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Chiellini passe aux aveux
Le match d’hier soir entre la Lazio et la Juventus va laisser des traces.
A la fin de la rencontre, le président Lotito et l’entraîneur, Edy Reja, sont devenus fous. Lotito a accusé tout ce qui trainait de pénaliser la Lazio par rapport à « l’autre » (la Roma), tandis que Reja s’est contenté de dire que la Lazio « ne faisait pas partie du groupe d’équipes à qui l’on fait des faveurs » .
Ce qui a déchaîné les laziali, ce n’est pas tant le résultat du match (1-0 pour la Juve) qui, s’il n’est pas forcément mérité, n’a pas été volé. Ce qui a eu le mérite d’énerver les biancocelesti, c’est ce pénalty non sifflé, en deuxième période, pour une faute de Chiellini sur Floccari. Le défenseur de la Juve, après la rencontre, s’est montré fair-play. « C’est vrai, je l’ai touché. Il y aurait dû y avoir pénalty » a-t-il admis.
Une affirmation qui risque de conforter le président romain dans son idée que son club est persécuté. « Tout le monde n’est pas égal. Lors des deux derniers championnats, nous avons obtenu 7 pénaltys. La Roma 24. Où est l’égalité de jugement ? » a-t-il demandé.
Quand on dit que le derby dure toute l’année.
EM