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Ousmane of the year

Par Florian Cadu
4 minutes

S’il n’a pas marqué contre l’Inter en finale de Ligue des champions, Ousmane Dembélé a peut-être fait mieux que ça : en rendant une copie plus collective que jamais, en témoignent notamment ses deux passes décisives, l’attaquant a parfaitement traduit l’état d’esprit de son Paris Saint-Germain. À l’image de sa saison, achevée de la meilleure des manières dans la peau du joueur d’équipe par excellence.

Ousmane of the year

Il est de ces hommes qui illustrent parfaitement, ou idéalement, leur équipe. Pour le Paris Saint-Germain cru 2024-2025, qui vient de dessiner un retentissant triplé (Ligue des champions, Ligue 1 et Coupe de France), ce pourrait être le fidèle Marquinhos ou le guide Luis Enrique. Mais Ousmane Dembélé, savant mélange de talent et de générosité qui a dû attendre l’âge de raison pour enfin tutoyer les sommets, reflète également une bonne partie de ce que signifie ce PSG. Devenu hyper décisif et super collectif cette saison, même si son éventuel égoïsme n’a jamais vraiment sauté aux yeux, l’attaquant a su planter les buts quand il le fallait et se sacrifier quand le contexte l’imposait.

Le tout, en restant impliqué dans les réalisations de son équipe et en faisant preuve d’une intelligence tactique comme physique assez impressionnante. Sa prestation en finale de C1 contre l’Inter constitue d’ailleurs un joli témoignage de cette mue, laquelle l’a notamment transformé en joueur d’équipe par excellence alors que le garçon aurait facilement pu se laisser aller aux chants des sirènes qui lui font miroiter un Ballon d’or. En pensant d’abord à ses statistiques, par exemple. Qui, cerise sur le gâteau, sont en plus hallucinantes (33 pions et 15 assists en 49 matchs, toutes compétitions confondues).

Une activité plus importante que des buts ou des dribbles

À l’occasion de l’ultime rendez-vous européen de la saison qui a vu Paris soulever sa première coupe aux grandes oreilles, donc, Dembélé n’a pas marqué (alors que les filets ont tremblé à cinq reprises). Ni beaucoup frappé (trois tirs, un seul cadré), et encore moins dribblé. Mais plus que d’évoluer pour sa tronche, le nouvel avant-centre a su appliquer à la lettre les consignes inspirées de son entraîneur : effectuer un pressing monstrueux sur la défense adverse, et ne pas laisser de temps à Yann Sommer dans ses relances. « J’ai mis énormément de pression à Yann Sommer pour ne pas lui laisser le temps de dégager, donc on a récupéré des ballons », a ainsi confirmé la pointe, sur Canal+.

« Ousmane Dembélé a pressé Sommer et Acerbi ainsi que tous les centraux avec une intensité incroyable qui a permis de les empêcher d’avoir le temps de penser, de raccourcir l’équipe et de leur mettre la pression », a renchéri son technicien, pour la même chaîne cryptée. En outre, l’ancien de Barcelone a su servir ses partenaires dans de bonnes conditions : deux passes décisives sont en effet à mettre à son actif, celle pour Désiré Doué au moment du break et celle à destination de Khvicha Kvaratskhelia qui a inscrit le quatrième goal. Sans parler de sa talonnade pour Vitinha, ce dernier trouvant le même Doué pour le troisième caramel. Utile et efficace, vraiment.

Une performance « exceptionnelle »

Au sein d’une bande peu âgée, Dembélé a dès lors fait office de grand frère et de modèle à suivre. Comme tout au long de l’exercice, finalement. « Le coach m’a dit en début de saison que je devais être un exemple, montrer aux jeunes qu’il faut attaquer et défendre », n’a pas caché le meilleur joueur du championnat de France et de la Ligue des champions. Mission plus que réussie, selon l’Espagnol : « Je donnerais le Ballon d’or à Ousmane Dembélé, pour la manière dont il a défendu dans cette finaleC’est ce qu’on appelle mener une équipe et je crois sincèrement qu’il mérite le Ballon d’or, sans aucun doute. Pas seulement pour les titres remportés ou les buts marqués, mais pour sa manière de presser. Il l’a fait toute la saison, mais de façon exceptionnelle dans cette finale. »

Même son de cloche dans la bouche de son acolyte Lucas Hernandez, le latéral ayant été questionné sur le sujet dans les colonnes de L’Équipe : « Il a été au-dessus du lot cette saison avec nous. Il a marqué beaucoup de buts, il a fait la différence, mais ce n’est pas ce qu’il faut retenir de son année. Il faut voir la manière dont il a toujours aidé le collectif, comment il a défendu dans les seize mètres adverses, comment il a pressé haut pour emmener tout le monde avec lui. C’est pour tout ça qu’il mérite de remporter le Ballon d’or. » Ou à défaut les Patek et Rolex pariées avec ses amis.

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