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Top 10 : Paris SG – OM

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Top 10 : Paris SG – OM

Le clasico revient. Canal va dépoussiérer les ralentis, les phrases cultes et les plus beaux buts. Qu'on le veuille ou non, Paris SG/Olympique de Marseille est une opposition qui fait vendre. On instaure la peur et la psychose en bradant le jeu et le sport. Des coups, du vice et de la lose. C'est ça le clasico à la française. L'Histoire en a retenu dix.

1 – 5 mai 1999 : 2-1

Marseille a bien perdu le titre de champion de France 1999 au Parc des Princes. Mais contrairement à ce que la légende urbaine veut bien laisser entendre, c’est leur défaite parisienne plutôt que la victoire bordelaise au Parc lors de la dernière journée qui leur coûte le titre. Mai 1999, le Paris SG n’a plus rien à espérer. Aucune coupe nationale en vue, une piètre 9ème place, trois entraîneurs et deux présidents, le club de la capitale est à l’agonie. L’avant-match est à l’image de la rencontre : musclé. Les supporters marseillais et parisiens se collent des baffent dans la gueule sur la pelouse avant le match, unique. Alors que Florian Maurice ouvre le score, Bordeaux s’écroule à Lens. L’OM file vers le titre… sauf qu’en l’espace d’un quart d’heure, Marseille va tout perdre. Simone puis Rodriguez crucifient la défense olympienne, Bordeaux l’emporte finalement 4-2 et les supporters marseillais fracassent les bus de la RATP après le match. Sale soirée.

2 – 20 décembre 1992 : 0-1

« On va leur marcher dessus » disait Artur Jorge avant la rencontre. C’est con, Bernard Tapie aura la bonne idée d’épingler l’article de L’Equipe dans le vestiaire marseillais avant la rencontre. Plus besoin de chercher une motivation. Les Olympiens rentrent la bave aux lèvres et le couteau entre les chicots. Di Meco tacle tout ce qui court en short, le match est haché (près de 50 fautes sifflées) et Alen Boksic crucifie Bernard Lama pour donner la victoire aux Sudistes. Artur Jorge fait la gueule, va comprendre. On ne le sait pas encore, mais c’est le futur champion d’Europe qui repart du Parc des Princes avec les trois points.

3 – 8 novembre 1997 : 1-2

Le clasico de Fabrizio Ravanelli. En France, l’ancien Juventini reste et restera à jamais associé à ce match. Un auto-croc en jambe qui donne un penalty litigieux. Une figure de style. Il y avait la Madjer, il faut y ajouter la Ravanelli. La morale, l’éthique et la déontologie, Ravanelli se torche le derrière avec. Faute ou pas, le clasico se joue là-dessus. Comme Laurent Blanc n’est pas du genre à se foirer question penalty, l’OM repart de la capitale le devoir accompli. Rabesandratana s’en souvient encore.

4 – 26 octobre 2002 : 3-0

Martin Cardetti mesurait la moitié d’un mètre, pourtant, pour son premier clasico, il plante un pion du crâne. Joli. C’est le début d’une hégémonie parisienne. Celle des huit victoires consécutives sur le rival. L’OM fait surtout connaissance avec un certain Ronaldinho, 22 berges au compteur. Avec deux buts, le Brésilien est le grand artisan de la démonstration francilienne. La bande à Luis Fernandez pensait régner sur la France, il n’en sera rien. Ronnie se barrera à la fin de la saison, sans trophée.

5 – 5 mars 2006 : 0-0

Le coup de maître de Pape Diouf, alors président de l’OM. Le patron marseillais décide d’envoyer une équipe très majoritairement composée de joueurs de CFA en signe de protestation contre les mesures de sécurité mises en place au Parc des Princes et le non-respect de quota de places. De la sémantique dont tout le monde se fout. Au final, les « Minots » tiennent tête aux « stars » parisiennes dans une parodie de football. On s’est fait chier d’une force. En même temps, aligner Cantareil, Bocaly, Gimenez, Pradié, Flachi, Gastine et autre Delfim relève de l’euthanasie sportive.

6 – 15 mars 2009 : 1-3

Si les Parisiens battent l’OM, le Paris SG est leader du championnat de France à une dizaine de journées de la fin. Jamais le clasico n’avait été joué dans un tel enjeu sportif depuis belle lurette. Trop sans doute pour les Parisiens qui prennent l’eau devant 45 000 spectateurs. Camara voit rouge pendant que Zenden s’enfonce sur fond de publicité Orange. Dépassés mentalement, les Franciliens se sont chié dessus, une fois de plus. L’OM terminera la saison en trombe, Paris en queue de poisson.

7 – 7 novembre 2004 : 2-1

Fabrice Fiorèse n’a sans doute pas oublié la date du 7 novembre 2004. Le jour où il a tiré des corners entouré de CRS, le soir où il s’est fait insulter, conspuer, huer comme jamais. Une quinzaine de banderoles viendront également égayer la soirée de l’ancien Parisien. « Fiorèse, tu simules aussi avec Dehu ? » , « Si le Paris SG est une prison, rends la savonnette » , de la poésie en gros. Ah oui, Fabrice Fiorèse avait quitté le club parisien peu de temps avant la fermeture du mercato. Le match ? Au second plan si ce n’est la lucarne d’Edouard Cissé.

8 – 25 avril 2004 : 2-1

Pauleta aimait l’OM. Il ne s’en cachait pas. Un après-midi ensoleillé, il profite de la sortie aux fraises de Fabien Barthez pour le lober depuis la ligne de corner. Communément, on appelle ça un chef d’œuvre. Rien de plus, rien de moins.

9 – 15 janvier 1994 : 1-1

Le scandale Valenciennes/OM est encore dans toutes les têtes. Officiellement destitués de leur titre de champion de France, les Marseillais arrivent pourtant au Parc des Princes la tête haute. A l’image des rencontres des années 90, la partie est hachée et émaillée de petits coups de vice. Guérin et Völler scorent pour leur squad, mais personne ne l’emporte, pas même aux points. Le Paris SG s’envole vers son dernier titre de champion de France pendant que les Olympiens disent adieu à l’année 1993, celle de leur dernier trophée. Putain de nostalgie.

10 – 8 janvier 1978 : 5-1

La première victoire du Paris SG contre Marseille au Parc des Princes. Autre siècle, autre époque. Le PSG, déjà secoué par la crise de la fausse billetterie, croque l’OM avec talent. Dahleb et Bianchi dézinguent l’arrière-garde provençale. A la fin du match, les hommes de Jean-Michel Larqué rendront hommage à leur président sortant, Daniel Hechter, broyé par le scandale financier qui secoue le club. Un magicien.

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Pardon d’avoir douté, Rayan Cherki
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