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Cinq raisons d’y croire

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Cinq raisons d’y croire

A peine le temps d'entamer 2010 que la saison lyonnaise est déjà terminée, sans titre. Même plus une Coupe de la Ligue à brandir. Rien. Reste alors à se demander si cet OL-là saura se battre pour pichenettes, à gratter grand maximum une place sur le podium de la L1 et se sortir de son huitième face au Real l'honneur sauf. Cinq raisons d'y croire ou (surtout) de ne plus y croire pour les Lyonnais avant de retrouver Gerland dimanche contre le PSG.

1. Dans le ventre de Lyon

Rares sont ceux prêts à miser leur maillot floqué Delmotte sur le niveau de cette équipe sur courant alternatif. On sent bien qu’il ne manque plus grand chose pour que la Saison II de Puel sombre une bonne fois pour toutes dans le spleen de décembre après les dernières sorties en Coupe de France, puis en Coupe de la Ligue. Il n’empêche, tout ce que l’Aulassie compte comme chroniqueurs aguerris semble s’être refilé le mot : on ne sait toujours pas ce que l’OL a vraiment dans le ventre, rapport au niveau de jeu pratiqué en tout début de saison. Souvenir lointain pour certains, promesses en sommeil pour d’autres qui ne demanderaient qu’à refaire surface à la faveur de quelques rounds d’honneur de circonstance.

2. Lovren etc.

A première vue, son recrutement sentait l’arnaque. Un jeune espoir croate qui n’a plus foulé les terrains depuis mi-décembre, la rumeur Chelsea-Tottenham pour faire monter les enchères et Lacombe qui répète à qui veut l’entendre qu’il revoit Edmilson dans ce molosse à tête de baigneur… Il y a quand même plus rassurant lorsqu’il est question de consolider une défense centrale en souffrance. Aligné dans la précipitation pour sa première face à l’ASM, Lovren s’est vite montré à l’aise. Placement efficace, sobriété du dernier geste et assurance dans la relance laissent même entrevoir cette complémentarité qui manque tant au monolithe Cris-Boumsong –un stoppeur old school vaut toujours mieux que deux.

3. Un 4-4-2 qui tourne

Malgré Puel toujours scotché à sa version hybride, sorte de 4-2-3-1 qui ne dit pas son nom, l’OL ne s’en remet plus à la seule formule magique du 4-3-3 pour s’en sortir quand ça ne va pas. La preuve, la mi-temps la plus aboutie de ces derniers mois, la seconde contre Lorient en L1, s’est jouée dans un 4-4-2 où, devant un milieu qui presse en diable, Lisandro et Gomis rappellent qu’ils ne sont jamais aussi efficaces que lorsqu’ils squattent l’axe de concert.

4. Delgado, petite sensation du moment

Un an qu’il se planque sous ses mèches et sa barre de sourcils. Pourtant, le petit Argentin pourrait bien devenir la clé d’un collectif lyonnais à la peine. C’est que laissent entendre ses titularisations à répétition depuis la reprise, chose suffisamment rare pour être soulignée dans le turn-over à haute dose pratiqué par Puel. De solution express pour pallier les performances comateuses de Pjanic et d’Ederson, Chelito s’est imposé comme la caution technique du moment qui sait conserver la balle et renvoyer le jeu vers l’avant en une accélération. Une tendance qui, si elle se confirme, pourrait lui donner l’occasion de venir à bout de sa timidité et prendre enfin le jeu des Gones à son compte.

5. L’OL TV est une formidable raison d’y croire

Pour peu que dimanche soir les dernières chances de revoir l’Aulassie triomphante s’envolent, il restera toujours l’OL TV pour y croire. Surtout quand, jeudi soir, c’est Aulas qui occupe l’antenne du talk-maison, OL System. 11 points de retard derrière la mécanique girondine ? Ca n’a jamais empêché l’OL de remporter ses deux premiers titres en championnat. Mais les titres qui s’envolent les uns après les autres ? La faute à l’arbitrage, preuves vidéo à l’appui. Et ce fonds de jeu qui n’en finit plus de se diluer ? Rien d’autre qu’une sombre manœuvre de déstabilisation orchestrée par les médias, L’Equipe en tête, avec Duluc dans le rôle du parjure à qui Aulas va jusqu’à demander : « Vincent, pourquoi as-tu changé casaque ? » . Tiens, ranimer la jurisprudence Jacquet, c’est aussi une excellente raison d’y croire.

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Pardon d’avoir douté, Rayan Cherki
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