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Papiss Cissé : « Tout ce que les jeunes font, je le fais facilement »

Propos recueillis par Andrea Chazy et Mathieu Rollinger, à Amiens
Papiss Cissé : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Tout ce que les jeunes font, je le fais facilement<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Après avoir fait le tour du monde, Papiss Cissé (37 ans) est revenu en France du côté de l’Amiens SC, en Ligue 2, treize ans après avoir quitté le FC Metz qu’il accueille lundi prochain au stade de la Licorne. Entretien tranchant avec une lame encore finement aiguisée, qui s'est distinguée d'un magnifique triplé mardi soir à Niort.

Comment as-tu atterri à Amiens cet été ? Dans ma carrière, j’ai toujours été loin de ma famille. Quand j’ai quitté Newcastle pour aller en Chine, j’ai laissé ma femme et mes enfants en Angleterre, à Manchester. Le club d’Amiens m’a donné l’opportunité d’évoluer à un bon niveau, avec un projet intéressant, tout en me rapprochant d’eux. J’ai une petite maison dans les environs, les enfants viennent pendant les vacances scolaires. Si j’ai deux jours de repos, je prends la voiture et je traverse la Manche pour les retrouver. C’est un truc qui me manquait. 

Cela faisait 13 ans que tu avais quitté la France et la Ligue 2. Qu’est-ce qui a le plus changé : le championnat ou toi ? J’ai dit dès mon premier match cette saison que le niveau en Ligue 2 est meilleur aujourd’hui. Ça joue plus, alors qu’avant, c’était surtout des longs ballons et des duels. J’ai pas mal changé aussi grâce à toute l’expérience que j’ai accumulée et aux très bons joueurs que j’ai côtoyés. Ma mentalité est différente, ma façon de jouer aussi. J’ai dû m’adapter partout où je suis allé.

En parlant d’adaptation, ta première expérience en Europe a débuté à Metz, le 23 janvier 2005. C’est violent comme changement, non? Je suis arrivé du Sénégal en plein hiver, il faisait -15°C, donc oui, ça a été violent ! (Rires.) Après une escale à Paris, j’ai atterri à Luxembourg. Tu imagines le Luxembourg, en hiver ? Tout était blanc, il y avait de la neige partout et il faisait hyper froid. Je n’avais jamais vu ça, si ce n’est à la télé. Je me souviens que mon président à l’AS Douanes m’avait filé un grand manteau Adidas avant mon départ. Je me disais : « C’est trop lourd ! Comment je vais porter ça ? » Dès que j’ai posé le pied à l’aéroport au Luxembourg, j’ai compris. Un chauffeur m’a ensuite amené au club et m’a conduit chez Madame Recht, la dame qui s’occupait de nous au centre. Elle nous apprenait ce qui se faisait et ce qui ne se faisait pas. Par exemple, elle nous disait qu’il ne fallait pas mettre nos habits mouillés directement sur le chauffage ou se coller contre le radiateur lorsqu’on avait froid. C’était pas bon pour notre corps d’après elle.

Tu n’as jamais voulu faire demi-tour ? Au départ, si. Puis Mady Touré (fondateur de Génération Foot, NDLR) m’a dit : « Maintenant que tu es là, fais ton chemin. »

Nous, les Sénégalais, on avait l’habitude de baisser les yeux quand on parlait avec quelqu’un de plus âgé. Francis De Taddeo nous a expliqué qu’en Europe, on respecte les gens en les regardant dans les yeux.

Papiss Cissé

Avec Babacar Gueye, Dino Djiba, Momar N’Diaye et d’autres, vous étiez les premiers Sénégalais à rejoindre la Moselle au moment où le partenariat avec l’académie Génération Foot se mettait à peine en place. Aviez-vous l’impression d’essuyer les plâtres ? Non, puisqu’à Metz, Francis De Taddeo nous a très bien accueillis. Je ne pourrais jamais assez le remercier pour tout ce qu’il a fait. Rien que pour nous avoir appris à regarder les gens dans les yeux. Nous, on avait l’habitude de les baisser quand on parlait avec quelqu’un de plus âgé, c’est comme ça qu’on a été éduqué. Il comprenait que c’était notre façon d’être, mais il nous a expliqué qu’en Europe, on respecte les gens en les regardant dans les yeux. Il fallait s’adapter à la culture du pays où l’on se trouvait. De par ma nature, j’ai réussi à le faire facilement.

