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Top 100 : Footballeurs fictifs (de 30 à 21)

Eric Maggiori, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Maxime Renaudet, Steven Oliveira, Mathieu Darbas, Tom Binet et Quentin Ballue

Dessins animés, séries TV, films, jeux vidéo, bandes dessinées, romans, publicités... Il était temps de classer les 100 footballeurs et footballeuses fictifs les plus cultes, et parfois plus célèbres que de vrais footballeurs.

#30 - Thomas N'top, nouvelle recrue du TFC

Dans la planète football, peu de joueurs peuvent se targuer d’avoir marqué l’histoire du club du Tonnerre de Yaoundé, d’avoir refusé les avances de Chelsea pour rejoindre Toulouse, d’être réputé pour être aussi rapide qu’un guépard, et de parvenir à s’adapter sans souci à un 4-6-2. Lui, il peut. Et pourtant, Thomas N’top n’apparaît pas dans le classement du Ballon d’or au moment de sa présentation au Téfécé, à l’hiver 2014. Alors forcément, l’avant-centre camerounais est en droit de monter au créneau. « On me néglige un peu. On ne m’a pas mis dans le classement alors que j’ai quand même mis huit buts, indique la nouvelle recrue de 38 ans en conférence de presse au côté de son agent, Fabrice Eboué. Il faut voir quand même l’état des terrains, c’est très difficile. » Fortement déçu de ces dernières nouvelles, N’top veut tout de même rester accrocher à son rêve ultime : « retrouver l’Équipe de France ». Mais histoire de prendre toutes ses précautions, son agent fait savoir qu’il est ouvert à toute proposition si jamais l’aventure avec le Téfécé ne se déroulait pas comme prévu. « Il peut jouer gardien de but », lance Eboué, « même gardien de stade », conclut N’top. Malheureusement pour lui, sa carrière s’arrêtera après sa présentation devant les médias… MD

#29 - Yoichi Isagi, Blue Lock

Ne vous fiez pas à leurs yeux exorbités. Les personnages de Blue Lock sont très sérieux. Et parmi eux, Yoichi Isagi, le personnage principal. Blue Lock est en effet un centre de formation destiné à former l’attaquant ultime pour la sélection japonaise, traumatisée après son élimination en huitièmes de finale du Mondial 2018 face à la Belgique. Doté d’une vision de jeu impressionnante pour un buteur, Isagi représente ainsi le footballeur parti du bas, pour grimper dans la hiérarchie et s’installer en pointe. Un bon personnage de génération Z en résumé, malheureusement trop loin du côté ghetto youth de Mark Landers ou Ed Warner pour espérer gagner le cœur des plus nostalgiques. Point fort tout de même : son joueur préféré est français, un certain Noël Noa, mélange de David Trezeguet et David Ginola. AB

#28 - Rudy, But pour Rudy

Le mieux, pour résumer Rudy, le héros de But pour Rudy, c’est peut-être de laisser la parole au générique. Qui résume tout, qui dit tout, qui synthétise tout. « Rudy comme un cyclone, balle au pied, fonce et ne craint personne ! Le ballon c’est sa passion et quand il joue il se donne ! Il est présent dans toutes les actions et quand il tire il cartonne ! Il est toujours en position pour battre le goal ! C’est le roi du ballon Rudy, goal ! Un battant, un champion, Rudy, goal ! Tout le monde se lève pour lui ! C’est encore un but pour Rudy ! Pour Rudy, crions tous un hip hip hip hourra ! Il s’arrache, se détache, il se bat pour gagner tous les matchs ! Et il passe, dépasse, quelle classe, il fonce tout droit ! » Bon, tout est légèrement exagéré, c’est vrai, mais vous avez l’idée, en gros. JB

