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Top 1000 : les meilleurs joueurs du championnat de France (830-821)

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

Quel est le meilleur joueur de l'histoire du championnat de France depuis sa création en 1932 jusqu'à 2022 ? Statistiques, palmarès, trajectoires personnelles, classe, dégaine, empreinte laissée : autant de critères qui nous ont permis d'établir notre classement très subjectif des mille joueurs les plus marquants de Division 1 et de Ligue 1. Le credo d'un feuilleton qui va durer précisément 100 jours.

#830 - Anthony Lopes

Anthony Lopes
Lyon (2013-)

Promu dans les cages lyonnaises un après-midi d’avril 2013 après la grave blessure au genou de Rémy Vercoutre, Anthony Lopes ne les a plus jamais quittées. D’abord, parce qu’il tient son rang lors de son baptême du feu – un derby à Gerland qui plus est –, mais parce qu’il confirme rapidement les espoirs placés en lui. Début 2014, lorsque Vercoutre est remis sur pied, Rémi Garde, l’entraîneur de l’époque, explique que le gardien qui sera titularisé face à La Suze en 32es de finale de Coupe de France glissera numéro 2 dans la hiérarchie. Et c’est l’ancien portier du MHSC qui prend part au large succès lyonnais (6-1) dans la Sarthe.

Ultra-décisif sur sa ligne et doté de réflexes hors du commun, le Gone, ancien habitué du Virage Nord, reçoit les éloges d’Hugo Lloris et s’affirme saison après saison comme l’un des meilleurs gardiens de Ligue 1. En 2015, son match face au PSG – ô combien décisif pour le titre – résume ses qualités. Le Portugais sort avec à propos dans les pieds de Cavani, s’impose par deux fois sur des têtes à bout portant de Zlatan, remporte un nouveau duel face au Matador, et repousse un penalty du Suédois, avant que celui-ci ne soit à retirer puis transformé.

Néanmoins, presque neuf ans et plus de 300 matchs de Ligue 1 plus tard, Lopes est davantage réputé pour sa témérité inconsciente – ou plutôt son sens de l’anticipation défaillant. Ses sorties mal calculées contribuent assez largement à son statut de joueur le plus détesté de Ligue 1 : Mounaim El Idrissy, Kylian Mbappé, Romain Thomas, Steve Mounié, Pietro Pellegri ou encore Modou Sougou, qui en ont subi les frais, ne le savent que trop bien. Aujourd’hui, il est incontestablement l’un des « personnages » incontournables du championnat de France.

#829 - Romain Danzé

Romain Danzé
Rennes (2006-2019)

Ce n’est pas donné à tout le monde de voir son nom associé à un même club pour toujours. Romain Danzé n’était ni le plus talentueux, ni le plus rapide, ni le plus beau à voir jouer, mais il a marqué, à sa manière, l’histoire du Stade rennais. En dix-huit ans passés sous le maillot rouge et noir, le numéro 29 – un hommage à son Finistère natal – a tout connu ou presque : des grandes joies, des pions et de sacrées déceptions. Celui qui aura passé treize ans dans le groupe professionnel n’a jamais oublié son premier but dans la cour des grands, c’était un soir glacial de janvier 2006 face à Valenciennes, au stade de la route de Lorient, d’une frappe puissante sous la barre face à la tribune Mordelles. La Danz’ a aussi connu la Coupe d’Europe, les trois finales perdues au Stade de France, mais a surtout facturé 376 matchs toutes compétitions confondues (dont 323 en Ligue 1), ce qui fait de lui le deuxième joueur le plus capé de Rennes derrière l’indétrônable Yves Boutet. Plus qu’un joueur, Danzé est un amoureux d’un club qu’il n’a jamais quitté, malgré une approche de Saint-Étienne, mise de côté en partie grâce au hashtag #ResteAvecNousLaDanz lancé par les fans du club breton.

