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Top 1000 : les meilleurs joueurs du championnat de France (790-781)

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

Quel est le meilleur joueur de l'histoire du championnat de France depuis sa création en 1932 jusqu'à 2022 ? Statistiques, palmarès, trajectoires personnelles, classe, dégaine, empreinte laissée : autant de critères qui nous ont permis d'établir notre classement très subjectif des mille joueurs les plus marquants de Division 1 et de Ligue 1. Le credo d'un feuilleton qui va durer précisément 100 jours.

#790 - Jacek Bak

Jacek Bak
Lyon (1995-2002), Lens (2002-2005)

Qui peut se vanter d’avoir été à la fois champion de France et vice-champion de France la même année ? Là, comme ça, aucun nom ne vient à l’esprit. Sauf celui de Jacek Bąk. Le défenseur d’1,94 mètre dispute la phase retour de la saison 2001-2002 avec Lens, deuxième à l’arrivée. Mais étant donné qu’il a joué un match avec Lyon en tout début d’exercice, il fait bel et bien partie de la liste des Gones sacrés pour la première fois de l’histoire de l’OL. L’expérimenté international polonais (96 sélections) vit aussi de belles émotions avec les Sang et Or, qui figurent aux avant-postes et s’invitent sur la scène européenne. « Je pensais que ça allait être bizarre d’aller à Lens après les bonnes saisons à l’OL, mais j’avais besoin de nouveaux défis, rembobine-t-il en 2017. Dans le Nord, c’est un peu comme la Pologne. Je considère beaucoup de gens comme de ma famille. Le Racing, c’est une grande famille. » Une famille qui a récemment renoué avec ses origines polonaises, comme en témoignent les arrivées de Przemysław Frankowski, Adam Buksa et Łukasz Poręba.

#789 - Max-Alain Gradel

Max-Alain Gradel
Saint-Étienne (2011-2015), Toulouse (2017-2020)

Max-Alain Gradel a incarné deux personnages différents lors de son passage dans ce palpitant feuilleton qu’est le championnat de France. D’abord celui du second couteau qui, au fil des saisons, gagne en épaisseur et en importance. Arrivé à Saint-Étienne sur la pointe des pieds, l’Ivoirien s’en va quatre ans plus tard par la grande porte, après avoir guidé l’ASSE jusqu’à la cinquième place grâce à ses 17 buts en 31 matchs. Ensuite vient le rôle de l’homme providentiel, qui enfile son costume de sauveur à maintes reprises pour maintenir à flot un TFC à la dérive. Portés à bout de bras par leur virevoltant ailier, les Violets sauvent péniblement leur peau deux fois d’affilée, avant de sombrer. Il est alors temps pour l’ancien de Bournemouth de disparaître du casting et de rejoindre la Turquie. Et tant pis si les douaniers ne remettent la main sur sa fameuse Rolex que quelques mois plus tard.

#788 - Fabrice Fiorèse

Fabrice Fiorèse
Lyon (1996-1997), Guingamp (1997-1998, 2000-2002), PSG (2002-2004), Marseille (2004-2005), Lorient (2006-2007)

Comment parler de Fabrice Fiorèse sans évoquer son transfert du Paris Saint-Germain à l’Olympique de Marseille lors du dernier jour du mercato estival 2004 ? Alors oui, on pourrait aussi rappeler qu’il a débuté en Ligue 1 avec Lyon, son club formateur. Ou alors préciser qu’il formait un joli duo à Guingamp avec le jeune Florent Malouda. Ou encore parler de son transfert au PSG, son entente sur le terrain avec Ronaldinho et surtout avec Pedro Miguel Pauleta, qu’il abreuve de passes décisives depuis son aile. Ou bien rappeler qu’il est le seul joueur à avoir été suspendu par la commission d’éthique de la LFP pour avoir obtenu un penalty sur une simulation. Mais non, ce qu’on veut, c’est parler de cet été 2004. Celui où Frédéric Déhu, son pote, a lâché son brassard de capitaine de Paris pour rejoindre Marseille. Heureusement pour les supporters, Fiorèse, lui, reste dans la capitale. C’est en tout cas ce qu’il dit quelques jours plus tard après sa prolongation de contrat et son nouveau statut de vice-capitaine : « Je me sens super à l’aise au PSG, je demeure parisien à 300%. » Mais ça, c’était avant le 31 août 2004 à 23h45 et l’officialisation du transfert de Fabulous Fab à l’OM, qu’il justifie par une brouille avec coach Vahid et un amour pour la cité phocéenne : « L’OM a toujours été le club de mes rêves ! » Un mensonge que les supporters marseillais n’avalent pas, rejetant un joueur qui n’a pas su reproduire ses bonnes performances sur la Canebière. Revenu au Parc des Princes avec l’OM, Fabrice Fiorèse se fera insulter, découper par Sylvain Armand, avant d’y revenir quelques mois plus tard avec Lorient, où il est prêté, pour y planter un doublé. Comme il a planté un couteau dans le dos quelques années plus tôt.

