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PSG : il y a des soirs comme ça...

Par Tom Binet, au Parc des Princes
3 minutes

La rechute d'Ousmane Dembélé, la (probable) grave blessure d'Achraf Hakimi, le naufrage de Marquinhos, les débats autour d'un milieu trop frêle ou même une erreur de jugement de Luis Enrique : face au Bayern, le PSG s'est heurté à une rafale d’éléments contraires, plus ou moins de son fait.

PSG : il y a des soirs comme ça...

Il n’aura fallu que quatre minutes de jeu pour que la soirée prenne une sale tournure. Une mauvaise remise d’Ousmane Dembélé dans l’entrejeu et quelques secondes plus tard, l’ouverture du score de Luis Díaz malgré une première parade de Lucas Chevalier. À partir de là, les tuiles n’ont fait que s’accumuler pour les champions d’Europe. Le Ballon d’or, en délicatesse avec ses ischios ces derniers jours, est sorti touché (vraisemblablement au mollet cette fois) quelques instants après avoir cru égaliser, vite rejoint par Achraf Hakimi, victime d’un tacle totalement insensé du même Díaz. « C’est le football, un sport de contact. C’est dommage parce que c’est compliqué pour le joueur. Je me rappelle la blessure de Musiala (justement contre le PSG lors de la Coupe du monde des clubs, NDLR), ce sont des actions avec pas de chance », a tenté de dédramatiser Luis Enrique, occultant le caractère volontaire du tacle du Colombien. Il n’empêche : l’infirmerie, qui était en train de se vider, s’est remplie à nouveau d’un coup, une semaine après vu y revenir Désiré Doué.

Côté football également, le constat n’est guère reluisant. Pendant 45 minutes, le PSG est tombé sur (clairement) plus fort que lui. Et a vu son capitaine Marquinhos offrir à nouveau du grain à moudre à ses détracteurs sur son niveau en Ligue des champions, en offrant littéralement le but du K.O. au cœur d’un premier acte en guise de calvaire pour ses troupes. « On a fait plusieurs cadeaux. Ils ont marqué deux buts, mais ils auraient pu en mettre trois ou quatre », regrettait encore Enrique. Un poste de central droit où les Rouge et Bleu inquiètent, deux semaines après le raté d’Illya Zabarnyi sur la pelouse de Leverkusen. « C’est toujours dur de perdre à la maison. Il faut s’imposer et mieux jouer », a lâché le Brésilien au micro de Canal+.

Vivement le printemps

Un autre secteur dans lequel les Parisiens ont interrogé ce mardi soir reste justement l’impact physique. La saison dernière, le milieu de terrain notamment avait fait l’objet de nombreux débats concernant sa capacité à tenir le choc face à certains clubs de Premier League, des discussions qui avaient disparu après les victoires contre Liverpool ou Arsenal. Sur la pelouse du Parc des Princes, Vitinha a été secoué comme rarement, Fabián Ruiz a rappelé qu’il déteste la castagne plus que tout, tandis que Warren Zaïre-Emery semble avoir perdu sa capacité à faire mal de manière répétée dans les duels. Sans compter que là encore, rares sont les joueurs à évoluer au maximum de leurs capacités. Résultat : le jeu si fluide aperçu au printemps n’a jamais pu être développé.

Après six victoires consécutives sur la scène européenne (et pas des moindres), il aura donc fallu autant d’éléments contraires pour que le PSG rende les armes. Pas de quoi s’alarmer, tant la saison est encore longue. Plutôt des alertes, sur lesquelles travailler (pour celles qui tiennent du jeu). Loin du compte à Arsenal puis déjà dépassé à Munich à l’automne dernier, ce PSG sait mieux que quiconque que sa capacité à remporter la compétition ne sera pas jugée un 4 novembre. « C’est le moment de savoir qui est de notre côté et qui ne l’est pas, mais c’est comme d’habitude, tançait encore Enrique, marqué et arguant de sa grande fatigue après une telle soirée pour repasser en espagnol le temps d’une réponse. Savoir où on est classés et où est le Bayern maintenant n’a pas vraiment d’importance. Ce qui compte, c’est où chacun en sera en février, mars, avril et mai. » Pour l’heure, les Bavarois ont un temps d’avance. Reste à savoir si le PSG continuera de voir tomber autant de dominos une fois la phase finale venue.

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