Dybala : « Il ne faut jamais oublier que le football n’est qu’un jeu »

À cœur ouvert.

Paulo Dybala s’est confié dans un entretien fleuve accordé au Guardian, dans lequel il explique notamment que sa célébration du masque est un hommage au film Gladiator, et un message de combat pour celui qui a perdu son père à l’âge de 15 ans. « J’étais jeune et c’était très dur. Ma mère a beaucoup souffert, mes frères aussi. Vous voyez la douleur, mais vous continuez. Je ne suis pas le premier à passer par là et je ne serai pas le dernier. Malheureusement, c’est le cercle de la vie. Maintenant, nous avons quelqu’un qui nous aide de là-haut. »

L’international argentin raconte aussi vouloir un jour se rendre à Kraśniów, un petit village polonais de 49 habitants où vivait son grand-père paternel, envoyé dans un camp de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale. « C’est un endroit minuscule, huit ou neuf maisons. Des journalistes polonais m’ont mis en contact avec la fille de mon grand-père, mais elle est décédée. Il y a des cousins au Canada et nous nous sommes parlés, mais nous ne nous sommes pas rencontrés. J’ai envie de le faire, raconte Dybala. J’ai essayé d’obtenir un passeport polonais, mais nous n’avons pas pu trouver certains documents de mon grand-père et nous avons obtenu des passeports italiens du côté de ma mère à la place. »

Surtout, Dybala veut que ces expériences, cette histoire, lui permette de se rappeler son amour pour le football, le vrai : « Il ne faut jamais oublier que c’est aussi un jeu et que quand nous étions petits, nous jouions pour le plaisir. C’est comme ça que nous avons commencé et c’est ce que nous sommes. Nous avons tous un enfant en nous et nous ne devrions jamais le laisser derrière nous. »

Romantique à souhait.