Avant de dire bonjour à l’Azerbaïdjan et à l’Islande pour deux semaines, la Ligue 1 va continuer de nous offrir des buts, du spectacle, et peut-être moins de 0-0 que la semaine dernière. Cette septième journée s’annonce alléchante, voilà pourquoi.
Déjà, l’affiche sent bon les années 1990. Rappelez-vous (ou pas) : c’est dans ce stade que le Racing a célébré son seul et unique titre de champion de France, un soir de mai 1998. Plus récemment, le 4-0 auxerrois de la saison dernière était une belle surprise, puisqu’Auxerre n’avait pas battu Lens depuis 2017. Cette saison, les deux formations ont beau s’être inclinées sur le même score contre le PSG (0-2), elles sont prometteuses. Auxerre et Lens sont deux équipes bien rodées, qui procèdent par attaques rapides, avec notamment Florian Thauvin en forme (presque) internationale. Ajoutez à cela des jeunes pleins de promesses (Mamadou Sangaré et Samson Baidoo d’un côté, Kévin Danois de l’autre) et Adrien Thomasson ayant dépassé les 100 matchs avec les Sang et Or, et ça nous donne un Auxerre-Lens du samedi soir très plaisant. Avec des buts ?
La septième journée de Ligue 1 commence par un remake de l’année dernière… en Ligue 2. Et la partie s’annonce animée, puisqu’elle met aux prises les deux pires défenses de notre championnat. En deux matchs dans son nouveau Jean-Bouin, le Paris FC est sur un bilan parfaitement équilibré : une victoire, une défaite, cinq buts marqués, cinq buts encaissés. Le club de la capitale donne même tellement de cartouches à ses adversaires cette saison qu’il n’a jamais terminé un match sans prendre de but. Heureusement qu’il en met, et ce, avec sept buteurs différents. Lorient, de son côté, espère gagner pour la première fois de la saison à 11 contre 11, et ça n’est pas une mince affaire.
Pour résumer l’enjeu de ce Lyon-Toulouse, une question est nécessaire : Lyon va-t-il prendre un but ? Cette saison, les joueurs de Paulo Fonseca n’encaissent rien à 11 contre 11. Ni Lille, ni Angers, ni Marseille, ni Metz, ni Lens n’ont réussi à déstabiliser Rémy Descamps puis Dominik Greif. Devant eux, la charnière centrale Moussa Niakhaté – Clinton Mata n’a pas beaucoup d’équivalents en Ligue 1. En face, Toulouse n’a pris qu’un point en quatre matchs. Le Téfécé compte bien se racheter, mais ça risque d’être compliqué : il n’a gagné aucun de ses 17 derniers matchs contre l’OL. Sacrée série.
Même amputé de ses habituels titulaires (Marquinhos, Dembélé, Doué, Neves, Kvaratskhelia), le PSG a imposé sa loi à Barcelone cette semaine. Sa recette ? Des Titis motivés, des latéraux excités, et un Vitinha stimulé. Alors pourquoi serait-il inquiété à Lille dimanche, en clôture de la 7e journée, surtout avec la suspension de Bruno Genesio ? Parce que Lille, justement, sort d’une défaite à domicile contre Lyon. Les Dogues n’ont pas réussi à marquer pour la première fois à domicile après une grosse série de 60 matchs, alors Hamza Iguamane, Olivier Giroud et tous les autres doivent se racheter. Vous n’y croyez pas ? Nous non plus.
Qui du Havre, qui n’a gagné ni contre Lorient ni contre Metz, ses adversaires directs dans la lutte pour le maintien, ou de Rennes, incapable de battre Lens à 11 contre 10 pendant 90 minutes, a le plus à perdre dimanche ? Cette saison, Rennes assure le spectacle en prenant des cartons rouges et en distribuant des points. Le Stade rennais n’a joué à 11 contre 11 que 54 % du temps de jeu total de la saison. C’est peu. Le Havre, de son côté, travaille sa solidité et n’est pas très récompensé. Bonus à la meilleure équipe sur le papier ?
Quel est le point commun entre Girona, Wolverhampton, Mönchengladbach, cinq équipes de Serie A et Metz ? Aucune de ces formations n’a gagné cette saison dans son championnat. Amputés de Benjamin Stambouli au milieu de terrain, les Lorrains seraient bien inspirés de prendre des points à Saint-Symphorien, mais ils font face à un sacré obstacle : Marseille. Ils n’ont pas gagné depuis neuf rencontres contre l’OM. Mais ils peuvent se rassurer : Marseille n’a pas enchaîné deux victoires à l’extérieur depuis près d’un an, et quatre victoires d’affilée depuis 2023, quand Gennaro Gattuso était sur le banc. Et si l’exploit de la journée était là ?
Le 131e derby de tous les dangers. Si Monaco s’est réveillé en fin de match contre Manchester City, il accueille son voisin sans milieu de terrain. Lamine Camara, Denis Zakaria, Paul Pogba, Aladji Bamba, Aleksandr Golovine. Tous sont out. En face, Nice a encore perdu en Coupe d’Europe ce jeudi. Les Aiglons soufflent le froid… et le froid depuis le début de la saison. Ils n’ont gagné qu’à deux occasions, si bien que sans les coups d’éclat de Jérémie Boga, pas grand monde ne sait où ils vont.
Pour débloquer ce Brest-Nantes, qui de mieux que Ludovic Ajorque ? Avec trois passes décisives et un but contre Nice, la dernière prestation du géant à Francis-Le Blé est énorme. Elle ne mérite qu’une suite. Côté nantais, Matthis Abline galère encore. L’international Espoirs a débuté pour la première fois de la saison en position d’attaquant de pointe contre Toulouse. Il a été très mobile, mais n’a pas encore débloqué son compteur. Il avait raté un penalty en fin de match contre Rennes et laisse donc ses coéquipiers marquer pour le moment : aucun Nantais n’a mis deux buts cette saison. Au tour d’Abline ? On pourrait alors écouter les Nantais chanter : « Et j’ai crié, crié, Abline, pour que le but revienne. »
Sans Sebastian Nanasi, Emmanuel Emegha et Julio Enciso, Joaquín Panichelli devra porter l’attaque alsacienne contre Angers. Au repos à Bratislava jeudi en Europe, l’Argentin marque pour le moment lors d’une rencontre sur deux. Et puisque la recrue strasbourgeoise est restée muette contre Marseille la semaine dernière… En face, les attaquants angevins n’ont toujours pas marqué cette saison. Avec trois petits buts marqués, le SCO est la pire attaque de Ligue 1. Et quand il perd, il ne marque pas. Aïe.
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C’était une émission, c’est devenu un rendez-vous. Puis un objet de culte. Souvent drôle, parfois intelligente, toujours alcoolisée et volontiers vulgaire, Tout le monde en parle mêlait la désinvolture d’une petite soirée entre potes et le clinquant d’un dîner dans le grand monde. Voilà pourquoi personne ne l’a oubliée, même 20 ans après.