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Ce qu’il faut retenir de la onzième journée de Ligue 1
Les tops et les flops du week-end de Ligue 1.
L’homme en feu du week-end
Déjà buteur dans la semaine à Toulouse, Estéban Lepaul est sorti de sa boîte au meilleur des moments pour le Stade rennais. Privé de victoire depuis trop longtemps, cerné par les questions autour de l’avenir de son entraîneur Habib Beye, le club breton a pu s’en remettre à son buteur maison pour faire plier Strasbourg et chasser les doutes. Un tacle rageur pour couper un centre de Musa Al-Tamari, une finition pleine de sang-froid dans les six mètres et une frappe tout en spontanéité pour enfoncer le clou : voici le premier triplé du bonhomme en Ligue 1. L’ancien Angevin a totalement éclipsé Joaquín Panichelli, muet de l’autre côté du pré, et revient à une longueur de l’Argentin en tête du classement des buteurs (8 caramels contre 9). Rendez-vous le week-end prochain pour récupérer le fameux badge ?
Le sauveur du week-end
95 minutes, 28 tirs, une possession indécente et une question : comment percer ce fichu mur érigé par la défense niçoise sur la pelouse du Parc des Princes ? La réponse est venue d’un coup de casque rageur du décidément incompréhensible Gonçalo Ramos, venu délivrer la ville lumière au bout du temps additionnel. Un but sur corner, nouvelle force parisienne cette saison, qui a permis aux champions de France de l’emporter sur le fil, afin de conserver leur fauteuil de leader. Sur le plan personnel, l’attaquant portugais continue d’être une énigme : en grande difficulté en début de saison malgré plusieurs titularisations, très peu utilisé ces dernières semaines, il n’en reste pas moins le héros d’une nouvelle victoire acquise sur le gong après Barcelone.
Le boulet du week-end
C’est ce que l’on appelle des débuts compliqués. Titulaire pour la première fois avec l’Olympique lyonnais, Hans Hateboer n’aura passé que sept minutes sur la pelouse du stade Francis-Le Blé. Le temps de faucher Pathé Mboup d’une semelle bien trop haute, synonyme de carton rouge. L’expulsion la plus rapide pour un Lyonnais depuis plus de 30 ans, et une sacrée difficulté supplémentaire pour les siens, finalement accrochés par Brest. Déjà apparu à côté de ses pompes avec Rennes dans le derby contre Nantes et mercredi lors du nul concédé face au Paris FC, le Néerlandais connaît une première partie de saison très difficile. Au point que l’on se demande ce qui a bien pu pousser l’OL à miser sur lui pour renforcer son arrière-garde en cours de route. Clairement pas le plus efficace des jokers.
La polémique du week-end
Le triste 0-0 entre Toulouse et Le Havre a vite été relégué au second plan par les accusations portées par Didier Digard et les Havrais envers le Toulousain Aron Dønnum, qui se serait rendu coupable d’un geste raciste à l’encontre de Simon Ebonog dans les derniers instants de la partie d’un mouvement de la main devant son nez. « Je n’ai pas envie de parler de foot, ce n’est pas le centre de ma vie. Je suis un être humain avant tout. Ce que j’ai vu aujourd’hui, c’est intolérable, a fustigé l’entraîneur normand. Ça montre le problème de la société en France. On ne m’entend pas une fois sur les fautes et là, sur un truc aussi grave, pour se protéger, on me met un jaune. […] Là, ça touche à l’être humain, ce n’est pas le sport. » Un geste dont s’est défendu le Norvégien, tandis que son club dénonçait des « accusations infondées et particulièrement graves ».
L’inconsolable du week-end
Tous les téléspectateurs présents devant Lens-Lorient ont forcément eu un pincement au cœur au moment de la 65e minute de jeu. Le match venait alors de basculer, au grand dam de Mohamed Bamba. Les Merlus donnent alors tout ce qu’ils ont pour égaliser, et se voient récompenser d’un penalty logique. Malheureusement pour eux, l’attaquant envoie alors sa frappe sur le poteau de Robin Risser, parti du bon côté (son troisième échec sur six penaltys en Ligue 1). Remplacé dans la foulée, l’Ivoirien s’effondrait, en pleurs sur le banc de touche, bien conscient que la partie ne serait plus la même. Les buts de Wesley Saïd et de Samson Baidoo, venus enfoncer Lorient après coup, lui auront donné raison.
Le but gag du week-end
Le FC Nantes se sera appliqué à offrir un certain divertissement ces derniers jours. Après le match à huit pions face à Monaco, place au but le plus improbable de cette onzième journée. Une sortie complètement ratée d’Anthony Lopes, une magnifique passe décisive de Tylel Tati plutôt que d’envoyer une grande sacoche en touche alors que son gardien se tord de douleur hors de sa surface, et ce sont Giorgi Abuachvili et Metz qui en profitent. Résultat : une sortie sur blessure pour le gardien portugais et un deuxième succès consécutif pour le promu, qui n’est donc pas encore tout à fait mort.
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