Le mercato en direct

De l’Yonne à Bologne, il n’y a qu’un pas.

Après Ibrahim Osman, Lamine Sy, Josué Casimir, Marvin Senaya et Francisco Sierralta, l’AJ Auxerre tient déjà sa sixième recrue du mercato. Ce vendredi, les Bourguignons ont officialisé l’arrivée d’Oussama El Azzouzi en provenance de Bologne. Le milieu de terrain débarque dans l’Yonne pour un prêt d’une saison. 

Retour dans l’Hexagone

Dans la liste du Maroc pour les Jeux olympiques de Paris où il avait empoché une breloque avec les U23, El Azzouzi, également international en équipe A, a ainsi déjà performé sur les pelouses françaises. Passé par quatre clubs à seulement 24 ans, le Marocain né aux Pays-Bas vient se relancer à Auxerre après avoir contracté une blessure au dos qui l’avait éloigné des terrains une bonne partie de la saison dernière à Bologne.

Sans faire de bruit et avec peu de moyens, Auxerre réalise un mercato intéressant.

London again.

Excellent à Fulham et ennuyant à souhait au Bayern Munich, João Palhinha cherchait une porte de sortie pendant ce mercato estival. Selon des informations de Sky Sport publiées ce vendredi, le milieu de terrain filerait à Tottenham. Les Bavarois se seraient mis d’accord avec la direction des Spurs sur un prêt avec option d’achat.

Retour en PL

Après son joli passage dans l’ouest londonien entre 2022 et 2024, l’international portugais va découvrir le nord de la capitale anglaise sous les couleurs des Lilywhites. Réputé pour son agressivité, parfois un peu trop véhémente, et sa qualité de jeu long, Palhinha rejoint à 30 ans une équipe ambitieuse, construite par le nouvel entraîneur des Spurs, Thomas Frank. À Tottenham, il pourra entre autres évoluer au milieu de terrain à côté du spécialiste des lobs Pape Matar Sarr.

Un joli projet pour se relancer.

Quand l’appétit va, tout va.

En effet, les Black Cats sont loin d’être en fringale depuis le début du mercato. 140 millions dépensés et hop, les promus de Sunderland ont trouvé leur nouveau gardien, en la personne de Robin Roefs.

L’international espoir néerlandais de 22 ans, titulaire au NEC Nimègue, était pisté par Lille pour remplacer un Lucas Chevalier sur le départ. Il n’était cependant pas la priorité du club nordiste qui s’est fait devancer par le club de Régis Le Bris. Les Anglais auraient dépensé autour des 10 millions pour faire venir leur nouveau portier, qui aura la lourde tâche de garder les cages du promu pendant toute la saison. Tout sauf une mince affaire quand on connaît l’amour des clubs de Premier League à remettre les promus dans la charrette.

Plus d’excuse pour Régis Le Bris

En ce qui concerne le coach des Black Cats, pas d’excuse, les recrues sont bien présentes avec un effectif qui va être totalement reconstruit. Pour Lille, il va falloir se pencher sur une autre piste même s’il existe déjà une solution en interne, la plus évidente en tant que numéro 1.

Do you know Arnaud Bodart ?

Et de 🖐️ nous dit Passe-Partout.

Chaque mercredi, vous allez faire votre marché sur la place de votre bourg ? Pour Strasbourg c’est différent. Le marché vient directement à lui en proposant des joueurs à haut potentiel. Le nouveau football en somme.

Après Mathis Amougou, Ishé Samuels-Smith, Kendry Páez, Mike Penders venant tous de Chelsea, le défenseur Mamadou Sarr va faire son retour à la Meinau après avoir été acheté 20 millions le 9 juin dernier par les Blues. Une belle affaire pour Strasbourg qui a dû énormément galérer pour le faire revenir, puisque le garçon de 19 ans est devenu entre temps champion du monde des clubs…

Un mercato triple XL

Pour les Alsaciens, le mercato XXL continue. Mamadou Sarr est la douzième recrue des Strasbourgeois cet été qui ont déjà dépensé 87 patates pendant ce mercato. Alors que la moyenne des achats de la Ligue 1 depuis le début de mercato est d’environ 15 millions par club, la formation alsacienne est devant. Et de loin. Rosenior attendait des recrues, il en a eu, et il en attendrait encore.

On peut le dire, Strasbourg joue le titre.

Toulouse vient d’enregistrer une recrue un peu spéciale.

Pas le Special One rassurez-vous, mais un profil 100% data. Pépite de l’Independiente, c’est finalement au Téfécé que Santiago Hidalgo a posé ses valises. Les voitures sont prévenues, elles ne sont plus les bienvenues au sein de la cité du Capitole.

