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Lille a apprécié
Encore en train de fêter leur Coupe de France, les Lillois se sont sagement assis dans leur canapé pour mater l'OM leur offrir le titre de champion. Ou presque. Pendant ce temps-là, Lens meurt en silence...
Monaco – Lens, le bal des maudits
A force de faire le malin avec des allumettes, on finit par se cramer les doigts. Lens s’est brûlé, ça, c’est sûr. L’année prochaine, Les Nordistes évolueront sur Europsort et donc en Ligue 2. Un destin cruel mais qui pendait au nez des Artésiens depuis un semestre. Au moins, c’est acté. On peut passer à autre chose. Monaco, lui, a pris l’explosion en pleine face par contre. Alors que les Azuréens pensaient avoir fait le plus dur en déflorant Karsaoui avant le premier quart d’heure, les Asémistes se sont fait dessus dans les arrêts de jeu en concédant l’égalisation. Deux nouveaux points de perdus à la maison. Une sale habitude (Monaco est la 16ème équipe à domicile).
Un match nul qui laisse des traces. Aussi bien morales qu’arithmétiques : Monaco passe dans la zone rouge et se retrouve, connement, premier relégable à deux journées de la fin. La place qu’il fallait absolument éviter surtout avec leur calendrier (déplacement à Montpellier, réception de Lyon). Autant dire que l’ambiance est plombée. Aucun fonds de jeu, des attaquants moyens et une défense en bois, Welcome in Monaco. Laurent Banide a le slip serré, l’ASM n’a jamais semblé aussi proche de la charrette. D’autant que le destin est cruel. La dernière fois que l’AS Monaco a remporté la Gambardella, l’équipe fanion a été reléguée en fin d’exercice. Samedi, l’ASM a remporté la Coupe de France des mineurs. CQFD. Le pire ? Tout le monde s’en fout.
Marseille, putain de synthétique
L’Histoire retiendra que l’OM a perdu son titre en jouant son meilleur match de la saison. Le destin est une demoiselle qui ne se laisse pas facilement apprivoiser. Avec une composition osée (Hilton, Kaboré, J.Ayew), les ouailles de Didier Deschamps ont laissé deux points en route à Lorient ainsi que les derniers espoirs de conserver leur titre. Pourtant l’impression laissée par les joueurs de La Dèche est séduisante. Du mouvement, de l’envie, des combinaisons. Bref, ça ressemblait à du football. Menés 2-1 à la 80ème, les Olympiens auraient pû (dû) boucler le match avec les trois points. Mais Benoît Cheyrou, après l’égalisation de Gignac, a décidé de réaliser le plus gros raté de l’année et, par la même occasion, de priver les siens d’une victoire en terre bretonne. Marseille peut se mordre les doigts. Lorient aussi mine de rien. Même le 21ème but de Kevin Gameiro (sur une nouvelle galette d’Amalfitano, la 8ème en direction de son compère) n’aura pas servi les desseins Gourcuffiens. On retiendra surtout la maladresse avec laquelle Lionel Cappone bouche son premier poteau sur les deux buts marseillais. Un beau match qui ne satisfait personne. Enfin si, Lille peut avoir la banane avec ses trois points d’avance et un match en moins. Comment dit-on doublé en Ch’ti ?
Arles pour la gloire, Nancy pour l’espoir
23. C’est le nombre de rencontre qu’il aura fallu aux Arlésiens pour connaître leur seconde succès de la saison. Une éternité. Déjà condamnés à la relégations, les promus n’ont pas pour autant explosé en vol. Mieux, ils se sont logiquement payés le scalp de Toulouse à la maison (1-0). Alain Casanova a même parlé de faute professionnelle. Quelque part, il a raison. Avec 44 points, Toulouse n’est même pas sûr de rester en Ligue 1. A l’image des compagnons de Daniel Braaten, sept équipes sont encore en course pour accompagner Lens et Arles-Avignon : Toulouse, Nice, Monaco, Valenciennes, Brest, Caen et Nancy. Les Lorrains justement, réalisent la bonne opération de la journée. 18ème au coup d’envoi, ils ont profité de la venue de Nice pour soigner leur goal-average (3-0) et se sortir de la zone rouge. Tout reste fragile mais moralement le coup est salvateur pour les Nancéiens. Reste deux journées pour distribuer définitivement les tickets. Entre le 18ème et le 12ème, il n’y a que trois points… Comme le suspense est bien fait, il reste encore des confrontations directes (Brest-Toulouse et Valenciennes-Nice lors de la dernière journée) Vivement le multiplex.
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