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Ligue des champions : les pires et meilleurs tirages pour le PSG, l’OM et Monaco

Par Mathis Blineau-Choëmet
6 minutes

Plus de boules, mais l'IA et une phase de ligue à 36 équipes, comme la saison dernière. Avec trois représentants français pour nous faire rêver et nous régaler les mardi et mercredi. Un peu de fiction, avant la réalité ce jeudi : voici les pires et meilleurs tirages pour le PSG, l'OM et Monaco. Chauds ?

Ligue des champions : les pires et meilleurs tirages pour le PSG, l’OM et Monaco

→ Le pire pour le PSG

Chelsea (extérieur), Real Madrid (domicile), Arsenal (extérieur), Atlético de Madrid (domicile), Naples (domicile), Bodø/Glimt (extérieur), Galatasaray (extérieur), Copenhague (domicile).

Des retrouvailles face à Chelsea après la rouste reçue au Mondial des clubs, un déplacement dans le froid norvégien à Bodø/Glimt, un voyage à Istanbul au cœur de la furie du RAMS Park et enfin un petit passage à Gare du Nord pour prendre l’Eurostar (Christophe Galtier va être content) direction l’Emirates d’Arsenal. Sur le papier, ces matchs à l’extérieur sont ô combien casse-gueule. Mais que dire des rencontres à la maison. Vivre le retour de Kylian Mbappé avec le Real Madrid au Parc des Princes, c’est très excitant. Sauf que cette fois, Xabi Alonso aura peut-être eu le temps de poser sa patte, comme ont déjà pu le faire Antonio Conte à Naples et Diego Simeone l’Atlético de Madrid, ce dernier connaissant même le plan pour faire un braquage à Paris. En guise de dessert, un petit Copenhague pour avoir le droit au moins à une rencontre qui ne ressemble pas à un gâteau empoisonné.

Chances de qualification : 80%. Une 15e place à l’arrache, ça se fait, non ?

→ Le meilleur pour le PSG

 Inter Milan (domicile), Dortmund (extérieur), Eintracht Francfort (extérieur), Villarreal (domicile), Olympiakos (extérieur),  Slavia Prague (extérieur), Union saint-gilloise (domicile), Paphos (domicile).

Si le magnat des boules tire l’Inter pour le PSG, les supporters du club de la capitale vont rapidement se remémorer l’extase du 31 mai 2025 à Munich. Après avoir atomisé les Nerazzurri, les Parisiens pourraient tant qu’à faire dépuceler les Chypriotes de Paphos pour leur première participation à la C1. Une équipe largement à la portée du tenant du titre, tout comme Villarreal, qui compte notamment Thomas Partey dans ses rangs. Ensuite, un derby Paris-Bruxelles entre le PSG et l’Union saint-gilloise pour faire plaisir à Angèle. Côté déplacements, aucun doute que les hommes de Luis Enrique aimeraient prendre leur revanche sur le Borussia Dortmund après l’élimination en demi-finales en 2024. Autre motif de vendetta qui motiverait les Parisiens : affronter l’Eintracht Francfort. Il y a deux ans, les Allemands avaient bien arnaqué les dirigeants parisiens avec la vente de Randal Kolo Muani pour 90 millions d’euros. La cerise sur le gâteau : les déplacements dans deux villes à l’architecture splendide, Athènes et Prague, pour que le bâtisseur Luis Enrique façonne un nouveau système de jeu.

Chances de qualification : 99,99%. Faut pas déconner.

→ Le pire pour l’OM

Dortmund (extérieur), Real Madrid (domicile), Arsenal (extérieur), Atalanta (domicile),  Naples (domicile), Ajax (extérieur), Newcastle (domicile), Kaïrat Almaty (extérieur).

On s’excuse par avance auprès des supporters marseillais, mais oui, plus d’une décennie plus tard, il serait temps d’exorciser cette terrible campagne 2013-2014 qui suscite encore les moqueries des ennemis de l’OM. C’est simple, des retrouvailles avec le trio Arsenal, Dortmund et Naples pourraient effrayer les Phocéens et faire renaître le spectre du zéro pointé. Sauf qu’il faudrait une sacrée catastrophe pour finir avec un bonnet d’âne dans cette nouvelle formule de la C1. Même si le reste du casting pourrait très bien être corsé pour les hommes de Roberto De Zerbi : en plus des épouvantails, ils pourraient trouver sur leur route le Real Madrid, l’Atalanta ou encore l’Ajax et Newcastle. Après tout cela, il ne manquerait plus qu’un déplacement à Almaty, une ville kazakhe située à 12 000 kilomètres du soleil marseillais, pour se cailler les miches et se faire piéger. Non, franchement, on ne souhaite pas ce menu à l’OM.