Toulouse enregistre l’arrivée d’un joueur prometteur, international espoir argentin, qui en est à quatre buts et une passe décisive avec les jeunes de l’Albiceleste en six rencontres. Le tout présenté dans une vidéo bien réussie par le CM toulousain.

Le remplaçant d’Aboukhlal

« Quitter l’Argentine représente un défi très important, mais je pense que je suis prêt à le relever », a assuré l’ailier droit dans le communiqué du club, qui remplacera Zakaria Aboukhlal, parti au Torino il y a quelques jours. L’Argentin de 20 ans pourra compter sur « sa qualité technique, sa combativité et sa personnalité ». Un Argentin quoi.

Encore une nationalité à Toulouse. Une !

Paris envoie valser Milan en Turquie.

Il était temps. Pas bien en jambes depuis son arrivée libre en 2023, Milan Škriniar quitte la capitale française pour se rendre à Fenerbahçe où Mourinho et compagnie l’attendent, après son prêt fructueux à Istanbul lors des six premiers mois de l’année de la saison passée.

Le Slovaque de 30 ans, pourtant cadre à l’Inter Milan mais cantonné à jouer les chauffeurs de banc à Paris, pourra tout de même permettre aux Parisiens de mettre 7 millions dans les caisses. Un joli bénéfice que de nombreux clubs de Ligue 1 désireraient faire en ces temps troubles.

Semedo rejoint également le Special One

Une bonne nouvelle n’arrive jamais seule et les Turcs ont officialisé un ancien joli nom d’Europe : Nelson Semedo. Libre depuis son départ de Wolverhampton, chez qui il s’est repris après des années compliqués passés à Barcelone, le latéral portugais pourra se faire kiffer pendant deux ans aux côtés de José Mourinho. Il rejoint Jhon Duran et même ce sacré Talisca.

Ça a de la gueule le mercato en Turquie.

Ça bouge enfin à Paris.

Particulièrement discret depuis le début du mercato, le Paris Saint-Germain devrait bien finir par bouger dans les prochaines heures. Selon Fabrizio Romano, le champion d’Europe serait sur le point de finaliser l’arrivée d’Illya Zabarnyi, le défenseur ukrainien de Bournemouth scruté depuis de nombreuses semaines par la direction parisienne. L’accord entre le joueur et le club est ficelé, autour d’un contrat de cinq ans, mais Paris doit encore régler quelques détails avec Bournemouth. Le montant final n’a pas encore filtré mais il pourrait se situer entre 50 et 70 millions, ce que désirent les Cherries.

Sans doute de quoi faire souffler un petit peu Marquinhos la saison prochaine, lui qui a décidé de rester à Paris.

Petit coup bien senti.

Après deux belles saisons passées à Bologne en Italie, Dan Ndoye prend son envol et rejoint la Premier League : le Suisse vient de s’engager à Nottingham Forest, qui a déboursé pas moins de 40 millions d’euros pour s’attacher les services de l’international helvète. L’ancien Niçois peut quitter Bologne avec le sentiment du devoir accompli, lui qui a été buteur en finale de Coupe d’Italie face à Milan (1-0) et a donc permis aux Rossoblù de glaner leur première coupe nationale depuis plus de 40 ans. Il aura le plaisir de disputer la Ligue Europa, la saison prochaine, puisque Forest a terminé septième et décroché un billet européen sur le gong.

Promis : John Textor n’a rien à voir dans ce deal.

→ Parce que c’est le retour d’un des plus gros dripeurs du foot mondial

Un short Louis Vuitton pour faire ses courses, une Lambo chromée pour aller à l’entraînement, des calbut’ fluos qui valent deux fois ton loyer, et des crêtes dégradées qui partent à la verticale : Aubameyang n’a jamais fait dans la discrétion, ni dans la sobriété. Alors oui, parfois c’est de mauvais goût (souvent même), comme ce jour où le Gabonais s’était pointé au Canal Football Club avec son mythique costume doré, ou lors de cette fameuse cérémonie du Ballon d’or africain 2016 où il avait débarqué en casquette rouge fluo et un tee-shirt assorti. Mais dans une Ligue 1 aseptisée où la majorité des joueurs ont tous la même doudoune, la même banane en bandoulière et la même bio Insta, ça fait du bien de revoir un mec qui tente encore des choses. Et puis vous en connaissez encore beaucoup, vous, des joueurs qui tapent des saltos après leurs buts ?

