- François Hollande et la langue de Shakespeare
- Top 10
Top 10 : ils auraient pu écrire le discours de François Hollande
En déplacement aux Philippines la semaine dernière pour évoquer les conséquences du réchauffement climatique, le président de la République, François Hollande, s'est montré très peu à l'aise avec la langue de Shakespeare. L'occasion de revenir sur les prestations de nos Français lorsqu'il s'agit de parler anglais.
Arsène Wenger
Après 21 ans passés en Angleterre, on aurait pu s’attendre à ce que l’Alsacien soit un bilingue accompli. Pourtant, même s’il maîtrise le vocabulaire local, Arsène Wenger a gardé un superbe accent français. Histoire que sa légion de Français se sente un peu plus à l’aise. Ou bien plus sûrement parce que la french touch plaît aux Anglaises.
Éric Cantona
Le King Éric est un symbole des Français qui s’exportent en Angleterre. Canto restera dans les mémoires pour ses coups de génie, de folie, et surtout pour ses punchlines dignes des plus grands. L’ancien numéro 7 des Red Devils a aussi quelques échecs à son actif, comme ce bafouillage pas méchant qui participe de la légende.
Mathieu Debuchy
Quand on arrive dans un nouveau club, la première interview est décisive, elle vous place un homme. Problème pour Mathieu Debuchy, la règle du « be + ing » n’est pas celle qui a le mieux retenu. Du coup, fail dès la première réponse. Quand on sait que le Français s’est ensuite blessé 3 mois pour une blessure à la cheville, difficile de ne pas penser au karma.
Alain Perrin
En prenant la tête de la Chine, Alain Perrin s’attendait à un sacré dépaysement. En revanche, pas sûr qu’il s’attendait à devoir parler anglais, so pas étonnant que son niveau soit hésitant, so c’est normal qu’il mélange encore Molière et Shakespeare.
Eden Hazard
Comme toi, Eden Hazard a appris l’anglais en chanson. Et qui de mieux que les Beatles pour éduquer aux singularités de la langue anglaise ? Personne. L’influence a été tellement forte pour le petit Eden qu’au moment de parler de Shresbury, le Belge se fend d’un petit « Strawberry » . Charlotte aux fraises pour lui.
Morgan Amalfitano
Te souviens-tu de ce moment gênant quand tu étais invité par ton professeur à monter sur l’estrade pour parler d’un sujet que tu n’avais pas préparé devant toute la classe ? La sueur, les mains qui tremblent, le regard hagard qui cherche désespérément de l’aide dans les yeux des copains ? Morgan, lui, ne l’a jamais oublié.
Emmanuel Rivière
De Descartes à Rivière, il n’y a finalement qu’une toute mince frontière. « Je pense donc je suis » écrivait le premier dans le Discours de la méthode. « I goal donc I think » (2’10) lui répond l’attaquant de Newcastle dans un anglais approximatif. Le premier a marqué l’histoire à jamais, le second finira bien par disparaître. Cry him a Rivière.
Paul Pogba
Tous les profs d’anglais le disent, on devient bilingue au moment où l’on ne réfléchit plus avant de parler. C’est raté pour Pogba. Embouteillage de mots à la sortie de la bouche du Turinois, sûrement submergé par la colère. Pour ceux qui auraient du mal à suivre : « The reason because I didn’t play that’s the because I didn’t play because he didn’t put me »
Jacques Santini
Euh… quand Jacques Satini arrive à Tottenham en 2004, le Français a oublié toutes ses leçons de LV2. Du coup, euh… en interview, celui qui n’aura finalement fait que 13 matchs à la tête des Spurs doute et euh… il oublie des mots. Grand moment solitude.
Laurent Paganelli
Pas besoin de se la jouer Margotton pour commenter ce grand moment de télévision. Laurent Paganelli s’enflamme pour Joe Cole, alors lillois, et laisse parler son cœur. Dommage que celui-ci n’ai pas pris LV2 anglais au collège.
Par Gabriel Cnudde et Pierre-Valentin Lefort