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Eduardo Camavinga : « Ce que j’ai eu à réaliser, je l’ai bien fait »
Il n’a que vingt ans, mais déjà tout d’un grand.
Convoqué par Didier Deschamps pour le rassemblement des Bleus, Eduardo Camavinga parle, dans une interview chez Ouest-France, de son temps de jeu en hausse en sélection et de son Mondial 2022 réussi : « Je joue plus, c’est une vérité. J’ai gagné en légitimité, même si ce n’était pas mon poste (il avait évolué en tant que latéral gauche contre la Tunisie, puis en finale face à l’Argentine). Ce que j’ai eu à réaliser, je l’ai bien fait. » D’autant qu’avant ça, l’ancien Rennais avait attendu deux ans entre sa première et sa deuxième sélection. « Il faut aussi dire la vérité : à cette période, je n’étais pas à mon meilleur niveau et je ne méritais pas d’être appelé en équipe de France. Mais je ne me suis jamais dit que c’était fini, que l’histoire était terminée. J’ai travaillé tous les jours pour y retourner, ça restait dans un coin de ma tête. Et j’étais quand même très jeune à ce moment-là. »
Effectivement, le milieu a performé à un poste qui n’est pas le sien : « En club, c’était pour dépanner, et j’ai toujours répondu collectivement. Ce qui change, c’est la gestion de la profondeur, c’est une manière différente de défendre, en reculant comme dans la négociation des deux contre un. On appartient aussi à une ligne et on est davantage bridé. Ce sont d’autres repères. » Il en a aussi profité pour évoquer la vie à Madrid, au sein d’un vestiaire de champions : « Par quoi j’ai été surpris ? Par l’absence de cris de guerre quand on gagne. Lors de ma première victoire, on rentre au vestiaire, et il ne se passe rien. Quand on remporte la Supercoupe d’Espagne contre Bilbao, mon premier trophée avec le Real, je m’attendais à quelque chose, et toujours rien. Là, j’ai compris que j’étais avec des joueurs habitués à gagner. Naturellement, je deviens aussi comme ça. »
En route pour une deuxième C1 avant ses 21 ans ?
MLM