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OL-PSG : classique hit

Par Léo Tourbe, avec Léna Bernard au Groupama Stadium

L’OL et le PSG s’affrontent ce vendredi en finale du championnat de France. Après avoir regretté la refonte du format de la D1 Arkema avec l’arrivée des play-off, les deux équipes se retrouvent pour la sixième fois de la saison.

OL-PSG : classique hit

Pour la première fois depuis 2004 et le sacre du MHSC, le titre de champion de France de D1 féminine ne sera pas attribué à la fin de la saison « régulière », mais à l’issue d’une seconde phase. Après s’être respectivement débarrassés de Reims (6-0), et du Paris FC (2-2, 5-4 TAB), l’OL et le PSG se retrouvent ce vendredi au Groupama Stadium pour une finale, dont le vainqueur sera couronné champion. Annoncé il y a un an, ce changement de format qui propose aux quatre premiers de la phase initiale de se départager dans un format de play-off avait été défendu à l’époque par Jean-Michel Aulas, aujourd’hui président de la nouvelle Ligue professionnelle féminine : « On a souhaité réformer les compétitions pour faire en sorte que la D1 Arkema soit encore plus attractive, en aboutissant en fin de championnat à cette nouvelle compétition. » À l’époque, dix des douze équipes de D1 Arkema avaient exprimé leur accord avec ce chamboulement. Les deux réfractaires ? Les deux équipes qui s’affrontent en finale.

Aulas contesté par l’OL

Lyon n’a que très peu goûté la révolution initiée par son ancien président, et a multiplié les sorties médiatiques pour regretter la fin du championnat dans la forme qui l’a sacré seize fois au cours des dix-sept dernières saisons. « Je peux peut-être comprendre que les instances soient ulcérées de voir l’OL gagner le championnat tous les ans. Mais je ne trouve pas approprié que la meilleure solution soit d’instaurer des play-off. Ce n’est ni culturel, ni juste en matière de méritocratie. L’OL a aujourd’hui 11 points d’avance sur le deuxième, 26 sur le quatrième et peut, non seulement perdre le titre, mais ne pas être européen la saison prochaine s’il perd ses deux matchs de play-off, ce qui est une hérésie totale », déplorait Vincent Ponsot, le directeur général de la section féminine, au Progrès. Heureusement pour lui, en se qualifiant pour la finale, son club sera bien en Ligue des champions la saison prochaine (à partir de 2024-2025, les places européennes seront de nouveau pour les trois premiers de la saison régulière).

Mais le PSG aussi n’est pas particulièrement enchanté de ce changement. « Il faut quand même garder l’esprit d’un championnat, une épreuve d’endurance, avec peut-être au minimum des matchs allers-retours », a estimé Jocelyn Prêcheur, le coach parisien, dans les colonnes du Monde, jugeant également que la refonte était « trop extrême ». Finalement, comme depuis une dizaine d’années, le titre dépendra de la confrontation entre l’OL et le PSG. « On va dire que pour l’instant ça respecte le classement du championnat, donc oui, il y a une forme de logique », admettait difficilement Sonia Bompastor, en conférence de presse après avoir explosé le Stade de Reims en demi-finales. Battues seulement lors de la dernière journée alors qu’elles avaient envoyé une équipe C à Bordeaux (2-1), les Lyonnaises ont outrageusement dominé le championnat encore une fois, et endossent logiquement le costume de favorites de cette finale.

D’autant plus que les Fenottes gardent un avantage psychologique sur les Parisiennes, qu’elles ont éliminées en demi-finales de Ligue des champions fin avril (3-2, 1-2). C’est donc la sixième fois que les deux clubs vont s’affronter cette saison. « Ça fait beaucoup ! », en riait même Kadidiatou Diani en zone mixte. « On a l’habitude de ces confrontations-là, après ce sont les meilleures, ce sont les plus engagées et nous en tant que compétitrices, on aime bien ces matchs-là », analysait celle qui a quitté Paris l’été dernier. Les Franciliennes, elles, ont vécu une saison un peu plus compliquée, et leur attaquante star, Tabitha Chawinga, désignée meilleure joueuse de l’année par l’UNFP, meilleure buteuse et passeuse du championnat, est incertaine en raison d’une douleur à l’adducteur gauche. Le PSG n’a plus battu l’OL depuis décembre 2022 et comptait onze longueurs de retard à la fin de la saison. Mais peut tout de même être champion de France.

Une dernière danse sous le signe de la violence

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