S’abonner au mag
  • Allemagne
  • Moorburger TSV

Le coach d’une équipe de district de Hambourg explique comment son club a pu perdre 66-0

SF
Le coach d’une équipe de district de Hambourg explique comment son club a pu perdre 66-0

Huit malades, six blessés, je pète ma défaite !

Dimanche dernier, le Moorburger TSV a vécu un après-midi que les amateurs d’archives du foot n’oublieront jamais : une défaite 0-66 face à Mesopotamien II, en ligue régionale de Hambourg. Oui, 66 buts encaissés. Avec six hommes, une femme et un gardien blessé en deuxième période, le club de quartier n’avait pourtant pas l’intention de déclarer forfait.

« On savait que si on ne se présentait pas, la saison était terminée. On était donc en quelque sorte obligés de jouer, pour ne pas être exclus du championnat », explique leur entraîneur Patrick Stritzki à Kicker. Résultat : sept courageux sur la pelouse, un score à trois chiffres évité et beaucoup d’autodérision à l’arrivée.

« Sans notre gardien, ça aurait fini à trois chiffres »

Avant même le coup d’envoi, le scénario relevait déjà du casse-tête. « Nous avons un petit effectif, à peine 16 ou 17 joueurs. Alors, dès que trois ou quatre sont blessés, qu’un autre doit bosser et que deux tombent malades à la dernière minute, ça devient compliqué, raconte Stritzki. J’ai alors demandé : “Vous voulez jouer ou pas ? » Et visiblement, ils ont voulu. « Moi, j’ai envie », « Bien sûr », « À sept, ça n’a pas de sens, j’arrive ! » » Les réponses ont fusé. La bande s’est pointée à pour honorer le match, peu importe le score.

Loin d’en faire un drame, Stritzki résume l’esprit de son équipe avec philosophie : « On veut juste kiffer, jouer ensemble, prendre du plaisir. On n’est pas en Bundesliga ! » Une mentalité que même les –114 de différence de buts depuis le début de la saison n’ébranlent pas, le tout en sept matchs. Car au Moorburger TSV, on n’a pas la peur du ridicule.

« Sans notre gardien, ça aurait fini à trois chiffres », plaisante encore le coach, fier d’avoir tenu bon avec ses joueurs. Prochaine mission ? « Marquer un but. Et peut-être un jour, prendre un point ou même trois. »

Ligue 1+ et le foot français : la fête est finie

SF

À lire aussi
Les grands récits de Society: Tout le monde en parle, l'histoire orale
  •  
Les grands récits de Society: Tout le monde en parle, l'histoire orale

Les grands récits de Society: Tout le monde en parle, l'histoire orale

C’était une émission, c’est devenu un rendez-vous. Puis un objet de culte. Souvent drôle, parfois intelligente, toujours alcoolisée et volontiers vulgaire, Tout le monde en parle mêlait la désinvolture d’une petite soirée entre potes et le clinquant d’un dîner dans le grand monde. Voilà pourquoi personne ne l’a oubliée, même 20 ans après.

Les grands récits de Society: Tout le monde en parle, l'histoire orale
Articles en tendances

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

C'est une putain de bonne question !

L'OM peut-il gagner un trophée d'ici 1000 ans ?

Oui
Non
Fin Dans 3j
98
87

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • La revue de presse foot des différents médias, radio et presse française/européenne, du lundi au vendredi en 3 à 4h!