- Mondial 2030
Une majorité de nations sud-américaines opposées à une Coupe du monde à 64 équipes

48 c’est déjà beaucoup.
Alors que la Conmebol, la confédération sud-américaine de football, pousse pour un nouvel élargissement du nombre d’équipes pour le Mondial 2030, ce qui porterait le total à 64 qualifiés, une majorité des nations sud-américaines se sont montrées hostiles à la proposition.
Sept des dix fédérations membres de la CONMEBOL contre cette mesure
Selon les informations du Guardian, sept des dix fédérations membres de la CONMEBOL s’opposent à cette nouvelle expansion, voulue en particulier par le Paraguay, l’Uruguay et l’Argentine. Selon le média britannique, ces fédérations s’inquiètent de l’impact de l’élargissement de la Coupe du monde sur les phases de qualification qui représentent la principale source de revenus pour bon nombre des associations nationales. Le niveau global des qualifications en Amérique du Sud s’est également renforcé ces dernières années, à l’instar de ceux pour le Mondial 2026 où le Brésil a terminé cette campagne à la cinquième place, le Chili dernier. Une telle mesure permettrait à huit ou neuf équipes sud-américaines d’obtenir une place, ce qui soulève des inquiétudes quant à l’avenir des qualifications.
Les nations réfractaires à cette idée, semblent également convaincus que le Paraguay, l’Uruguay et l’Argentine poursuivent cette expansion pour servir leurs propres intérêts et en seraient les seuls bénéficiaires. Un sentiment renforcé par la rencontre entre les représentants paraguayens, uruguayens, argentins et Gianni Infantino à la Trump Tower au mois de septembre. Au cours de cette entrevue, les trois représentants auraient proposé d’organiser l’intégralité de la phase de groupes de la Coupe du monde 2030, plutôt que d’attribuer des matchs supplémentaires à d’autres pays d’Amérique du Sud puisque cette édition sera en partie organisée par l’Amérique du Sud, les autres rencontres se dérouleront en Europe (Espagne et Portugal) et en Afrique (Maroc).
On repassera pour la solidarité.
Les notes de PSG-StrasbourgLB