#787 - Alim ben Mabrouk

Alim ben Mabrouk
RC Paris (1981-1990), Bordeaux (1990-1991), Lyon (1991-1992)

Rares sont les joueurs à pouvoir être liés au RC Paris. En effet, club phare de la première moitié du XXe siècle, l’institution des Hauts-de-Seine s’est ensuite transformée en marque déposée des années 1980, sous la direction de Jean-Luc Lagardère et de son groupe Matra. Une entité, donc, où se seront empilés des joueurs de renom, sans réelle identification au RCP. Alors, s’il ne fallait en retenir qu’un seul, Alim Ben Mabrouk s’installerait, sans contestation aucune, en tête de liste. Natif de Lyon et formé à la fameuse école de l’AS Saint-Priest, où il grandira aux côtés de son futur coéquipier, Luis Fernandez, c’est effectivement dans la capitale que le milieu de terrain a écrit ses plus belles pages. À l’origine recruté par le Paris FC, en D2 à l’été 1981, Ben Mabrouk est inclus dans la fusion entre PFC et Racing les semaines suivantes : « À l’époque du PFC, j’avais déjà des coéquipiers autour de moi qui participeront à l’aventure au Racing, raconte l’intéressé au site officiel du RC92. Des hommes comme Jean-Claude Lafargue ou Denis Troch. La fusion entre le PFC et le Racing prend effet à partir de 1981, c’est ainsi que l’aventure commence. Je peux dire que j’ai tout vécu au Racing. » Neuf saisons en ciel et blanc (201 rencontres jouées de 1981 à 1990), qui verront ainsi l’international algérien aux trois sélections maintenir à flot une équipe remplie de stars, mais terriblement décevante, incapable de viser plus haut que la septième place.

Des difficultés collectives, qui n’empêcheront pourtant pas ce rugueux récupérateur de s’épanouir individuellement. D’abord en participant au Mondial mexicain de 1986 avec les Verts, puis en disputant la finale de la Coupe de France 1990, « baroud d’honneur » des Racingmen, comme il aime à le rappeler : « Oui, cette saison 1990, avec beaucoup de jeunes dans l’effectif, le Matra commençait déjà à se retirer. Il ne nous restait réellement que trois ou quatre cadres, Pascal Olmeta, Aziz Bouderbala et moi-même. Je ne peux pas compter David Ginola, qui était encore très jeune. Avec cette équipe, nous avons battu le grand Bordeaux de l’époque en quarts de finale, en demi-finales nous remportons une victoire extraordinaire contre un Olympique de Marseille alors champion de France. Malheureusement, nous perdons en finale contre Montpellier. Nous sommes relégués, et cela marque la fin du projet. » La fin d’un projet démesuré, qui verra le Racing Club tomber dans l’oubli et son homme de l’ombre disputer ses deux dernières saisons de footballeur à Bordeaux (1990-1991, 17 matchs) et chez lui, à Lyon (1991-1992, 13 parties). Le chant du cygne, d’un garçon que Colombes n’oubliera pas de sitôt.

#786 - Tony Sylva

Tony Sylva
Monaco (1995-2004), Lille (2004-2008)

L’un des blases les plus stylés de notre Ligue 1 millénaire. Tony Sylva est effectivement de ces joueurs associés à une génération, plus qu’à une équipe, fort de ses passages réussis à Monaco et Lille. C’est ainsi dans un rôle de doublure que l’enfant de Guédiawaye, sur la Presqu’Île du Cap-Vert (expliquant ce nom de famille à consonance lusophone), débarque à l’ASM à l’été 1995. La vingtaine à peine entamée, Sylva est effectivement un portier expérimenté, fraîchement sorti du centre Aldo Gentina de Dakar, repéré par Arsène Wenger. D’abord second de Fabien Barthez, le poussant à écumer les prêts au Gazéléc, à Épinal et à l’ACA, il devient, ensuite, celui de Flavio Roma. Un rôle dont il s’accommodera idéalement, conscient de pouvoir disputer une dizaine de rencontres par saison (73 rencontres sur le Rocher, de 1995 à 2004) et de participer aux exploits européens des siens, jusqu’à la finale de Gelsenkirchen.

