Invaincu depuis quatre matchs en Ligue 1 et depuis plus d’un an à Saint-Symphorien, Metz recevait Strasbourg ce dimanche après-midi pour un derby de l’Est de tous les possibles, entre deux formations bien ancrées dans le top 10 du championnat. Malheureusement pour les supporters grenats, qui appelaient en tribune à « bouffer de la cigogne », et pour les téléspectateurs, le spectacle n’est jamais arrivé jusqu’en Moselle, et le duel tant attendu a plutôt accouché d’une bouillie de football. Les Messins ont globalement bien défendu, comme à Lens, mais ils ont aussi manqué cruellement de créativité en attaque, à l’image d’une première mi-temps pas loin d’être catastrophique.
Le constat était aussi valable pour Strasbourg, qui n’a pas fait grand-chose pour emballer les débats. Le premier tir cadré est d’ailleurs arrivé à la 70e minute, par l’intermédiaire de Matthieu Udol, sans grand danger pour Matz Sels. La clé a finalement été trouvée par le talentueux Habib Diarra, d’une frappe croisée venue de la droite, sur laquelle Alexandre Oukidja n’était pas exempt de tout reproche (0-1, 83e). Largement suffisant pour combler de joie les quelques centaines de supporters strasbourgeois qui ont fait le court déplacement, mais pas assez pour réveiller les gars de László Bölöni, définitivement endormis jusqu’au bout de l’après-midi, malgré un ultime coup de tête d’Udol pour un léger frisson (90e). Strasbourg grimpe à la quatrième place, Metz redescend au neuvième rang.
Merci pour la sieste digestive, en tout cas.
Metz (4-2-3-1) : Oukidja – Kouao (Tetteh, 86e), Hérelle, Candé, Udol – N’Doram, Jean Jacques – Asoro (Van Den Kerkhof, 78e), Camara (Atta, 63e), Sabaly (Mbaye, 63e) – Estupiñán (Elisor, 63e). Entraîneur : László Bölöni.
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C’était une émission, c’est devenu un rendez-vous. Puis un objet de culte. Souvent drôle, parfois intelligente, toujours alcoolisée et volontiers vulgaire, Tout le monde en parle mêlait la désinvolture d’une petite soirée entre potes et le clinquant d’un dîner dans le grand monde. Voilà pourquoi personne ne l’a oubliée, même 20 ans après.