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Top 100 : Footballeurs fictifs (de 70 à 61)

Eric Maggiori, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Maxime Renaudet, Steven Oliveira, Mathieu Darbas, Tom Binet et Quentin Ballue

Dessins animés, séries TV, films, jeux vidéo, bandes dessinées, romans, publicités... Il était temps de classer les 100 footballeurs et footballeuses fictifs les plus cultes, et parfois plus célèbres que de vrais footballeurs.

#70 - Tony Grizi, Goal!

Un gringalet mâconnais qui essaie de se faire une place dans la jungle du football hexagonal, ça vous parle ? Dans cette BD légèrement inspirée de la vie réelle, un certain Tony profite de la blessure de Michael Ribaud pour se faire une place dans l’équipe coachée par son père, mais les clubs professionnels ne se bousculent pas au portillon pour « Le Grillon »… Il finit par intégrer le centre de formation de Montpellier, puis prend le pari de s’exiler à l’étranger, du côté de San Sebastián. Porté par la devise « Fais de ta vie un rêve et de ton rêve une réalité », il surmonte les obstacles un à un pour s’imposer dans les rangs de la Real Sociedad, avant d’endosser le maillot des Bleus, qu’il portera au plus haut. Toute ressemblance avec une personne existante n’est pas forcément fortuite. QB

#69 - Douwi

« Un joueur épanoui est un homme heureux. Et Malcom a vu il y a quelques semaines arriver aux Girondins de Bordeaux son petit frère qui s’appelle ‘Douwi’. Il a 18 ans, il joue avec les U19 des Girondins et ça explique aussi peut-être son épanouissement chez les Girondins. » Et voilà comment le journaliste du groupe Canal + Jérémy Cortes a connu une heure de gloire dont il se serait bien passé en reprenant la blague du journal parodique Football France et en inventant un joueur de foot brésilien qui n’existe pas. Et dans cette histoire, le plus impardonnable n’est pas que le journaliste n’ait pas vérifié ses sources avant de balancer ça en direct à la télévision, mais que personne sur le plateau TV n’ait vu la série Malcolm et ne connaisse donc pas le mythique Dewey. Et ça, c’est intolérable. D’ailleurs, en parlant de Dewey, si vous ne savez pas quoi faire pendant les 5 prochaines heures, vous pouvez le regarder dire “Poupi Pou Poupi Pou” en boucle. SO

#68 - Father Jack, Father Ted

Father Ted a apporté sa grande contribution à l’âge d’or des sitcoms. Pas du genre à connaître le mot « modération », Père Jack y traîne une réputation de soiffard invétéré. La légende raconte même qu’il est capable d’identifier le millésime d’une bouteille à l’oreille. Son appétence pour la boisson le plonge dans un sommeil ininterrompu pendant deux semaines. Au pire moment, puisqu’arrive le tournoi de five entre prêtres de plus de 75 ans. L’équipe de Craggy Island compte d’autant plus sur lui à la suite du décès de Père Nick. Endormi ou pas, Jack atteint l’apogée de sa carrière en nous offrant un slalom d’extraterrestre dans la défense de Rugged Island. Placé sur un fauteuil roulant télécommandé par Père Ted, il récupère le ballon sur une touche adverse, traverse le terrain sous les hourras de la foule et s’en va marquer au bout d’un fantastique numéro de soliste, avec une vista digne des plus grands. Il se paye carrément le luxe d’entrer dans la cage avec le cuir. Qu’on lui file le prix Puskás ! QB

#67 - Karim Keita, Goal

En vogue dans de nombreux recoins de la planète à l’époque, les fictions télévisées traitant du football tentent de se faire une place dans l’Hexagone à travers Goal, diffusée en 1992 et 1993 sur Antenne 2. Au menu, six jeunes apprentis qui rêvent de se frayer un chemin vers le monde professionnel, réunis dans un centre d’entraînement sous la houlette de Marc Duroy (secondé par un certain Michel Hidalgo). Parmi eux, le Malien Karim Keita, interprété par le jeune Edouard Montoute – lequel s’est de nouveau intéressé à l’univers du football plus récemment avec un one man show intitulé Il était une fois les Bleus. Outre le fait de partager son patronyme avec le fils de l’ancien président malien, le personnage est un grand fan de musique et un séducteur patenté, comme lorsqu’il mise un resto avec ses petits camarades qu’il réussira à inviter la journaliste Caroline Muler à dîner dans l’épisode « Rencontre amicale ». Un pari qui lui coûtera cher. TB

