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40 choses à savoir sur Raúl

Par Régis Delanoë
7 minutes
40 choses à savoir sur Raúl

Aujourd’hui 27 juin, Raúl fête ses 40 ans. Deux ans après sa retraite sportive discrètement survenue à la fin de son contrat du côté des New York Cosmos, loin du stade Santiago Bernabeau où il a longtemps été le roi. L’occasion de revenir en faits d’armes et en anecdotes sur la longue carrière de ce joueur taiseux, redoutable face au but.

– Il est originaire de San Cristobal de Los Angeles, un petit quartier ouvrier du sud de Madrid d’où vient aussi un autre international espagnol, Aguilera, qui était de l’aventure du Mondial 98 avec la Roja.

– C’est au club local, le CD San Cristobal, que Raúl a fait ses débuts de footballeur. Surclassé et avec une licence falsifiée pour avoir le droit de jouer. Il se faisait alors appeler Dani.

– Toute sa famille est fan de l’Atlético de Madrid, que le gamin intègre et où il brille avec 65 buts en deux saisons de centre de formation.

– Il est contraint de quitter l’Atlético lors de la fermeture du centre de formation par le président foufou, Jesus Gil.

– Son premier fils s’appelle Jorge, hommage à Jorge Valdano, l’entraîneur qui l’a lancé chez les pros du grand rival madrilène.

– Un Real dont il portera finalement le maillot à 741 reprises en compétition, jusqu’à son départ en 2010.

– Son premier comme son dernier match avec la liquette du Real se sont déroulés dans la même enceinte, La Romareda de Saragosse.

– Il n’a donc pas eu droit à de vrais adieux à Bernabéu, la faute à une blessure qui lui gâche la fin de sa dernière saison et à des relations compliquées avec sa direction sur les derniers mois de sa vie en blanc.

– Toujours pour ses débuts en pro face à Saragosse, il a remplacé Emilio Butragueño en cours de match. Et pour son dernier match, c’est Karim Benzema qui l’a suppléé. Deux beaux passages de témoin.

– Il a succédé à Fernando Hierro comme capitaine du Real à partir de 2003.

– Un Hierro qui le surnommait « El Ferrari » , rapport à son élégance couplée à sa performance et sa fiabilité.

– Un surnom qui ne colle pas trop au profil du bonhomme, un taiseux qui exécrait le concept des Galactiques, une opération plus marketing que sportive dont il a été l’un des acteurs sans jamais vraiment la cautionner.

– Il signait toujours ses buts de la même manière : le bisou sur l’alliance, en hommage à sa femme Mamen Sanz, ex-mannequin avec qui il est marié depuis 1999.

– Très discret concernant sa vie personnelle, Raúl n’a fait l’objet que d’une vague rumeur d’infidélité lorsque la presse people fantasmait sur une liaison avec Dannii Minogue. Il semblerait en fait que le footballeur ait simplement offert un bouquet de roses à la chanteuse australienne à l’occasion d’une soirée. Ce romantique…

– Deux de ses fils, Jorge et Hugo, jouent au foot à New York, où la famille réside actuellement. Le petit dernier a intégré le centre de formation du New York City FC, dont l’équipe première est dirigée par Patrick Vieira.

– Son palmarès en club compte une grosse anomalie : aucune Coupe du Roi glanée alors qu’il a contribué à la conquête de six Liga et trois Ligues des champions.

– Son partenaire favori : Fernando Morientes, avec qui il a notamment conquis trois titres européens en 1998, 2000 et 2002. Un ami en plus d’être un coéquipier.

– Il a marqué son premier but en pro contre l’Atlético, dont il est devenu au fil des saisons la bête noire. Fallait pas fermer le centre de formation…

– Son modèle absolu n’a jamais porté les couleurs du Real et n’est pas non plus attaquant puisqu’il s’agit du défenseur Paolo Maldini, dont il a toujours dit ne pas comprendre pourquoi il n’a jamais eu le Ballon d’or.

– Un Ballon d’or que Raúl n’a jamais obtenu non plus, se classant deuxième en 2001 derrière Michael Owen.

– La plus belle définition de qui était Raúl sur un terrain est signée Jorge Valdano, son mentor : « Il ne cherche pas à briller, mais à trouver la voie la plus directe pour en faire bénéficier son équipe et poignarder le rival. Tout ce qu’il fait a du sens. »

– D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que son autobiographie sortie en 2010 s’intitule Le Triomphe des valeurs. Austère, le garçon.

– Le plus beau coup de poignard de sa carrière ? Peut-être bien le 13 octobre 1999, lorsqu’il réussit une performance de grande classe ponctuée de deux jolis buts contre le Barça, dont celui de l’égalisation à 2-2, le score final. Peut-être bien la seule fois où il s’est montré chambreur, troquant l’habituel bisou sur l’alliance pour un doigt dressé devant la bouche, intimant au public du Nou Camp de se taire.

– Bilan avec le Real : 323 buts, deux fois sacré pichichi de la Liga (1999 et 2001), actuel cinquième meilleur buteur de l’histoire du championnat derrière Messi, Ronaldo, Zarra et Hugo Sánchez.

– Sa carrière en équipe d’Espagne est en revanche nettement plus compliquée, avec aucun titre au palmarès. La Roja a commencé à briller quand Aragonés a décidé de se passer de ses services après la Coupe du monde 2006. La suite lui a donné raison.

– Plus gros loupé en sélection : le péno manqué face à la France en quarts de finale de l’Euro 2000. On peut dire merci à Djorkaeff et au sort jeté juste avant que l’Espagnol ne tire.

– Lui et Casillas avaient signé un contrat à vie avec le Real en 2008, le renouvellement se faisant automatiquement après une saison à trente matchs au moins. L’un comme l’autre ont pourtant fini par partir ponctuer leur carrière ailleurs, comme Guti également…

– Un fait bien connu, rappelé très souvent, mais toujours aussi remarquable : il n’a pas récolté un carton rouge de toute sa carrière pro !

– Il était en couverture d’un des tout premiers numéros de So Foot, avec le titre « Cool Raúl » siglé façon Coca Cola. Un numéro collector. Le 7, évidemment.

– Il a croisé Juninho, une fois, avant que ce dernier ne signe à Lyon : époque Vasco de Gama, pour une finale de Coupe intercontinentale restée mythique pour le but de la victoire signé Raúl, évidemment.

– Il déteste les mondanités et s’exprimer dans la presse, surtout concernant sa vie privée. « Parler du football, pas de problème, mais tout le reste ne concerne personne » , posait-il lors d’une rare interview accordée qu’il nous avait accordée il y a deux ans.

– Interview où il expliquait que son joueur préféré de l’effectif madrilène était alors Sergio Ramos. Après Maldini, encore un défenseur.

– Il a été l’égérie de Pepsi, avec en souvenir une pub très over the top.

Vidéo

– C’est un énorme fan de Zidane, le joueur comme l’entraîneur. « Garder 24 joueurs heureux est presque impossible, il a réussi cela et devrait avoir énormément de crédit pour cet exploit » , expliquait-il au lendemain du doublé championnat/C1 du printemps.

– Il est actuellement ambassadeur de la Liga en Amérique du Nord. Pas forcément le poste le plus stressant du monde…

– Il pourrait d’ailleurs en changer, car il est annoncé comme possible futur conseiller de Florentino Pérez, qui brigue un cinquième mandat. Raúl pourrait donc très bientôt faire son retour au Real, sept ans après.

– En 2010, c’est à Gelsenkirchen qu’il avait trouvé les conditions pour continuer à jouer au top niveau européen. Avec Schalke 04, il dispute deux saisons pour un bilan plutôt bon et 40 buts inscrits. Joli clin d’œil.

– Les dirigeants de Schalke 04 avaient d’ailleurs décidé de retirer son numéro 7 au moment de son départ en 2012, mais cet engagement n’a duré qu’un an, avec Max Meyer pour successeur.

– Il a également disputé une saison anecdotique au Qatar avec le club d’Al Sadd, où évolue actuellement Xavi.

– Il a eu droit à un jubilé à Santiago-Bernabéu à l’été 2013, mais est finalement sorti de sa retraite un peu plus d’un an après pour répondre aux sollicitations des New York Cosmos, l’ancien club de Pelé.

– Il a disputé son dernier match pro dans un quasi-anonymat, en D2 nord-américaine, face à Ottawa, sur un vilain synthétique, positionné milieu de terrain et soulevé par ses coéquipiers à l’issue du coup de sifflet final. Une sortie immortalisée par une vidéo YouTube à 30 000 vues seulement, avec de la mauvaise électro en bande-son. Loin du strass et des paillettes, une sortie qui lui ressemble.

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Par Régis Delanoë

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