Romain Danzé, c’est ce gamin qui, au temps de son adolescence, fuyait le centre de formation pour se réfugier sur un banc du stade, où il pouvait tranquillement rêver de faire un jour lever les foules et d’entendre son nom scandé par près de 30 000 personnes. Un rêve plus qu’exaucé, tant le latéral droit aura été le chouchou d’une majeure partie du public rennais, et notamment du Roazhon Celtic Kop, le principal groupe de supporters, dont il a toujours été proche au point d’aller passer quelques soirées d’après-match dans leur « lokal » . Ils lui ont bien rendu cette sympathie en déployant un immense tifo à sa gloire en mai 2019, au bout d’une saison où il n’aura quasiment pas joué à cause de son genou. Ce qui n’a pas empêché son pote Benjamin André de l’inviter à soulever le trophée de la Coupe de France à ses côtés cette même année, après le sacre attendu par tout un peuple depuis 48 ans. « Au-delà des matchs que tu perds ou que tu gagnes, on retient ces moments passés avec les gens, les témoignages de sympathie, les tapes dans le dos, les regards qui voulaient dire merci. C’est ça le plus beau, résumait-il dans un reportage diffusé sur TVR. Je suis super fier de ce que j’ai fait avec mes qualités, je pense que j’ai réussi ma carrière. Vivre ce que j’ai vécu pour un joueur moyen comme moi, un arrière droit, ça n’a pas de prix. Et ce n’est qu’en restant toute ta carrière dans un club que tu peux vivre ça. » Aujourd’hui, Romain Danzé a troqué sa tenue de footeux contre un costard au… Stade rennais, où il est responsable des relations publiques et du développement. L’homme d’une ville, d’un club et d’un blason.

La réaction de Romain Danzé : « Très honoré d’être à la 829e place de ce top 1000. Très fier et très heureux d’avoir fait l’intégralité de ma carrière dans un seul et même club, le Stade rennais FC. Une carrière riche en émotions et en souvenirs. »

#828 - Antoine Bonifaci

Antoine Bonifaci
Nice (1948-1953), Stade français (1961-1963)

Les fifties ont vu l’OGC Nice briller de mille feux, éteignant sereinement la lumière émise par le seul Stade de Reims. Quatre titres de champion (1951, 1952, 1956 et 1959), deux Coupes de France (1952 et 1954) et une équipe de bons copains, bien décidés à jouer les trouble-fête en D1. Et dans la bande, Antoine Bonifaci se chargeait d’animer les festivités. Milieu de terrain à son aise ballon au pied, le Corse est en effet un élément primordial du succès acquis en 1951, puis du doublé réalisé en 1952. Sudiste pur et dur, malgré une petite enfance passée dans le Val-d’Oise, Bonifaci s’engage avec l’OGCN en 1948, pour cinq saisons de victoires. Aux côtés de Pancho Gonzalez, Yeso Amalfi, Abdelaziz Ben Tifour ou Marcel Domingo, le relayeur fait des merveilles, rythmant les parties à sa guise, pour donner le tempo à des coéquipiers mis dans les meilleures conditions. Une stature affirmée sur les pelouses, pour celui à qui l’on prêtera, notamment, l’invention de la « transversale » et du « changement d’aile » , malgré des ballons en cuir véritable, extrêmement lourds. En avance sur son temps dans le jeu, le raffineur le sera également en dehors, puisque professionnel à 17 ans, international tricolore à 20 et premier Français à signer en Italie, à 22 ans.

Car la Botte, l’Aiglon a toujours su la garder près de lui. Sollicité par la Fiorentina à la fin des années 1940, il refusera ainsi de rallier la Toscane pour rester près de chez lui, à Villefranche-sur-Mer, et donner son accord à Nice. Un retard d’échéance, rattrapé à l’été 1953, au terme de 124 rencontres en rouge et noir, en rejoignant l’Inter et son armada en formation. Le début d’une nouvelle aventure, qui le verra écumer quatre écuries (Bologne, Torino et Vicenza après les Nerazzurri), mais sonnant la fin de son parcours en Bleu, après 12 capes seulement. La responsabilité incombant au sélectionneur Jean Nicolas, s’ « interdisant » de convoquer des joueurs évoluant à l’étranger. Un léger gâchis, tant l’aisance de Bonifaci aura enchanté ce calcio fermé, campé sur son verrou. Le retour dans l’Hexagone se fera finalement via le Stade français (1961-1963, 24 matchs), pour deux piges en douceur. À l’image de sa conduite de balle.

