Ligue 1 pour la deuxième fois en trois ans, l’AJA débarque cette fois-ci avec un statut de champion de l’antichambre. Pour assurer le maintien, le club icaunais dispose d’un groupe relativement solide mais surtout, qui se connaît bien. Le minimum pour espérer ne pas reprendre l’ascenseur en fin de saison.

Auxerre, le maintien sinon rien

À peine re-promue en Ligue 1 que l’AJA a déjà battu un record : celui du nombre d’abonnés qui viendront garnir les tribunes du Stade Abbé-Deschamps cette saison. 12 000, c’est dire si la ferveur est grande du côté de la Route de Vaux. Après avoir fait l’ascenseur en 2023 au terme d’un duel à distance perdu face au FC Nantes, l’AJ Auxerre ne s’est pas laissée abattre et est remontée directement dans l’élite, avec la couronne de champion de Ligue 2 sur la tête qui plus est, une première depuis 1980. Aux commandes, l’inusable Christophe Pélissier, seul maître à bord depuis le licenciement de Jean-Marc Furlan en octobre 2022 après que ce dernier a envoyé des doigts d’honneur aux supporters clermontois lors d’un déplacement à Gabriel-Montpied.

C’était une autre époque, quand Auxerre, paniquant à l’idée de rester éloignée de la course au maintien, recrutait des joueurs d’expérience pour assurer le coup, mais sans réussite, à l’image de M’Baye Niang et du gardien Benoît Costil, d’ailleurs dégagé à l’intersaison. Cette fois-ci, c’est le fidèle Donovan Léon qui est assuré par son coach de garder les bois icaunais dans l’élite. Une juste récompense dont il avait été privée lors de la dernière montée et qui vient illustrer la volonté de Christophe Pélissier de réaliser un mercato sobre, et tant pis pour l’échec du feuilleton Tim Jabol-Folcarelli et la rumeur vite éteinte d’un retour du Roumain Andrei Radu, très apprécié du public bourguignon, comme Han-Noah Massengo, toujours sous contrat avec Burnley et dont l’apport au milieu de terrain en deuxième partie de la saison 2022-2023 avait permis à l’AJA de croire à un maintien sur le fil jusqu’au bout… mais – on l’aura compris – sans succès.

Retour aux fondamentaux

Un an plus tard, lors du coup d’envoi de la saison face à l’OGC Nice, ce dimanche à 15h, une bonne partie de l’effectif est encore là, ce qui rendra d’autant plus émotionnel l’hommage qui sera rendu en avant-match à Cédric Daury, ancien directeur sportif de l’AJA décédé d’un cancer en début de semaine et qui a grandement contribué à bâtir le noyau actuel (Donovan Léon, Jubal, Gauthier Hein ou Lassine Sinayoko, pour ne citer qu’eux). En ajoutant les prolongations d’Elisha Owusu (2027) et Kévin Danois (2028), les automatismes sont là – malgré une préparation en demi-teinte (humiliation 3-0 face à Grenoble, petites victoires contre le Red Star 2-0 et Troyes 1-2, matchs nuls contre Orléans 1-1 et Reims 2-2, seul pensionnaire de Ligue 1 affronté pendant la trêve). Et c’est déjà un avantage pour un candidat assumé au maintien, même si après avoir renforcé l’attaque en recrutant le Canadien Theo Bair (Motherwell) et l’entrejeu par l’entremise de l’espoir ivoirien Lasso Coulibaly (Nordsjælland), Christophe Pélissier aimerait, après Gabriel Osho (Luton), une dernière recrue défensive, notamment pour pallier l’absence de Gideon Mensah, écarté des terrains pour les deux premières journées au moins suite à une blessure articulaire.

Dans une Ligue 1 réduite à 18, la course au maintien se révèle davantage ardue et, pour les Auxerrois, la marge d’erreur, minime. Même si on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise, l’AJA devrait donc normalement charbonner encore un petit moment avant de se prendre à rêver d’Europe. Cependant, pour les plus impatients des supporters, une solution de repli existe : suivre l’équipe U19 – finaliste du dernier championnat national – en Youth League et réapprendre, près de 15 ans après la campagne légendaire contre le Real Madrid, l’AC Milan et l’Ajax Amsterdam, à vibrer lors d’une épopée continentale.

Gaëtan Perrin va changer de championnat

Par Julien Duez

À lire aussi
Les grands récits de Society: L'affaire qui a lancé la carrière de Marine Le Pen
  • Enquête à Hénin-Beaumont
Les grands récits de Society: L'affaire qui a lancé la carrière de Marine Le Pen

Les grands récits de Society: L'affaire qui a lancé la carrière de Marine Le Pen

Dans les années 2000, Gérard Dalongeville, maire de gauche de Hénin-Beaumont, est empêtré dans une affaire qui aboutira à sa condamnation pour détournement de fonds publics, offrira les clés de la ville à l'extrême droite, et lancera la carrière politique de Marine Le Pen. Retour sur une histoire de coffre-fort qui a changé la face de la politique française.

Les grands récits de Society: L'affaire qui a lancé la carrière de Marine Le Pen
Articles en tendances

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

C'est une putain de bonne question !

Ce PSG fait-il partie des meilleures équipes de l'histoire du foot ?

Oui
Non
Fin Dans 4j
89
93

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • La revue de presse foot des différents médias, radio et presse française/européenne, du lundi au vendredi en 3 à 4h!
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine