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Benzema, Giroud ou les deux ?
Sa première cape date du 3 novembre 2011 contre les États-Unis (1-0). Depuis, Olivier Giroud, sous l’ère Laurent Blanc, puis celle Didier Deschamps, a été l’un des Bleus les plus régulièrement utilisés (13 sélections).
Débarqué avec le statut de sensation de la Ligue 1, le joueur d’Arsenal s’affirme. Et ses deux pions en sélection (contre l’Allemagne en février et à Madrid le mois dernier) n’étaient pas les moins importants : « Il a envie de commencer les matchs. Après, tout dépend du système » , explique Didier Deschamps. Témoin de l’appétit manifesté par Giroud.
De système, il en est effectivement question. En l’absence de Karim Benzema, l’ancien Montpelliérain sera titulaire à Parme. Mais c’est bien associés que les deux pourraient faire franchir un palier aux Bleus. C’est l’avis de Jean-Pierre Papin, interrogé par L’Équipe ce mercredi : « Mais pourquoi ne pas positionner Karim en soutien d’Olivier ? On reproche au premier de décrocher en sélection. Puisqu’il décroche, autant le placer en soutien d’une pointe.(…) La clé, ce n’est pas Giroud. La clé, c’est Benzema. À lui de s’adapter, il a tout à y gagner. Mais est-ce qu’on leur donnera le temps ? » , questionne le Ballon d’or 91.
Ce soir, Giroud sera « seul » pour essayer de crocheter la serrure italienne.
PG