#827 - Benoît Tihy

Benoît Tihy
Valenciennes (1977-1982), Racing (1984-1985), Toulouse (1986-1988), Sochaux (1988-1991), Lille (1991-1993)

Benoît Tihy pèse plus de 300 matchs dans l’élite, dispatchés entre Valenciennes, le Racing, Toulouse, Sochaux et Lille. Attaquant dans ses jeunes années, il a été repositionné latéral peu après son arrivée au VAFC. Un poste qu’il ne quittera plus, tantôt à droite, tantôt à gauche – ce qui ne l’empêchera pas de claquer son premier but à 19 ans. Le genre à faire le taf, sans faire de bruit. À une exception près : la double confrontation entre le Téfécé et Naples en 1986, où il tient Diego Maradona en respect. « J’en rêvais ! Avant le match aller contre Naples, j’avais l’espoir que Jacques Santini me choisisse pour prendre Maradona au marquage, nous racontait-il. Jacques a d’abord demandé à Pascal Despeyroux et Jean-Philippe Durand, tous les deux ont refusé pour des motifs complètement différents. Il arrive vers moi et il me sort : « Toi, tu vas le faire ? » Je lui dis : « Ça fait dix jours que je n’attends que ça. » Je n’avais pas peur, car je n’avais rien à perdre. Diego, lui, était champion du monde deux mois auparavant, alors qu’est-ce qu’il pouvait m’arriver ? […] Je n’aurais jamais imaginé rencontrer un des dieux du football, le marquer pendant 3h30 et qu’à la fin, il vienne me serrer la main avant les tirs au but pour me féliciter de ma prestation. » Indiscutable dans la Ville Rose, il est l’un des maillons forts de l’équipe qui termine troisième du championnat en 1987, à quatre points du champion bordelais. Ici c’est… Tihy.

Crédit photo : kurbos.skyrock.com

#826 - Jérémy Ménez

Jérémy Ménez
Sochaux (2004-2006), Monaco (2006-2008), PSG (2011-2014), Bordeaux (2016-2017)

En Ligue 1, Jérémy Ménez a montré toutes ses facettes. D’abord celle de la jeune pépite aux pieds d’argent lors de ses débuts à Sochaux où il s’est notamment fait remarquer avec un triplé en sept minutes – un record en Ligue 1 qui a été battu trois mois plus tard par Matt Moussilou – face au Bordeaux d’Ulrich Ramé. À 17 ans, 8 mois et 15 jours, celui qui n’avait pas encore de crête sur la tête est ainsi devenu à ce moment-là le plus jeune auteur d’un triplé dans le championnat de France. Puis il y a eu la confirmation qui a eu du mal à se concrétiser lors de son transfert à Monaco. Avant l’exil italien et le retour au bercail en région parisienne avec le PSG où là aussi il a écrit l’histoire en claquant le 2000e but du club parisien en Ligue 1, ainsi que le but du premier titre de l’ère qatarie. À Paris, il a aussi fait parler de lui en insultant Tony Chapron. Car oui, c’est tout ça, Jérémy Ménez. C’est un package avec du bon et du moins bon, comme lors de son passage à Bordeaux où son seul fait d’arme est de s’être fait couper un bout d’oreille sur un tacle de Didier Ndong. Et c’est aussi pour ça qu’on l’aime.

