Reja ne supporte plus les sifflets
Edy Reja et les supporters de la Lazio. L’histoire d’amour n’aura finalement duré que quelques mois.
L’an dernier, le coach débarque en urgence à Rome pour sauver le club d’une éventuelle relégation. Mission réussie. Pendant l’été, le club recrute le seul Hernanes (Garrido et Bresciano ne comptent pas) et tout le monde se met à rêver en grand. Après quelques journées, le Lazio caracole en tête du classement. Les tifosi sont aux anges et Reja devient une idole.
Mais depuis la trêve, le club cale. La faute à quelques blessures et surtout à une inévitable fatigue mentale et physique. Du coup, la Lazio est retombée à la quatrième place (objectif impensable au début de la saison) et les supporters ont pris Reja en grippe. Sifflé copieusement lors de l’avant-match face au Chievo (1-1), Reja n’a pas apprécié non plus la contestation des supporters lors de ses choix, notamment au moment des sorties d’Hernanes et de Zarate, les deux chouchous.
Le coach ne comprend pas ces sifflets, alors que la Lazio, malgré la flexion, réalise une saison bien au-delà des expectatives. La preuve en chiffre : l’an passé, à la même époque, les biancocelesti comptaient 17 points en moins. Mais ça, personne ne semble s’en rappeler.
EM