#66 - Leonard, But pour Rudy

Un jeune garçon qui débarque dans une nouvelle ville et qui va se faire des copains en intégrant l’équipe de foot. Le pitch initial d’Olive et Tom était tellement simple et efficace que le créateur de But pour Rudy (Ganbare ! Kickers en VO) ne s’est pas emmerdé : il a repris le même. Sorti en anime en 1986, soit trois ans après la première diffusion d’Olive et Tom, But pour Rudy en reprend tous les codes, avec, vraiment, de troublantes ressemblances. Plus tard, dans ce top, on s’attardera sur d’autres personnages, comme Lenny Newman ou le héros Rudy Masten, mais commençons par le sympathique Leonard et ses lunettes. Car oui, Rudy a dans son équipe un copain à lunettes, comme Olivier Atton avait le petit Arthur Foster. Leonard a deux passions : le foot et le piano. Difficile de faire cohabiter les deux, notamment lors de l’épisode où il est obligé de louper un match hyper important parce qu’il a un concours de piano. Entre aider Rudy à devenir un super footballeur, et claquer La Lettre à Élise de Beethoven, Leonard a fait son choix. Et c’est tout à son honneur. EM

#65 - Arthur Kinnaird & Fergus Suter, The English Game

Voilà trois ans que The English Game nous replongeait dans les débuts du football professionnel outre-Manche, au cœur des balbutiements de la plus ancienne des compétitions : la FA Cup. Une série à vocation historique, dans laquelle deux des meilleurs joueurs de l’époque se retrouvent confrontés, aussi bien sur le pré que dans la vision qu’ils ont de ce qui n’est encore qu’un loisir. D’un côté Sir Arthur Kinnaird, leader des aristocrates des Old Etonians et partisan d’un football amateur réservé à une certaine élite, et de l’autre Fergus Suter, ouvrier écossais recruté par le FC Darwen et venu vendre son talent balle au pied accompagné de son ami Jimmy Love. Si la série se permet quelques libertés scénaristiques par rapport à l’histoire, les deux protagonistes se retrouvent face à face lors du quart de finale de l’édition 1879, achevé sur un improbable 5-5, avant que les Etonians n’imposent puis ne remportent un replay. Parti ensuite triompher sous les couleurs de Blackburn, Suter restera en quelque sorte comme le premier joueur professionnel du ballon rond. TB

#64 - Jason Turner, Femmes de footballeurs

Qui n’a pas veillé tard le vendredi soir, au milieu des années 2000, pour tomber sur un épisode de l’incroyable série Femmes de footballeurs sur M6 ? Ce drame britannique, à moitié comique, basé sur le bouquin Footballers’ Wives Tell Their Tales de Shelley Webb, parle beaucoup de la vie et des déboires des WAGs et de leurs maris/compagnons, les joueurs d’Earls Park Football Club, une équipe fictive. Au cœur des intrigues pendant deux des cinq saisons : Jason et Tanya Turner (interprétés par Cristian Solimeno et Zoë Lucker), un couple tumultueux et machiavélique à souhait. Il n’est pas simple de dresser les caractéristiques du bonhomme sur un rectangle vert, tant les scènes de foot sont rares, mais son portrait est loin d’être flatteur. Jason est prétentieux, désagréable, jaloux, violent, alcoolique, en surpoids, et se permet de mener la vie dure à ses coéquipiers quand ça lui chante. Autre chose ? Oui, il est un invétéré coureur de jupons, au point de coucher avec une fan, la très jeune belle-sœur d’un partenaire et même… la mère de l’un de ses copains de vestiaire (qu’il mettra bien sûr enceinte). « Je sais que c’est un gros connard, mais il a sauvé le club plus de fois que je ne peux compter », admet pourtant un membre du staff. La réponse du manager : « Personne n’est trop grand, pas même Jason Turner. » La preuve, dès le début de ce show lunaire, le propriétaire des Sparks – le surnom du club – s’offre le bel étalon Salvatore Biagi pour qu’il prenne la place du capitaine Turner. Ce qui poussera le couple à manigancer un accident de voiture pour plonger Frank Laslett, le grand patron, dans le coma, afin de sauver la place de l’infernal Jason. Un festival de péripéties et une conclusion tragique dans les dernières secondes de la saison 2 quand Jason, ivre mort après sa séparation de Tanya, trébuche sur le toit d’un immeuble avant de se rattraper et de voir Chardonnay, la femme de son coéquipier Kyle, lui asséner le coup de grâce sur les doigts à l’aide d’une bouteille en verre. Quelle(s) histoire(s). CG

