Le chèque d’Elie Baup
Entraîneur, quel beau métier ! Et ce n’est pas Elie Baup qui dira le contraire…A l’instar des Lacombe, Halilhodzic and co, l’homme à casquette vient de rejoindre le club très select des coachs tiroir-caisse. Après trois ans de procès, le Conseil des prud’hommes de Bordeaux a ainsi condamné lundi soir les Girondins à verser 2,5 millions d’euros d’indemnités à leur ancien entraîneur pour « rupture abusive de contrat » . C’est en tout cas ce que révèle ce matin le quotidien Sud Ouest, qui précise que l’indemnité aurait été calculée « à partir du salaire mensuel de l’entraîneur (76.224 euros) multiplié par le nombre de mois de contrat restants (un peu plus de 32). » En somme, un sacré pactole. Evincé en octobre 2003 au profit de Michel Pavon, Baup n’aurait que moyennement digéré le tour de passe-passe opéré par les dirigeants bordelais, qui lui avaient proposé le poste d’entraîneur général du club, avec comme rôle de superviser l’ensemble des équipes. Il s’estimait être victime d’un « licenciement déguisé » , puisqu’il n’avait plus la charge spécifique de l’équipe pro, affirmation contestée par les Girondins, qui considérent qu’il n’y avait pas eu modification de son contrat de travail. « Après quatre années de bouillabaisse, il faut être costaud. C’est mon métier mais ce n’est pas facile. Cette décision est conforme à une logique. Ça me réconforte sur notre société. Ce n’est pas simplement pour l’argent que j’ai fait ça, c’est aussi pour mon métier et pour que les entraîneurs soient plus respectés » , a en outre revendiqué le coach toulousain…La belle endormie se réveillerait-elle ?
JF