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Rennes, roi de la reprise ?

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Rennes, roi de la reprise ?

Rentrée des classes réussie pour les élèves rennais : une victoire 2-0 en Coupe de France face à Caen. Mais le maître Antonetti est exigeant et ne s'est pas vraiment satisfait du premier trimestre. Le bulletin est barré d'une mention « Bien mais peut mieux faire ». La classe bretonne est-elle capable de finir l'année en trombe et de récolter les félicitations du jury ? Premier devoir surveillé : ce samedi contre Lens pour la 20e journée de championnat.

La rengaine l’insupporte mais il se contient et donne donc de l’eau au moulin de ses détracteurs. Il paraîtrait que Frédéric Antonetti se serait assagi. Oui, oui, celui qui hurlait sur son banc de touche niçois, qui haranguait les foules de Geoffroy Guichard, qui jurait en corse dans les travées de Furiani. Alors Antonetti rangé ? Disons que l’homme a compris qu’il disposait du plus bel outil de travail de sa carrière. Même si Rennes est dans une région très fertile en clubs pros (Lorient, Vannes, Brest, Guingamp…), le Stade est une référence. Sans compter que la présence discrète mais réelle du businessman François Pinault, propriétaire du club, est toujours rassurante pour un entraîneur.

Antonetti, arrivé cet été du sud, connaît parfaitement les ambitions de la formation bretonne : continuer à s’accrocher dans ce qu’il appelle lui-même « le deuxième chapeau » de la L1, c’est-à-dire les équipes luttant pour se classer entre la 4e et la 7e place. Mais depuis le temps que tous les spécialistes n’hésitent pas à présenter Rennes comme un candidat possible au podium final à chaque début de saison, les dirigeants commencent eux-mêmes à y croire de plus en plus. Mais Rennes est davantage de la trempe d’un Bordeaux que d’un Marseille : on avance prudemment en terme d’ambitions, on mesure les effets d’annonce. Méthode classique dite du « guyrouisme aigue » pour enlever la pression sur une équipe.

A mi-parcours, le Stade se singularise par son inconstance. A chaque fois que la tête du classement se rapprochait, les Rennais se sont pris les pieds dans la pelouse. Antonetti voulait au minimum 30 points à la trêve, il en aura finalement un de moins. Les stats de Rennes sont celles d’une équipe qui peine à imprimer sa marque de fabrique : 8 victoires pour 6 défaites, seulement deux succès à l’extérieur mais une certaine aisance à domicile (4e formation à la maison). Si la position de Rennes en championnat n’est pas vraiment reluisante – 9e -, elle convient d’être relativisée avec des Bretons à quatre points de la 3e place.

Juni-qui ?

Maintenant Rennes peut s’appuyer sur quelques certitudes. Sa puissance offensive par exemple : Sylvain Marveaux est étincelant, Gyan Asamoah est l’actuel 5e meilleur buteur de la L1 avec 8 pions, Ismaël Bangoura, sans être régulier, est capable de coups d’éclat, et les jeunes qui sortent du banc savent faire la différence (Sow, Kembo-Ekoko). Sans compter sur les placardisés Olivier Thomert et Mika Pagis et le retour à la compétition de Jimmy Briand, buteur contre Caen en Coupe. A la force de frappe rennaise s’ajoute une sacrée densité physique, notamment de la part des défenseurs guerriers Mangane et Hansson. Enfin, ne pas oublier la petite once de virtuosité symbolisée par Jérôme Leroy.

Mais, et cela doit particulièrement affecter Antonetti, les Bretons manquent de caractère. Il faudrait un ou deux gars capables de rameuter les troupes, de (se) faire violence quand l’équipe connaît des temps faibles. Un rôle que pourrait endosser Bruno Cheyrou, mais « le frère de » ne joue pas assez et pourrait même aller prendre le soleil du côté de Famagouste ! Le staff va aussi devoir gérer les épineuses questions de fin de contrats. Pas moins de neuf joueurs arrivent en fin de bail à la fin de la saison. Si certains disposent de bons de sortie (Fanni, Briand, Hansson) pour juin 2010, le mercato hivernal pourrait déjà taper dans les réserves rennaises : Moussa Sow (Lille, Monaco ?), Briand (Marseille, Monaco, Arsenal ?), etc. Seul départ qui fait consensus en Bretagne : celui du produit marketing Junichi Inamoto. Si le coach a eu du pif en lançant le jeune milieu Yann M’Vila ou le gardien Abdoulaye Diallo, magistral sur la pelouse de Gerland en décembre dernier, il a échoué en recrutant le milieu japonais. Mais ne lui dites pas, ça pourrait (enfin) l’énerver.

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