#825 - Fodé Mansaré

Fodé Mansaré
Montpellier (2001-2004), Toulouse (2005-2011)

Si le dilettantisme devait être incarné par un joueur de football, il aurait des tresses blondes, un sourire éclatant et s’appellerait Fodé Mansaré. À Montpellier d’abord, et surtout à Toulouse ensuite, le Guinéen brille par son irrégularité, qui en déconcerte plus d’un. Capable d’illuminer un match d’un dribble prodigieux comme de rater la plus élémentaire des passes quelques minutes plus tard, le gamin de Conakry affiche des stats faméliques pour un ailier (26 buts et 19 passes décisives en 282 matchs, toutes compétitions confondues). Il est parfois agaçant, c’est vrai. Mais reste terriblement attachant. Et personne n’oubliera son slalom incroyable face au PSG, en 2007, conclu d’une frappe qui fait ficelle. « Il fait quand même partie des plus beaux buts du championnat français, affirme le talent intermittent à So Foot. Dans ma tête, je me dis : « Allez, je vais tenter quelque chose. » J’étais pas parti pour marquer le but, puis j’en passe un, deux, trois, quatre… Mais le plus magnifique pour moi, c’est que je marque du droit. »

#824 - André Ayew

André Ayew
OM (2007-2008 puis 2010-2015), Lorient (2008-2009)

Rares sont les joueurs qui connaissent aussi bien qu’André Ayew la définition de « mouiller le maillot » . Avec son allure inimitable, son coffre inépuisable et sa capacité à faire quelque chose de chaque ballon dont il héritait, le fils d’Abedi Pelé a enchaîné les saisons de costaud avec son club formateur (qui termine d’ailleurs deuxième de L1 en 2011 et 2013, en plus de deux Coupes de la ligue raflées), honorant la dynastie Ayew – en compagnie de son frère Jordan – sous les couleurs phocéennes. Sincère jusqu’au bout, l’international ghanéen n’avait pu retenir ses larmes, en mai 2015 lors de sa dernière (face au SC Bastia), au moment de dire au revoir au Vélodrome, qui l’avait élu joueur de la saison en 2010-2011, alors qu’il revenait d’un prêt en Ligue 2 du côté d’Arles-Avignon. Et dire qu’il a quitté notre championnat pour peanuts

#823 - Seth Adonkor

Seth Adonkor
Nantes (1981-1984)

Tout a changé le 18 novembre 1984 : pour le FC Nantes, pour Marcel Desailly et pour Didier Deschamps. Ce dimanche-là, du haut de ses seize printemps, le dernier nommé toque à la porte de son pote du centre de formation nantais, et s’apprête à faire quelque chose qui bouleversera à jamais leur relation : lui annoncer la mort de Seth Adonkor, le demi-frère, aîné et exemple de Desailly. « Lorsque la nouvelle est tombée, personne ne s’est senti le courage de me l’annoncer, racontera Desailly dans son autobiographie Capitaine. Je ne leur en veux pas : il faut beaucoup de force, même à un adulte, pour faire un truc pareil. Didier, lui, l’a fait. Il leur a dit : « C’est à moi d’aller voir Marcel. » Pas une seule fois nous ne reparlerons de cette scène. Mais sa main sur mon bras restera pour moi une preuve suprême d’amitié. »