→ Parce qu’il vient rééquilibrer la pyramide des âges

Ce n’est pas qu’un simple retour. Aubameyang vient défendre l’honneur des trentenaires bien tassés dans un effectif où ils se compte sur les doigts d’une main. Face aux jeunes pousses comme Bilal Nadir, Gaël Lafont ou Darryl Bakola, qui découvrent la Ligue 1 et l’ambiance électrique du Vélodrome, les « vétérans » Géronimo Rulli (33 ans), Geoffrey Kondogbia (32), Adrien Rabiot (30) et Rubén Blanco (30) peuvent voir son arrivée comme un soulagement pour ne plus être considérés comme les doyens du vestiaire. Avec son vécu international et son expérience, l’ancien joueur d’Arsenal et de Dortmund entre autres, jouera ce rôle de grand-frère. Il ne s’agit pas seulement de la superstar Aubam, mais d’un mec qui sait apaiser les tensions, filer ses conseils aux jeunes, et remettre un peu d’équilibre quand les égos commencent à chauffer. Et puis ça fera ça de moins à gérer pour son directeur du foot Medhi Benatia, âgé de 38 ans.

→ Parce qu’on veut voir la guerre des vétérans avec Giroud

Il y a encore six mois, Aubameyang explorait les dunes d’Arabie saoudite pendant que Giroud arpentait les pelouses californiennes de Los Angeles. Personne ne s’attendait à les revoir faire une dernière danse dans la Ligue des talents. Et pourtant, ces deux briscards sont bel et bien de retour, prêts à se tirer la bourre pour savoir qui plantera le plus de pions à 35 balais passés. En 2011-2012 (oui, ca pique), l’ex-international français avait terminé en tête du classement des buteurs avec 21 réalisations, pendant que le Gabonais en collait 16 sous les couleurs de Sainté. Quatorze ans plus tard, même duel, nouveau décor. Alors, prêt pour le round 2 ?

→ Parce qu’on a envie de voir ça donne quoi en Super Sub

Ok, ce n’est plus l’Aubame de Dortmund, ni celui d’Arsenal, où la fusée gabonaise tapait des sprints à 36 km/h fastoche. Certes, ses 30 buts lors de la saison 2023-2024 lui donne des arguments pour viser plus haut, mais PEA semble revenir cette fois pour jouer les doublures d’Amine Gouiri, prêt à prendre le relais quand l’Algérien aura besoin de souffler un peu. Mais est-ce que ce ne serait pas ça, la meilleure recette ? Le voir rentrer à la 68^e minute lors d’un OM-Angers, quand le match pue l’ennui et que les défenseurs ont déjà la langue qui traîne, c’est là qu’il êut être le plus dangereux. Et même s’il n’a (peut-être) plus 90 minutes dans les jambes, son sens du placement, sa capacité à prendre la profondeur et son instinct de buteur restent aiguisés. Voir le Ballon d’or Africain 2015 déployer son explosivité sur les dernières minutes d’un match – même en Ligue des champions – dans un Vélodrome chauffé à blanc, c’est le genre de moment qui peut embraser une saison.

→ Parce que c’est beau, tout simplement

Un départ de l’OM à l’été 2024, une arrivée à Al-Qadsiah pour décrocher un chèque à rallonge, et tout le monde pensait assister aux dernières foulées d’Aubameyang sous un autre soleil. L’attaquant gabonais, semblait parti pour une fin de carrière tranquille, entre palmiers et pétrodollars. Et bien… perdu ! Aubame revient à Marseille et rouvre le chapitre olympien. Pas pour refaire le coup du héros, ni pour des histoires de gros contrats, juste pour l’envie de rejouer là où il a claqué 30 pions la saison d’avant, et pour sentir encore la pression d’un Vélodrome totalement acquis à sa cause et qui n’a jamais vraiment cessé de l’aimer.  Après des passages dans toutes les écuries européennes, et plus de 300 buts en carrière, Soulier d’or en Bundesliga, top buteur en Premier League, Ballon d’or africain, voilà un dernier tour de piste sans chichis, avec (on espère) quelques éclairs de génie au passage. Parce qu’au fond, on est tous un peu curieux de voir comment ça va finir.

De Sevran à Téhéran.

Pendant que Steven Nzonzi a décidé de quitter l’Iran « pour des raisons de sécurité » en début de semaine, Serge Aurier, lui, fait le chemin inverse. Ce jeudi, l’Ivoirien a signé un contrat d’une saison à Persepolis. Selon plusieurs médias iraniens, Aurier s’entraînait avec le club de Téhéran en Turquie depuis une semaine. Cette période d’expérimentation a permis à l’l’entraîneur Vahid Hashemian de tester la condition physique et technique de l’Ivoirien avant la signature de son contrat.

À table

À la recherche d’un club depuis sa pige loupée à Galatasaray en 2024, l’ancien du PSG avait indiqué début juillet qu’il  « préférait ne pas manger que signer à l’OM ». Avec cette signature en Iran, Serge Aurier évite donc la grève de la faim et pourra même découvrir la délicieuse nourriture persane.

Un des rares points forts de cette destination.