D’où te vient cette capacité d’adaptation ? Mes parents sont militaires et c’est la première chose que l’on m’a mis dans la tête : imposer ce que je veux tout en étant prêt à faire face à toutes les situations. Cela m’a grandement aidé quand je me suis retrouvé tout seul, ici en Europe, sans famille. Même si j’en ai rapidement trouvé une autre, à Metz, avec Francis De Taddeo comme papa et les potes sénégalais comme frères.

Ton rêve a toujours été d’être footballeur professionnel en Europe ? Non. Je suis arrivé dans le foot comme ça, presque par hasard. J’étais apprenti chauffeur à l’hôpital, si bien qu’à l’âge de 16 ans, je voulais passer mon permis et continuer dans cette voie. Mais les grands frères de la vie m’ont dit : « Toi, tu dois jouer au football. » Dans ma tête, il n’était alors pas question de sortir du Sénégal. Je suis arrivé à Dakar, la capitale, où mon oncle s’est bien occupé de moi et m’a fait entrer au centre de formation de l’AS Douanes. Un jour, Jean Fernandez est venu au Sénégal. Il était l’entraîneur du FC Metz, qui venait d’acter son partenariat avec Génération Foot. Moktar Mangane a signé professionnel directement, moi comme stagiaire et prêté à l’AS Douanes. Le jour de la finale de la Coupe du Sénégal (2004), je me blesse alors que j’avais marqué le deuxième but de mon équipe. Fracture de la cheville. Le lendemain, Francis m’appelle et me dit : « Écoute, reste auprès de ta famille, soigne-toi, et dès que tu es prêt, on t’envoie les billets d’avion. »

Que représentait alors le foot pour toi, jusqu’alors ? Pour moi, c’étaient les navétanes. Ce sont des matchs de quartiers dans une même ville. C’est comme si Amiens-Nord jouait contre Amiens-Sud. Des fois, dans un quartier, il y a deux équipes qui peuvent devenir concurrentes. Ça se joue pendant la saison des pluies, durant trois mois, et il y a plus de monde que lors d’un match du championnat national. C’est un truc familial, territorial : ton quartier ne doit pas battre mon quartier. Les mamans s’en mêlent, les papas aussi, même les enfants. Chaque Sénégalais pourra te dire que ce sont ces navétanes qui l’ont forgé. C’est rude, c’est dur, c’est intense, les spectateurs pètent les plombs… Parfois, ils passent la ligne de touche pour être sur le terrain, ils peuvent te toucher. Tu marques un but, il y a cent personnes qui courent vers toi. Après ça, tu n’as plus peur de rien. Avec le recul et mes expériences européennes, je me dis que parmi tous ces gens qui couraient sur nous, il aurait pu y en avoir un qui pourrait te mettre un coup de couteau. Mais à ce moment-là, on n’y pensait pas. Pour nous, c’était un moment de liberté. 

Quel était ton quartier ? C’était le quartier Jules-Counda, à Sédhiou, du nom d’un Français qui est enterré là-bas. Jules quelque chose (les sources hésitent entre Lauga, un missionnaire évangélique, et Rapet, un commerçant installé à Sédhiou au milieu du XIXe siècle, NDLR). Le quartier est coupé en deux, mais on est unis. Moi je suis né en haut, sur la colline, mais j’ai grandi en bas, vers le fleuve, parce que j’allais toujours pêcher avec mes amis. Mon père n’aimait pas trop ça, mais c’était mes moments de bonheur et on se faisait un peu de sous en vendant les poissons.