Chances de qualification : 13%. L’important, ce serait d’y croire.

→ Le meilleur pour l’OM

FC Barcelone (domicile), Liverpool (extérieur), Bayer Leverkusen (domicile), Eintracht Francfort (extérieur),  Sporting (extérieur), PSV (domicile), Qarabağ (domicile),  Union saint-gilloise (extérieur).

Oui, vous avez lu le FC Barcelone et Liverpool. Si les Marseillais ont attendu trois ans pour vivre des soirées européennes étoilées, c’est bien pour se régaler devant les contrôles portemanteau de Lamine Yamal et la machine liverpuldienne. Et, accessoirement s’offrir au moins un exploit contre un cador. Lille a bien montré la saison dernière que sur un match, c’était possible. Mathieu Valbuena ne porte plus le maillot olympien, mais le club phocéen n’a pas de quoi trembler devant Anfield, et De Zerbi devrait bien pouvoir trouver un soldat pour nettoyer la lucarne. Ces dernières années, le Sporting et Qarabağ ont laissé de plutôt bons souvenirs à l’OM. Tout le contraire de l’Eintracht Francfort qui, lors de la dernière participation de Marseille en C1, avait glacé le Vélodrome grâce à un certain Randal Kolo Muani. À signaler aussi, un petit triptyque sur la route de la drogue, Marseille-Bruxelles-Eindhoven. Pour conclure, la réception du Bayer Leverkusen. Une équipe dépouillée au mercato, et surtout devenue prenable depuis son match nul morne à Francis-Le Blé la saison dernière. Même pas peur.

Chances de qualification : 51%. Comme le pastis (c’était juste pour la vanne de beauf, sinon c’est un bon 75% les fratés).

→ Le pire pour Monaco

Bayern Munich (domicile), Chelsea (extérieur), Benfica (domicile), Tottenham (extérieur), Olympiakos (domicile), FK Bodø/Glimt (extérieur), Club Bruges (domicile), Galatasaray (extérieur).

Les dirigeants habitués des tirages au sort en Suisse le savent, il ne faut jamais trop se réjouir quand on croise le Bayern Munich dans ces moments-là. L’ogre bavarois n’est peut-être plus aussi glouton qu’à une époque, mais il sait tout dévorer sur son passage à l’automne et semble armé pour faire partie des candidats au titre cette saison. Chelsea reste prenable pour l’ASM, mais le problème serait surtout que les Blues en profiteraient pour cibler deux ou trois pépites monégasques avant de les acheter à prix d’or l’été prochain. Par la suite, le club londonien les mettra dans son placard à joueurs prometteurs en voie de disparition. Pas cool, sérieux. Comme retrouver le 17e de la dernière saison de Premier League à ce niveau (merci la finale des nullos en C3) ou les déplacements en Norvège et en Turquie. Attention aussi à Bruges, un client avec son trio de flèches Forbs, Vanaken et Tzolis.

Chances de qualification : 90%. Parce que l’ASM n’est jamais aussi forte que lorsque c’est compliqué et inattendu.

→ Le meilleur pour Monaco

 FC Barcelone (extérieur), Inter Milan (domicile), Villarreal (domicile), Juventus (extérieur),  Slavia Prague (extérieur), Ajax (domicile),  Paphos (extérieur),  Kaïrat Almaty (domicile).

L’équation est simple. Barcelone ? Monaco sait les battre. L’Inter ? Le Monaco de Paul Pogba va apprendre à s’en défaire après la lourde défaite 3-0 la saison passée. Quant aux autres adversaires, ils sont largement à la portée des joueurs de la Principauté. Villarreal et l’Ajax ressemblent plus à des équipes de Ligue Europa (oui, on sait, la foutue arrogance française avec des clubs qui ne font rien en Europe). À l’instar de la Juve, incapable de battre le FC Nantes d’Antoine Kombouaré dans son stade il y a deux ans en C3. Le Slavia, Paphos et le Kaïrat ne sont pas vraiment des candidats à la qualification dans les 24, sauf immense surprise. Tout ce périple pour voir Monaco se ramasser en barrages contre Benfica. Snif.

Chances de qualification : 85%. Et s’ils allaient au bout, les copains de Maghnes ?

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Par Mathis Blineau-Choëmet

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