#63 - Roy Kent, Ted Lasso

Il n’est au premier abord pas le personnage le plus attachant de la série Ted Lasso, ni d’ailleurs le plus expressif. Quand on le découvre à l’écran, Roy Kent, campé par Brett Goldstein, est le capitaine de l’AFC Richmond, un joueur au corps meurtri par les années passées sur les pelouses de Premier League et un homme très ronchon adepte des jurons. Son blase n’est pas proche de celui de Roy Keane par hasard. L’influence de l’ancien international irlandais sur le caractère et le physique de ce bonhomme au torse velu et au regard ténébreux est évidente. Kent, lui, n’a pas joué à Manchester United, mais il a longtemps fait le bonheur de Chelsea, un club avec lequel il a remporté la Ligue des champions, avant de s’exiler dans une équipe aux ambitions plus modestes (le maintien en PL). Roy Kent n’est pas du genre à faire une bonne première impression : il méprise ses entraîneurs, à commencer par Ted Lasso (« Ronald Fucking MacDonald ») qu’il trouve d’abord ridicule, et entretient une rivalité avec Jamie Tartt, la jeune star tête à claques de Richmond. Entre deux caviars distribués par un pied délicieux, Kent se bagarre, donne un coup de tête à un coéquipier en boîte de nuit et balance des insultes à tire-larigot. Oui, mais au fond, celui qui avait été repéré par Sunderland à l’âge de 9 ans est un bon gars, un sensible, qui apprend à apprécier son coach et qui tombe sous le charme de Keeley Jones, l’ex de Tartt, transféré à Manchester City. Puis, le destin : lors du dernier match de la saison contre les Citizens, Kent s’arrache pour empêcher Tartt d’aller marquer, se blesse gravement au genou et refuse la civière pour ce qui est la fin de sa carrière. Dans les tribunes, le chant à sa gloire « He’s there, he’s there. He’s every fucking where » résonne et accompagne la sortie d’un héros boiteux et heureux. Clap de fin ? Pas d’inquiétude, Roy Kent est de retour dans la saison 2, où il entraîne des gamines, devient consultant, puis intègre le staff de coach Lasso. Pour notre plus grand bonheur. CG

#62 - Johan Bergman, Tom Foot

Un gamin haut comme trois pommes, adulé par toute la Suède, qui met des petits ponts à de braves pères de famille : voilà l’histoire portée au cinéma par Bo Widerberg en 1974. La véritable équipe nationale donne son accord pour que certaines scènes soient tournées avant le coup d’envoi ou à la mi-temps des matchs officiels, dans un stade plein, avec la participation active de plusieurs joueurs professionnels. Il faut bien ça pour placer Tom Foot dans le cadre qu’il mérite. Le gamin n’a que six ans, mais son talent hors norme lui ouvre les portes de la sélection, en quête d’une qualification pour la Coupe du monde. Doté d’un sens inouï du dribble, il joue au milieu des adultes, répond aux journalistes et participe à des campagnes de pub alors qu’il ne sait encore ni lire ni écrire. Il n’arrive pas davantage à faire ses lacets, puisqu’il doit demander à ses coéquipiers de l’aider pour y remédier. Un joueur de talent qui reste un enfant, même si on aurait tendance à l’oublier. Au fond, Tom Foot et Pedri sont peut-être une seule et même personne…

#61 - Monk, Carton rouge

Un gardien pas très grand qui tend à se montrer violent. Vous pensez peut-être à Anthony Lopes, mais le Portugais n’arrive pas à la cheville du Moine. Dans Carton rouge, la brute a été incarcérée après avoir tué 23 hommes à mains nues. Alléché par la perspective d’un match contre les matons de la prison, il rejoint l’équipe des détenus pour endosser le rôle de gardien. Plus que ça, il transmet sa science des sales coups à ses coéquipiers. Un leader exigeant, qui fracasse le nez d’un de ses teammates « par accident ». Adepte du tacle, mais uniquement les deux pieds décollés, le Moine maîtrise à la perfection les patates de forain, les high kicks à la Shawn Michaels et les coups de coude dans la tempe. Son goût pour la provoc’ peut toutefois lui jouer des tours, et il a déjà coûté un but à son équipe en perdant le ballon après des pas de danse moqueurs. Pour une fois, l’habit fait totalement le Moine.

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