C’est également à Monaco que Sylva découvrira les joies de la sélection. Élément essentiel de l’âge d’or du football sénégalais, il est le dernier rempart de la classe 2002, bourreau de la France et quart-de-finaliste du Mondial asiatique. Les prémices de la gloire, pour celui qui explose finalement au LOSC, auréolé d’un statut de titulaire indiscutable. Entre 2004 et 2008 seront dès lors étrennées 205 rencontres chez les Dogues (dont 133 en Ligue 1), permettant au Lion de la Téranga de démontrer ses réflexes félins : « Ma première année, en 2004-2005, celle où nous avons terminé deuxièmes derrière Lyon, restera mon plus beau souvenir au LOSC » affirmait-il dans une interview accordée au site officiel de son ancien club. Et pour cause, artisan majeur de cette symbolique place de vice-champion, il est également nommé deuxième meilleur gardien de la saison, derrière l’intouchable Grégory Coupet. Dans le Nord, il goûtera surtout à la Ligue des champions et au huitième de 2007 (injustement) perdu face à Manchester United. La récompense légitime d’un professionnel peu avare d’efforts, qui, toujours en 2007, parcourra près de 5000 kilomètres entre Lille et Dakar, afin de disputer un match amical contre l’Angola. Pour se rendre compte que l’adversaire était en fait le Bénin, et que la partie avait été délocalisée à Rouen…

#785 - Yoann Gouffran

Yoann Gouffran
Caen (2004-2005 puis 2007-2008), Bordeaux (2008-2013)

Une délivrance. Et un crève-cœur. En inscrivant l’unique but du match entre Caen et Bordeaux (0-1), le 30 mai 2009, Yoann Gouffran ne fait pas qu’offrir le titre de champion de France aux Girondins. Le héros aquitain du soir condamne également son ancien club, Malherbe, à la relégation. Probablement le moment le plus marquant de la carrière de l’ancien attaquant de l’équipe de France Espoirs, qui affiche de très belles promesses à ses débuts (meilleur joueur de Ligue 2 en 2007), peine parfois à les confirmer, mais facture tout de même une saison à quatorze réalisations avec le FCGB (2011-2012). Tout récemment, le FC Bouliac, club de deuxième division départementale, a annoncé sa signature. Sans doute LE gros coup mercato de l’été.

#784 - Auguste Jordan

Auguste Jordan
Racing Paris (1933-1947)

Qui sait jusqu’où aurait pu aller Auguste Jordan si la Seconde Guerre mondiale ne s’était pas déclenchée… La Franco-Autrichien a remporté un championnat et quatre Coupes de France avec le Racing Paris, mais aurait sans doute pu aller beaucoup plus haut. Fait prisonnier de guerre par la Wehrmacht en 1940, il passera plusieurs mois éloigné du football, avant d’y revenir comme entraîneur-joueur d’Épinal, puis de retrouver le Racing.

Brillant au poste d’avant-centre avec Florisdorf, le natif de Linz a reculé au milieu de terrain, puis en défense, au sein du club parisien. Pour un succès certain, qui lui a ouvert les portes de l’équipe de France. Il demeure d’ailleurs l’un des joueurs les plus âgés à avoir porté le maillot bleu puisqu’il a honoré sa dernière cape à 36 ans et 9 mois en décembre 1945. « C’est du beau Danube bleu que nous vient la lumière » , lançait l’hebdomadaire Football au moment de l’arrivée de Jordan en 1933. La lumière brillera jusqu’au 17 mai 1990, date de son décès, dans l’Aisne.

#783 - Habib Bamogo

Habib Bamogo
Montpellier (2001-2004), OM (2004-2005 puis 2006-2007), Nantes (2005-2006), Nice (2007-2011)

Les buteurs explosant durant une saison avant de s’éteindre progressivement, la Ligue 1 n’a pas fini d’en connaître. Pour Habib Bamogo, cette caractéristique a ainsi marqué une carrière riche en expériences, à défaut de remplir les tableaux statistiques. Formé à Montpellier, l’international burkinabé a effectivement atteint son pic lors de la campagne 2003-2004, s’offrant un bilan de 16 buts marqués en 33 rencontres. De quoi lui offrir une sixième place au classement des artificiers hexagonaux, rentabiliser ses 91 matchs disputés à la Mosson de 2001 à 2004, et lui ouvrir la porte à un transfert vers l’Olympique de Marseille, alors à la recherche du nouveau Didier Drogba. À l’OM, le natif de Paris s’essouffle cependant assez vite, se transformant, par défaut, en attaquant de soutien pour Peguy Luyindula ou Steve Marlet.

