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  • Bayer Leverkusen-PSG (2-7)

Paris trop facile à Leverkusen

Par Julien Faure, à la BayArena
5 minutes

En démonstration face à Leverkusen dans une rencontre des plus débridées (2-7), Paris s’est largement imposé et claque une troisième victoire en trois rencontres de Ligue des champions. En prime, Ousmane Dembélé a rejoué et Paris trône en tête de la phase de ligue.

Paris trop facile à Leverkusen

  Bayer Leverkusen 2-7 PSG

Buts : GarcÍa (38e et 54e) pour le Werkself // Pacho (7e), Doué (42e et 45e+3), Kvaratskhelia (44e), Mendes (50e), Dembélé (67e) et Vitinha (90e) pour les Rouge et Bleu

Expulsions : Andrich (33e) pour le Bayer // Zabarnyi (38e) pour Paris

L’Allemagne lui va si bien. À Leverkusen, Paris n’a pas fait dans le détail et s’est largement imposé (2-7) sur la pelouse du champion d’Allemagne 2024. En trois déplacements outre-Rhin en 2025, les tenants du titre en Ligue des champions l’ont emporté par trois fois, collant quatre pions à Stuttgart, cinq face à l’Inter à Munich et donc sept en banlieue de Cologne. Au passage, cette correction a même permis de revoir Ousmane Dembélé, plus aperçu depuis le 5 septembre face à l’Ukraine avec les Bleus et depuis le 30 août avec Paris, pour sa première sortie post-Ballon d’or. Et vous savez quoi ? Il a planté. À Paris, tout va bien en C1.

Pacho jette un froid, Zabarnyi aussi

L’affrontement s’annonçait déséquilibré, entre le PSG qui voyait plusieurs éléments ressortir du frigo et le Bayer à l’infirmerie pleine à craquer, bien différent de ce qu’il était lors de son année 2024 bénie. Il l’a été, mais pas tout du long pour autant. Si Paris s’est amusé ce soir, c’est certainement parce que la rencontre a basculé dans la folie lorsque les 22 acteurs se sont retrouvés à 20 et que les espaces, eux, sont devenus légion.

Car avec son trio Poku (21 ans), Echeverri (19 ans) et Kofane (19 ans), Leverkusen a accepté de faire le dos rond pour mieux piquer en contre et dans le désordre. Reste que dès le premier quart d’heure, Paris a mis le pied sur la gonfle et a vu Nuno Mendes reprendre son rôle de patron en Europe. Le Portugais dépose un corner, une nouvelle fois joué en combinaison, sur la tête de Willian Pacho (0-1, 7e), buteur pour la première fois de sa carrière en club et Paris s’envole déjà. Il aurait même pu disparaître dans le ciel de Rhénanie-du-Nord-Westphalie si le pressing de Bradley Barcola s’était montré plus heureux devant Mark Flekken. Comme depuis quelques semaines pourtant, si Paris domine globalement son sujet, il n’est pas franchement dangereux et on ne voit pas beaucoup les trois attaquants.

Jusqu’ici solides face à leurs virevoltants vis-à-vis, Pacho et surtout Illia Zabarnyi décident donc de mettre leur petit grain de sel dans une soirée trop tranquille. Pris de vitesse par Claudio Echeverri, en forme, les deux centraux laissent l’Argentin dominer physiquement l’Ukrainien pour le pousser à la faute et à la main, péno. Sauf que dans l’exercice cette saison, Lucas Chevalier a la baraka et Álex Grimaldo tape le poteau (25e). Rien ne va pour les locaux, qui avaient déjà vu l’arbitre les gêner sur une combinaison sur corner quelques minutes plus tôt. Surtout que dans la foulée, Senny Mayulu touche lui aussi le montant. Tiens, tiens, tiens : on dirait que le match s’emballe !

Paris dans l’espace

De façon rugueuse d’abord, puisque Robert Andrich oublie qu’il est capitaine, colle un coude dans la gueule de Désiré Doué et prend rouge, avant que Zabarnyi ne prenne encore l’eau, ne concède un deuxième péno et voit rouge à son tour. Cette fois-ci, Aleix García prend ses responsabilités pour égaliser et remettre les compteurs à zéro (1-1, 38e). Vraiment ? Non en fait, parce qu’avec deux coachs qui ne remplacent pas leurs centraux expulsés et des espaces de partout, c’est un autre match qui débute, encore plus déséquilibré qu’au coup d’envoi. Paris sait très bien qu’il a une carte à jouer et ne laisse pas son adversaire souffler ni même se contenter de son but. Sur des récupérations vite exploitées et des remontées de balles rapides, Doué, tranquille dans la surface (1-2, 41e), