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Portugal, souviens-toi le Mondial 2014

Par Steven Oliveira
4 minutes
Portugal, souviens-toi le Mondial 2014

Hasard du calendrier, le Portugal ouvre sa Coupe du monde face à l'Espagne, le mastodonte de la poule B. Un scénario similaire à 2014, où les Portugais avaient quasiment dit adieu au Mondial dès leur premier match cauchemardesque face à l'Allemagne (4-0). Mais que les supporters de la Selecção se rassurent : la situation a bien changé pour les amis de Cristiano Ronaldo.

1er décembre 2017. Fort de son statut de troisième tête de série du Mondial russe, le Portugal peut légitimement espérer s’en tirer avec une poule dite facile. Problème, la chatte de DD n’a pas traversé les Pyrénées et la Selecção se retrouve dans un groupe composé de l’Iran, du Maroc et… de l’Espagne. Mais plus que les présences du sorcier à la chemise blanche Hervé Renard, de l’Iran de Carlos Quieiroz (sélectionneur portugais qui connaît parfaitement la maison) et de l’Espagne annoncée comme l’un des trois favoris à la victoire finale, c’est l’ordre des matchs qui inquiètent le peuple portugais. Car oui, le Portugal entame son Mondial face au plus gros morceau du groupe : la Roja. Une situation qui rappelle de très mauvais souvenirs aux supporters portugais.

Le cauchemar Thomas Müller

Retour en 2014. Catapulté dans un groupe composé de l’Allemagne, du Ghana et des États-Unis, le Portugal doit, déjà, commencer son Mondial face au mastodonte de la poule. Et c’est un doux euphémisme de dire que cette rencontre face aux Allemands va être un cauchemar pour les Portugais de Paulo Bento. Un penalty transformé par Thomas Müller, une blessure de leur attaquant de pointe Hugo Almeida – remplacé par Éder, qui n’était pas encore devenu un héros national –, un coup de boule de Mats Hummels dans les filets de Rui Patrício, un autre de Pepe sur Thomas Müller qui lui vaut un carton rouge… Et voilà 37 minutes en enfer.

La suite ? Deux nouveaux buts de Müller, la blessure de Fábio Coentrão et celle de Rui Patrício. Ou comment ruiner son Mondial en un seul match. Au fond du trou après cette défaite 4-0, le Portugal d’un Cristiano Ronaldo sur une jambe ne va jamais réussir à relever la tête malgré un match nul gratté sur le fil face aux États-Unis (2-2) et une victoire face au Ghana (2-1) lors du dernier match. Une victoire insuffisante, le Portugal terminant troisième de la poule avec quatre points (soit un de plus que lors de l’Euro 2016), comme les USA, mais avec une moins bonne différence de buts. La faute à cette raclée subie contre l’Allemagne.

Le guide Fernando Santos

Que les Lusitaniens se rassurent : si le calendrier entre 2014 et 2018 peut être considéré comme similaire, la situation du Portugal, elle, a bien changé. Déjà, parce que l’Espagne s’est sabordée toute seule avec le licenciement de son sélectionneur, Julen Lopetegui, deux jours avant le début de la compétition. Mais aussi parce que Pepe et ses petits potes ont sans doute retenu la leçon de 2014, puisque le proverbe dit qu’ « un homme averti en vaut deux » . Enfin, le plus gros changement entre ces deux Coupe du monde reste le titre de champion d’Europe obtenu en juillet 2016. Longtemps atteints d’un complexe d’infériorité, les joueurs portugais sont dorénavant sûrs de leur force.

Symbole de ce nouveau mental d’acier, Fernando Santos – qui avait déclaré dès le tirage au sort que le Portugal devait « assumer son statut de favori de cette poule » – s’est montré confiant en conférence de presse d’avant-match : « Nous ne sommes pas venus ici pour participer. Nous sommes venus pour gagner chaque match que nous allons jouer. Face à l’Espagne, je ne signe pour rien d’autre qu’une victoire. Nous savons que c’est une équipe fantastique, mais notre ambition et notre désir sont de les battre. » Aussi confiant qu’à l’Euro 2016 – où il avait prévenu sa femme en début de tournoi qu’il rentrerait à la maison avec le trophée –, Fernando Santos a tout de suite tenu à dédramatiser la situation en cas de défaite face à l’Espagne lors du premier match : « Les premiers matchs sont toujours importants, c’est ce qu’on a l’habitude de dire. Mais j’ai déjà vu beaucoup d’équipes avoir des résultats complètement différents entre le premier match et la phase finale. » L’Espagne, défaite face à la Suisse pour son ouverture du Mondial 2010 avant de remporter l’épreuve dans la foulée, ne viendra pas le contredire.

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