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Bedouet : « Il faut soigner les têtes »

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Alors qu'on les pensait sauvés (11e, 45 points), les Girondins sont encore, à trois journées de la fin, mathématiquement menacés par la descente en Ligue 2. Avant la venue du PSG à Chaban-Delmas, mercredi (19h00), Éric Bedouet, pompier de service, aura pour mission de limiter la casse, et de réparer les têtes amochées. Comme d'habitude.

Éric, après avoir été battu à Lens dans les dernières minutes de jeu (1-0), la venue du PSG est-elle une bonne chose pour les Girondins ?

Cela va être intéressant à jouer car, lorsque l’on est footballeur, c’est pour disputer des matches comme ça. Donc c’est très bien.

Cela ne met-il pas de pression supplémentaire sur un groupe déjà meurtri ?

Disons que la pression, il y en aura au vu des résultats du week-end, dans la mesure où les équipes étant derrière nous se sont rapprochées. Tout ça n’est pas si simple à gérer ; j’ai dit aux joueurs que les trois matches à venir (PSG, Toulouse, Montpellier) étaient comme trois matches de coupe. A Lens, on aurait dû gagner, mais on ne l’a pas fait ; donc là, c’est très important pour nous, il faut tout donner.

Craignez-vous d’avoir à gérer également un contexte hostile, suite à la lourde défaite concédée à domicile face à Sochaux (4-0) ?

On doit se faire pardonner vis-à-vis de nos supporters. Par conséquent, mon conseil a été de dire aux joueurs de donner tout ce qu’ils ont. Ils auront le soutien et les encouragements du public, à partir du moment où ils feront plein d’efforts, et s’ils ne rechignent pas à défendre un copain dans la difficulté. Il faut que dans l’esprit, ils soient parfaits… Et je ne parle même pas du score ! Après, si l’on est dans cette situation-là, c’est que c’est de notre faute aussi, il faut l’assumer. Il y a des raisons, et ce n’est pas le hasard si l’on est à quatre points du premier relégable (Monaco). Maintenant, il faut se mettre en tête que tout sera difficile jusqu’à la fin du championnat, et donc, ne pas perdre de temps. Les joueurs sont avertis.

Vous parlez de « difficulté » , mais quel est le vrai problème de fond ?

On est capable de faire des choses bien, mais il faut être très vigilant ; dans ces matches-là, ce n’est pas la tactique qui entre en ligne de compte, mais surtout l’envie de donner le maximum. C’est dans les têtes que ça se passe. Il faut amener le plus : la rage sur le terrain, et être conquérant.

Cela ne semble pas réellement marcher depuis le début de saison, alors pourquoi cela serait-il possible désormais ?

J’espère que cela sera possible, mais à vrai dire, je n’en sais rien ! Je souhaite que l’on ait la réponse mercredi, et que les joueurs soient conscients que ça devient difficile. Maintenant, on ne peut plus se louper… On n’est pas sauvé !

Depuis votre prise de fonction la semaine passée, et celle du nouveau staff technique, avez-vous senti une amélioration au sein du groupe ?

Les joueurs sont réceptifs et font attention. Les approches sont un peu différentes, mais ce sont les joueurs qui jouent… Nous, on doit mettre tout le monde en confiance. Il faut qu’ils se sentent bien, mais ce sont les têtes qu’il faut soigner ! J’étais satisfait du contenu du match à Lens, pas du résultat, mais j’espère que le public nous encouragera, de par notre comportement sur le terrain.

Sachant tout ceci, ne peut-il pas y avoir une forme d’inhibition face au PSG, qui lui, tourne bien (4e, 58 points) ?

Si on perd un match, on perd un match, mais on ne peut pas sortir sans avoir tout donné ! Ils doivent s’arracher complètement, et se mettre minables… C’est ce que je veux, c’est pas compliqué. Ceux qui ne le font pas, ils sortiront, c’est tout !

Quel est à présent l’enjeu majeur ?

Il faut qu’on termine du mieux possible cette saison, et que l’on prépare la prochaine. Il n’y a pas d’objectifs particuliers, si ce n’est de se sauver honorablement, la tête haute.

Vous semblez discuter beaucoup avec les joueurs, à la différence de Jean Tigana, ça passe par là ?

Oui, c’est vrai, mais à chacun son style. Je ne critique absolument pas Jean, et j’ai pris du plaisir à travailler avec lui. J’ai toujours fonctionné comme ça car j’estime qu’il faut impliquer et responsabiliser les joueurs… Ça rend les choses plus faciles et ça débloque certaines situations.

Êtes-vous inquiet ?

Oui ! Il ne faut pas attendre le dernier match (…), comme en 2004-2005 (Bordeaux avait sauvé sa place en L1 lors de la dernière journée, ndlr). Si les joueurs se projettent à trop long terme, ça peut-être dramatique. Il reste trois matches capitaux pour la survie du club. Maintenant, il ne faut plus rigoler. »

Propos recueillis par Laurent Brun, à Bordeaux

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