Ses deux saisons passées au Vélodrome (entrecoupées d’un prêt à Nantes en 2005-2006) ne le verront dès lors inscrire que huit réalisations en championnat : « Quand Troussier remplace Anigo on était bien, mais l’environnement était lourd, ce n’était pas plaisant, détaille-il pour La Provence. Puis tout le monde n’était pas en phase avec les méthodes de management et les entraînements de Troussier. Le changement avait été brutal entre José et lui. Après le départ de Drogba, on a parlé de Jan Koller pour le remplacer, il faisait deux mètres, je me disais que je pourrais tourner autour de lui. Donc j’ai pensé : « S’il vient, ça sera super. » Finalement, c’est Peguy Luyindula qui est venu, et je ne sais pas si on a été très complémentaires… » Une explication comme une autre, avant de tenter un ultime rebond à Nice à l’été 2007. Choix payant, puisque Bamogo retrouve son statut de cadre montpelliérain, volonté de Frédéric Antonetti, sans pour autant renouer avec l’efficacité qui fut la sienne dans la surface. Jusqu’à son départ en 2011. Étalon éphémère.

#782 - Jean-Philippe Rohr

Jean-Philippe Rohr
Metz (1979-1985), Nice (1985-1986 puis 1988-1991), Monaco (1986-1988)

De la période faste du FC Metz et de ses glorieuses décennies 1970-1980 restent des noms. Parmi eux, celui de Jean-Philippe Rohr et sa chevelure dorée. Né, formé et révélé dans sa ville, le polyvalent milieu de terrain a effectivement été un acteur majeur de la réussite grenat. S’enchaînent dès lors six saisons, de 1979 à 1985, 128 rencontres et des matchs clés à la pelle. Ainsi, le 11 mai 1984, il est de ceux qui soulèvent la Coupe de France, au Parc des Princes, après avoir fait tomber Monaco en prolongation (2-0). Dynamique poursuivie cinq mois plus tard, le 3 octobre, moment qu’il choisit pour alimenter Tony Kurbos et son duo Jules Bocandé-Philippe Hinschberger, dans la rouste infligée au FC Barcelone, à l’occasion du premier tour de Coupe des coupes (4-1). Déjà buteur à l’aller, sur penalty, Rohr est alors au sommet de son art, offrant à la Moselle ses plus beaux exploits footballistiques : « La victoire à Barcelone est évidemment un magnifique souvenir, narre-t-il au Républicain lorrain. Mais nous étions un peu seuls au monde, juste entre nous… C’est pour cela que l’un de mes souvenirs préférés, c’est notre parcours en Coupe de France. Parce que toute la ville était là. Déjà, lors de la demi-finale retour face à Nantes en Coupe de France, l’ambiance était incroyable ! Il y avait tellement de bruit que je n’arrivais pas à communiquer avec Philippe Thys. On ne s’entendait plus ! C’était le grand Nantes à l’époque, et on est parvenu à l’éliminer avant de gagner la Coupe quelques semaines plus tard contre Monaco. »

1984 année inoubliable, puisque couronnée par une médaille d’or aux JO de Los Angeles, associé à la bande de William Ayache, Guy Lacombe, Albert Rust ou José Touré. Ne manque alors qu’un titre de champion, pour remplir ce tableau de chasse fort honorable. Arrivé au bout avec Metz, le relayeur s’exile dans le sud, à Nice, afin de tenter sa chance. Raté. Une seule saison, mêlant blessures à répétition et résultats médiocres (11 matchs disputés en 1985-1986, Nice terminant 8e), avant de déménager chez le voisin monégasque. La bonne pioche finalement, qui le verra remporter ce sacre tant attendu au printemps 1988, au sein d’une équipe leader dès la deuxième journée. Son retour à l’OGCN, en guise de revanche, lui permettra de mettre sereinement fin à cette riche carrière, faite de choix judicieux et de mises souvent justes. Pas étonnant, finalement, de voir Jean-Philippe Rohr se reconvertir dans le backgammon et le poker, avec un succès toujours aussi tenace.

#781 - Marko Baša

Marko Baša
Le Mans (2005-2008), Lille (2011-2017)

Marko Baša a débuté en Ligue 1 le 31 juillet 2005, au stade Léon-Bollée du Mans, sous le maillot du MUC 72. La première de ses 251 apparitions dans l’élite. Avec une constante : le Monténégrin était titulaire lors de chacune de ces 251 rencontres. Pilier de la défense sarthoise, il joue un rôle majeur dans la stabilisation du club en Ligue 1 aux côtés de Yohann Pelé, Frédéric Thomas, James Fanchone ou Ismaël Bangoura. Des états de service qui lui permettront de jouer un peu plus tard le haut de tableau avec le LOSC, de monter deux fois sur la troisième marche du championnat, de disputer la Ligue des champions et de planter une panenka à Stéphane Ruffier. Et puisque les chiffres ne mentent jamais, selon Opta, Baša était le joueur des cinq grands championnats avec le meilleur pourcentage de duels remportés dans les années 2010, devant Virgil van Dijk et Thiago Silva. Baša, simple. Simple, Baša.

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