#27 - Les frères TekNo, Foot2Rue

Olive et Tom ont eu les frères Derrick, Foot2Rue a eu les frères TekNo. Contrairement aux deux membres de la Hot Dog, Tarek et Nordine Zaïm ont, eux, plus d’une dent. Mais ça ne les empêche pas d’avoir, eux aussi, une combinaison destructrice : la botte secrète qui est en réalité un saute-mouton avec Tarek qui prend appui sur le dos de Nordine pour reprendre en plein air une passe de Tag. À moins que ce soit l’inverse puisqu’il est tout simplement impossible de différencier les deux jumeaux, qui sont toujours habillés pareil. Inséparables, ceux qui ont sept frères et sœurs – dont des triplées – vont être recrutés ensemble à l’Olympique de Port-Marie. Prenez ça, Frank et Ronald de Boer. SO

#26 - D’Jok, Galactik Football

Attaquant prodigieux au passé trouble, petit prince du Galactik Football et héros de la série du même nom, D’Jok fait profiter les Snow Kids de sa maîtrise du Souffle d’Akillian et sa science du but, soulevant la Galactik Football Cup à seulement 15 piges. Se nourrissant de sa rivalité avec Sinedd de l’équipe des Shadows (l’équivalent d’un duel Messi-CR7 intergalactique), il rejoint brièvement l’équipe Team Paradisia dans la saison 3, mais revient vite défendre les couleurs d’Akillian, sous lesquelles il remportera trois fois de suite le précieux trophée. JB

#25 - Main diabolique, Shaolin Soccer

Un mélange de kung-fu et de football, le tout arrosé de folie : voilà comment résumer cet ovni qu’est Shaolin Soccer. Un film hong-kongais réalisé par Stephen Chow qui a marqué tous ceux qui ont eu le bonheur de le voir. Et pourtant, la plupart n’en ont vu qu’une version édulcorée, puisque Miramax – la société de production d’un certain Harvey Weinstein -, qui a acheté les droits du film pour le diffuser à l’international, a fait changer le montage final pour qu’il soit plus adapté au marché occidental. Heureusement, ils n’ont pas touché à la scène lors de laquelle Main diabolique – un moine Shaolin recruté comme les autres par Fung, un ancien joueur pro qui veut monter une équipe de foot – est seul face à 8 joueurs et détourne toutes les frappes. Le tout avec une coupe de cheveux et une combinaison jaune en hommage à Bruce Lee. Et dire que cette scène iconique, comme les autres, a été filmée sans ballon, comme l’a confié Stephen Chow au New York Times : « On a tout tourné sans ballon. On frappait dans le vide et on réagissait comme si on jouait au football pour de vrai. Ça nécessitait un timing très précis et il nous était impossible de nous rendre compte sur le plateau si la scène était crédible ou non. » Spoiler : non elle n’était pas crédible, mais ce n’est pas ce que le spectateur est venu chercher. SO

https://www.youtube.com/watch?v=fAjeYP9cA4s

#24 - Jess Bhamra, Joue-la comme Beckham

Ses parents ne comprennent pas son intérêt pour le foot, ni que sa chambre soit tapissée de posters de David Beckham. « Ta sœur va se fiancer, et toi, tu restes là à regarder ce skinhead ! », lui reproche sa mère. Mais Jess (Parminder Nagra), 18 ans, s’accroche à sa passion. Capable de jongler avec un chou ou un oignon, elle est aussi à l’aise dans un parc avec un vrai ballon, mettant alors la misère aux garçons. Sa pote Jules (Keira Knightkey) lui propose alors de rejoindre son club, les Hounslow Harriers. Here we go ! La numéro 7 (évidemment) expose son talent sous les ordres de coach Joe et s’affirme malgré la pression familiale. Sa mère se permet même d’engueuler Gary Lineker sur un plateau télé, lui ordonnant de ne surtout pas encourager Jess à continuer de jouer. Le jour du mariage de sa sœur, elle réussit finalement à tout concilier, avec l’aval de son père, en rejoignant les Harriers pour la deuxième période de la finale du championnat. Résultat ? Un coup franc digne du Spice Boy pour offrir la victoire à son équipe, et une bourse sportive pour poursuivre son rêve de l’autre côté de l’Atlantique, à l’université de Santa Clara. Un modèle pour toute une génération. QB