Quelle relation avais-tu avec tes parents ? Elle a toujours été très bonne. Je dis toujours que mon idole, c’est mon père. C’est un guerrier. Quand je parle de lui, j’ai des émotions. Je l’ai vu dans ses œuvres, je le suivais partout. On l’appelait « L’Homme aux douze métiers », parce qu’il faisait tous les travaux pour nous nourrir et subvenir à nos besoins. Il a fait menuisier, maçon… Il y a une coopérative qui faisait des tables et des chaises, et c’est grâce à ce travail qu’il a pu m’acheter un vélo et m’apprendre à en faire. Il m’a tout appris, sauf le football. Parce que ça, il ne connaît pas.

On avait un gros manguier dans la cour et, dès le matin, j’allais cogner dedans au point de réveiller les gens. Une de mes tantes m’a dit un jour : “Heureusement que tu es devenu professionnel, sinon tu aurais eu beaucoup de problèmes avec nous.”

Papiss Cissé

Alors d’où te vient ta passion pour le foot ? Toute ma famille était surprise que je devienne footballeur. L’amour du ballon est venu naturellement. Quand j’en voulais un, c’est la grande sœur de mon père qui le faisait dans un sac, elle le cousait et dès que c’était rond, je le prenais pour jouer. Je ne m’en séparais jamais, je dormais avec. On avait un gros manguier dans la cour et, dès le matin, j’allais cogner dedans au point de réveiller les gens. Une de mes tantes m’a dit un jour : « Heureusement que tu es devenu professionnel, sinon tu aurais eu beaucoup de problèmes avec nous. » (Rires.) Je me suis fait tabasser par mon père plusieurs fois à cause du ballon. À chaque fois, j’oubliais et j’allais cogner avec mon ballon. Mon père me disait : « Tu as oublié ? Allez, viens prendre ta dose. » (Rires.) Mon père, c’est mon idole.

Tu disais qu’il était militaire, aussi… Oui, enfin, ça, c’est mon oncle, le petit frère de mon père. Celui qui m’a éduqué quand je suis allé à Dakar. En Afrique, on dit « papa », même pour parler d’un oncle qui nous a éduqués. C’est avec lui que Francis a parlé avant de me faire signer à Metz. Il était donc militaire, puis a travaillé pour le gouvernement. Récemment, il était le chauffeur du président Macky Sall. 

À quoi ressemblait Dakar dans les années 1990 ? C’était très différent d’aujourd’hui. Nous, si l’on quittait la Casamance pour aller à Dakar, on disait : « On va au Sénégal. » C’est bizarre, hein ? La langue n’est pas pareil, déjà. Ma langue maternelle, c’est le mandingue que l’on peut d’ailleurs confondre avec la langue gambienne. On vient de l’Empire du Mali, en fait. À Dakar, c’est le wolof. Là aussi il faut s’adapter, apprendre rapidement, sinon tu ne vas communiquer avec personne. Souvent, les gens de Dakar se foutent de la gueule des gens de la Casamance. Tout ça, ça te forge.

L’adaptation, ça concerne aussi le foot. Qu’est-ce qui t’a posé le plus de problèmes lors de ton arrivée sur les terrains européens ? Francis De Taddeo m’a souvent puni parce que je faisais trop de touches de balle. À l’époque, au Sénégal, on me disait que j’étais un bon joueur grâce à mes dribbles. À la fin de ma première semaine à Metz, Francis m’observait. Crochet, crochet : je perdais du temps. Un jour, il me regarde et dit : « Papiss, t’es un attaquant ou tu es venu pour t’amuser ? Arrête tes conneries maintenant. » Pendant quelques jours, j’ai suivi la consigne. Puis j’ai recommencé à dribbler. Du coup, pendant un mois, j’ai fait de « la planche ». C’est un exercice où tu as une planche de chaque côté et tu fais face à un but vide. Je tape à gauche sur la planche, contrôle, j’enchaîne. Je tape à droite sur l’autre planche, contrôle, j’enchaîne. Pendant que les autres jouaient entre eux, moi, c’était ça mon job. C’est ce qui m’a appris à devenir un tueur : avec cet exercice, j’ai acquis des repères. La position du corps, les appuis, ça m’a servi toute ma carrière.