Revenant d’un déjeuner à Saint-Nazaire – chez les parents de son coéquipier Laurent Obry – au volant d’une Ford RS Turbo, au niveau du Temple-de-Bretagne, Adonkor vient de perdre la vie à 23 ans, après avoir percuté la BMW de Luc Dejoie, sénateur de Loire-Atlantique et maire de Vertou. Le Canari était accompagné de deux jeunes Nantais : Jean-Michel Labejof, milieu de terrain de 18 ans qui décèdera lui aussi, et Sidi Kaba, attaquant de 17 ans à la trajectoire brisée, devenu par la suite SDF et qui s’est éteint le 22 octobre dernier dans la pauvreté et l’isolement. Adonkor, lui, avait eu le temps de briller en première division – notamment sous les ordres de Jean-Claude Suaudeau – au milieu de terrain ou en défense centrale, postulant clairement à l’équipe de France au moment du drame. La saison 1982-1983 avait été celle de l’explosion, avec un grand rôle joué dans le titre de champion de France ainsi qu’une passe décisive offerte à José Touré en finale de Coupe de France – perdue face au PSG – pour un but d’anthologie. Pour son petit frère Marcel, qui faisait tout pour assister aux matchs de son frangin (y compris se cacher dans un coffre de voiture) : « en match, il se conduit en héros, en guerrier, vigilant, dur sur l’homme, le milieu défensif parfait » . L’histoire raconte que le Ghanéen naturalisé français avait décidé, quelque temps plus tôt, d’arborer de nouveau ses rastas pour rendre hommage à son ami Michel N’Gom, disparu le 12 août de la même année, lui aussi dans un accident de la route. Un récit cruel, jusque dans ses plus infimes détails.

#822 - Nicolas Seube

Nicolas Seube
Caen (2004-2005, 2007-2009, 2010-2012, 2014-2017)

« J’ai une sincère admiration pour lui, j’ai toujours aimé les joueurs capables de faire toute leur carrière dans un seul club, et c’est un vrai gentleman de la vie. » Les mots sont signés Denis Brogniart. Et celui dont le présentateur de Koh-Lanta parle en des termes si élogieux n’est autre que Nicolas Seube. En l’espace de seize ans, le droitier d’1,80 m a tout connu à Caen. Des montées et des descentes. Plusieurs entraîneurs, un nombre incalculable de coéquipiers. Des changements de poste sur le terrain, passant de latéral gauche à milieu défensif. Des prolongations de contrat qui n’ont pas toujours fait l’unanimité. Mais jamais il n’est parti, enchaînant pas moins de 512 matchs avec Malherbe. Un record, et une véritable trace laissée dans la mémoire des supporters. À tel point qu’au moment où le célèbre numéro 2 s’apprêtait à raccrocher, en 2017, certains militaient pour qu’une statue à son effigie soit érigée non loin du stade d’Ornano. « C’est une connerie cette histoire de statue, je leur ai déjà dit !, s’est exclamé le Normand à l’époque. Ça fait plaisir, et je suis fier du record d’apparitions, mais les statues à Caen, c’est Jeanne d’Arc et Guillaume le Conquérant… Je ne comprends pas qu’on fasse une statue d’un footeux, même si c’est Thierry Henry ! » Super Seube.

#821 - Louis Floch

Louis Floch
Rennes (1965-1969), Monaco (1971-1972), Paris FC (1972-1974), PSG (1974-1976), Brest (1979-1980)

Au milieu des années 1960, le chouchou des supporters rennais s’appelle « Loulou » . Le jeune ailier fait des ravages sur son côté droit et rate rarement l’occasion de servir sur un plateau le buteur star des Rouge et Noir, Daniel Rodighiero. « J’étais très rapide, décrit l’enfant de Saint-Pol-de-Léon au site Rouge Mémoire. J’utilisais beaucoup ma rapidité pour passer mon adversaire. Quand j’arrivais devant mon adversaire, j’attendais qu’il fasse une faute, un mouvement, et comme je réagissais très vite, je partais de l’autre côté et il était cuit. Je voyais vite l’erreur de l’adversaire. J’étais dans la provocation. Plus tard, quand je jouais avant-centre, c’était encore plus facile. » Transféré alors que le SRUC est en quête de liquidités, le Breton fait ensuite parler toutes ses qualités à Monaco puis dans la capitale, délaissant le Paris FC pour le Paris Saint-Germain lorsque celui-ci remonte en D1, en 1974. Un regret subsiste néanmoins chez l’international français : « Si j’avais pu faire toute ma carrière au Stade rennais, je l’aurais faite. Je serais resté. Je n’aurais jamais cherché à aller ailleurs. » L’amour du maillot. Et de sa région natale.

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

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Jérémy Ménez