#23 - Thomas Price, Olive et Tom

La version française lui a offert un honneur que le créateur du manga lui-même ne lui avait pas accordé : mettre son nom dans le titre du dessin animé. Personnage important, mais pas forcément principal ni capital de la série, Thomas Price s’est retrouvé sous le feu des projecteurs quand l’anime s’est retrouvé baptisé Olive et Tom. Déjà, pourquoi Tom ? Sachant qu’il s’appelle Thomas et que personne, mais vraiment personne, ne l’appelle Tom. Sûrement un coup de Bernard Minet, qui devait trouver que « Tom » rimait mieux avec « forme » pour le générique. Hormis ça, oui, Thomas Price est l’un des visages forts du manga de Yōichi Takahashi, son col italien blanc sous son maillot orange, et évidemment sa casquette rouge. Oui, dans les premiers tomes/épisodes, il occupe un rôle prépondérant, notamment lorsqu’il défie Olivier, puis qu’il devient son coéquipier, le rempart absolu face à Mark Landers. Oui mais voilà, si Thomas Price est effectivement très fort, il est petit à petit éclipsé par des personnages beaucoup plus charismatiques et attachants, comme les frères Derrick, Philip Callahan, Julian Ross, Ed Warner et évidemment Mark Landers. De plus, dans la suite de la série, il se fait de moins en moins présent, puisqu’il part jouer en Allemagne, à Hambourg et au Bayern Munich. Résultat : oui, Thomas Price est une légende, mais il lui manque quelque chose pour figurer parmi les plus grands. Hugo Lloris, en fait. EM

#22 - Zest, Onze pour une Coupe

En bons franchouillards, nous sommes obligés d’aimer Footix, la mascotte de France 1998. Mais force est de constater qu’une autre mascotte a historiquement marqué les esprits, peut-être bien plus que notre coq en combinaison bleue : Naranjito, la mascotte du Mundial 1982. Naranjito est une orange qui porte une tenue de foot aux couleurs de la sélection espagnole. Dès 1981, le personnage est utilisé sous le nom de Zest dans un dessin animé baptisé Onze pour une Coupe. Le pitch ? Zest, accompagné de ses potes Citronnet, Clémentine et Yamatélé (un robot en forme de télé), jouent au football et simulent une compétition dans le cadre de la Coupe du monde en affrontant leur adversaire, Fiellock. Sauf que Fiellock n’est pas sympa du tout : il va s’emparer de tous les documents d’archives relatifs aux Coupes du monde de football passées, avec l’aide de ses clones. Chargée de retrouver les cassettes des précédentes éditions du Mondial (histoire notamment de revoir les buts de Pelé), Zest et ses amis vont voyager partout où ont eu lieu ces compétitions, déjouant les pièges de leur ennemi pour récupérer les archives. Un dessin animé sacrément bien foutu, qui a notamment permis à toute une génération d’enfants de découvrir des images de foot qu’il était, à l’époque, impossible de voir ailleurs. Sacré zest de nostalgie. EM

 

 

#21 - Eric Townsend, L’École des champions

Sous sa crinière blonde soigneusement peignée, Éric Townsend a tout du personnage que l’on aime détester dans L’École des champions. Un poil arrogant et hautain, il a en plus le tort de ne pas porter dans son cœur Benjamin Lefranc, le héros de la série. D’autant que celui-ci est le petit crush de Catherine… qui n’est autre que la sœur d’Éric. Doté d’une frappe de balle surpuissante, il est d’abord l’attaquant vedette de San Podesta, et remporte le tournoi de Gênes aux dépens de Benjamin, qui semble pourtant lui être supérieur individuellement. Avec le temps, les deux rivaux vont finalement s’apprécier, évoluer ensemble sous les couleurs de l’équipe de Gênes et avoir un nouvel ennemi commun : Cesare Gatti. Lors d’un tournoi, Benjamin et Éric battent Cesare et son équipe de Naples, ce qui clôt la bisbille, puisque ce dernier va à son tour devenir l’ami d’Éric. Les trois personnages vont ainsi se retrouver à tous évoluer ensemble chez les Ailes de Jupiter. Tout est bien qui finit bien. AL

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