C’est grâce à ces planches que tu as mis ton but sublime contre Chelsea ? (Rires.) Non, ça c’est de la chance. C’est venu de nulle part. Ça ne peut pas arriver deux fois. Je jette le ballon vers le but, ok, mais qu’il prenne cet effet, cette trajectoire, c’est de la chance.

Raconte-nous ce match… Dans le vestiaire, le coach Alan Pardew nous disait : « Il ne faut pas qu’on perde ce match. » Chelsea était sur une dynamique phénoménale (23 matchs d’invincibilité et 498 minutes sans prendre de but, NDLR). Et après l’échauffement, il dit quelques mots : « I don’t want to lose this game. I want to win this game. I want to go home with three points. (sic) » Ce jour-là, tout était réuni. On était bien en place, Cabaye nous dirigeait comme un chef d’orchestre. Sur l’ouverture du score, j’ai un premier ballon, je contrôle, frappe du gauche et ça finit en lucarne. À la mi-temps, Pardew nous dit de garder le score et que si on doit dégager les ballons en tribunes toute la seconde mi-temps, on le fait. En Angleterre, c’est le box-to-box : tu perds le ballon, tu reviens te replacer. Quand tu revois l’action de ce deuxième et fameux but, tu remarques que ma première intention, c’est de revenir en défense ! C’est seulement quand je vois que ça rentre que je vais dans l’autre sens pour aller voir les supporters. Là, c’était fini, il devait rester cinq minutes. Ils étaient KO.

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Tu fais partie d’une génération d’attaquants africains qui est arrivée dans le foot anglais après les pionniers Drogba, Adebayor et Eto’o. Était-ce plus simple de ce fait de s’imposer ? Oui car Didier, Emmanuel et surtout Samuel nous ont ouvert la porte. Avec eux, on a compris qu’on pouvait le faire. Je me suis beaucoup inspiré du jeu de Samuel Eto’o. Le mec se déplaçait sans faire de bruit, il était adroit et lucide à chaque fois. Mais moi aussi, j’ai été en quelque sorte un pionnier, mais en Allemagne. Je pense faire partie des Africains qui ont mis une base là-bas. Je suis arrivé à Fribourg avec rien (en 2009, NDLR) et j’en suis reparti avec quelque chose de grandiose. La première année, on a assuré le maintien, l’année d’après j’étais le deuxième meilleur buteur de Bundesliga. J’avais le record africain avant qu’Aubameyang n’arrive à Dortmund.

On parlait même de FC Cissé pour désigner le SC Fribourg… Oui, comme on appelait le club de Hoffenheim le FC Demba Ba ! (Rires.) Je pense que ce club m’a fait grandir, avec un coach comme Robin Dutt. Il te faisait comprendre qu’une équipe, pour marquer, devait jouer pour que l’attaquant inscrive 90% des buts. Les défenseurs défendent, les milieux récupèrent et jouent, l’attaquant marque. En fait, je crois avoir eu beaucoup de chance avec les coachs, dès le départ. Ils m’ont appris et j’étais à l’écoute.

Hervé Renard, c’est comme un douzième joueur : tu as l’impression qu’il est sur le terrain, car s’il crie et que tu es à l’autre bout du terrain, tu es obligé de l’entendre.

