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Bafé Gomis : « L'Arabie saoudite est un vrai pays de football »

JB
Bafé Gomis : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>L'Arabie saoudite est un vrai pays de foot<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

L’Arabie saoudite séduit décidément tout le monde.

Le buteur français Bafétimbi Gomis connait bien le pays, pour y avoir joué entre 2018 et 2022 avec Al-Hilal, y avoir planté à foison (116 fois, en 154 apparitions) et y avoir presque tout gagné (championnat, coupe, Supercoupe, Ligue des champions asiatique). Alors que les clubs saoudiens font une razzia à l’occasion de ce mercato estival, le nouveau joueur du Kawasaki Frontale s’est mué en ambassadeur de l’État du Moyen-Orient, dans les colonnes de L’Équipe : « L’Arabie saoudite a des moyens démentiels mais c’est un vrai pays de football. Il l’a démontré avec sa victoire face à l’Argentine à la Coupe du monde. Je pense que ce succès a pesé dans l’accélération du processus. Ils veulent investir davantage pour gagner en visibilité et sont intelligents dans leur développement. Ils font aussi venir de grands entraîneurs et directeurs techniques. Leur ambition, c’est aussi de bâtir des équipes capables de rivaliser dans la future Coupe du monde des clubs de la FIFA. Cette année, Al-Hilal a perdu en finale face au Real Madrid. »

« Pas mal de joueurs ou d’agents m’ont appelé pour savoir comment aller là-bas, continue-t-il. Ce ne sont plus seulement les clubs saoudiens qui démarchent les joueurs. Aujourd’hui, on ne peut plus parler de Championnat « exotique » pour l’Arabie saoudite ! Les dirigeants saoudiens maîtrisent leur stratégie. » Particularité des clubs locaux, leur propension à dégager les coachs très facilement : « Les Saoudiens sont moins patients que d’autres, explique la Panthère. Ils n’ont pas cette problématique financière des clubs européens pour prendre des décisions radicales. Ils ont les moyens et quand ils voient qu’un entraîneur ne correspond plus à leur philosophie ou n’a pas les résultats espérés, ils changent. Les dirigeants saoudiens ont le sang chaud. Quand vous êtes joueur dans un grand club comme Al-Hilal, vous avez un gros salaire mais il faut aussi rendre la monnaie. Ça grogne vite. Il est interdit d’être deuxième. Il fallait toujours repousser les limites. »

Luís Castro, Jorge Jesus ou Steven Gerrard peuvent trembler.

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