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Une équipe de D3 féminine se met en grève pour protester contre son coach

Angers démons.
Les joueuses d’Angers Croix Blanche, actuelle lanterne rouge de troisième division, ont annoncé faire grève pour exprimer leur malaise vis-à-vis de leur entraîneur, Valentin Rey, fils du président du club. Dans une lettre ouverte révélée ce mercredi, elles dénoncent un climat de travail devenu « insoutenable » en pointant du doigt les méthodes de management du coach. « Un coach doit témoigner du respect à ses joueuses, ce qui n’est plus le cas depuis plusieurs mois », écrivent-elles. Parmi les points problématiques sont notamment épinglés « le suivi insuffisant des joueuses blessées », « l’apport tactique jugé trop limité pour le niveau national » et un accompagnement déficient « sur le plan mental et physique ». Ces problèmes auraient un impact direct sur la santé sportive de l’équipe, actuelle lanterne rouge de son groupe avec 9 points en 16 matchs à quatre journées de la fin.
Ce jeudi, Angers Croix Blanche a répondu officiellement à la lettre des joueuses via un communiqué. Le club exprime sa « profonde déception » vis-à-vis de cette grève initiée ce mardi sans préavis. « Ce mouvement unanime, relayé par un courrier diffamatoire sur les réseaux sociaux, vise directement un salarié du club, dénigrant l’individu plutôt que la fonction. » Le club se défend des accusations en expliquant faire des efforts pour offrir les meilleures conditions possibles aux sections féminines malgré des moyens limités. « La section féminine, existant depuis 50 ans, perdurera au-delà de cette équipe première senior. Le bureau se réunira prochainement pour répondre de manière appropriée à la lettre. » D’après les informations de Ouest-France, Valentin Rey serait en arrêt de travail à la suite de cette affaire.
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