Papiss Cissé

On nous a soufflé qu’Hervé Renard, que tu as eu à Cherbourg où tu avais été prêté peu après ton arrivée en France, a été l’un des grands artisans de ta carrière. C’est vrai ? Hervé Renard m’a appris à devenir un mec, un guerrier sur le terrain. J’ai énormément de respect pour ce Monsieur et je peux vous dire un secret. En 2006, il m’avait confié que son projet était de conquérir l’Afrique ! Il avait un bon feeling avec l’Afrique, une mentalité qui collait et je me souviens qu’il nous demandait plein de trucs sur notre continent. Un jour, je vois qu’il est devenu adjoint de Claude Leroy au Ghana ! Je me dis : « Woah ! Il est parti… » Son premier match de CAN (c’était en réalité sa deuxième CAN avec les Chipolopolos, NDLR), c’était avec la Zambie contre le Sénégal quand j’étais en sélection. Ils ont gagné (2-1). La façon dont jouait son équipe, c’était le style africain. De l’attaquant au gardien, tout le monde courait. Hervé Renard, il engueule tout le monde. Personne ne dort parce qu’il est sur ton dos. C’est comme un douzième joueur : tu as l’impression qu’il est sur le terrain, car s’il crie et que tu es à l’autre bout du terrain, tu es obligé de l’entendre.

Le Sénégal traverse une période dorée. Comment tu vis ça, toi qui es tombé dans une génération moins vernie ?Sincèrement, très, très bien. Après le titre de champion d’Afrique, j’étais à Manchester en famille, je n’avais pas les mots. J’étais épanoui, heureux. La CAN, c’est un trophée après lequel des générations de Sénégalais ont couru pendant des années. À mon époque (2009-2016, NDLR), il n’y avait pas un manque de moyens ou de joueurs. Il y avait Mamadou Niang, Souleymane Diawara, Kader Mangane, Demba Ba, Moussa Sow, Issiar Dia… Je me demande encore comment on a fait pour ne pas gagner la Coupe d’Afrique. Nos petits frères l’ont fait et on ne peut en être que fiers. Je leur dis merci.

Qu’est-ce qui a fait la différence, alors ? Ils ont saisi leur chance. C’est une question de mentalité. Le coach Aliou Cissé, qui a connu la précédente époque dorée, a beaucoup aidé. Sa touche était présente. Il y a aussi le rôle de Sadio Mané. Dans notre génération, il y avait peut-être trop de leaders, ce n’est pas bon dans un collectif. Sadio, c’est au-delà d’un leader, c’est un guide. Tout le monde a accepté ça et il a su gérer cette pression.

Quel a été le moment de ta carrière où tu t’es senti le plus fort ? En Angleterre. Mes six premiers mois, chaque week-end, Alan Pardew me demandait : « Combien tu vas en mettre aujourd’hui ? » Je lui disais : « On va voir, déjà un et peut-être deux. » Ça rentre. Pardew me dit : « Ok, tu l’as fait ! On verra la semaine prochaine. » La semaine d’après, même chose. J’arrive toujours à mettre ce premier but. Quand je rentre chez moi, je me pose sur le canapé et je me dis : « Qu’est-ce qu’il se passe… Papiss, ça va ? Oui. » C’était un bonheur. Quand j’ai signé en Angleterre, beaucoup de gens ne croyaient pas que j’y arriverais. Mais voilà, je l’ai fait.

Comment est-ce que tu envisages l’après ? Tu te verrais dans un staff à l’avenir, comme entraîneur des attaquants par exemple ? Moi, je veux jouer jusqu’à ce que mon corps me dise stop. Aujourd’hui, tout ce que les jeunes font, je le fais facilement, je suis encore bien ! Ceci dit, l’après, en ce moment, ça commence tout doucement à faire son chemin dans ma tête. Ça fait 22 ans que je suis dans le football professionnel, je ne vais pas en sortir comme ça. Ça serait un gâchis. Je prendrai un peu de Francis De Taddeo, d’Hervé Renard, de Robin Dutt, d’Alan Pardew et de Felix Magath, pour être costaud.

Ce lundi, tu retrouves Metz pour un choc du haut de tableau. Cela te fait quelque chose ? Le FC Metz… Rien que de revoir le maillot, ça me fera plaisir !

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Propos recueillis par Andrea Chazy et Mathieu Rollinger, à Amiens

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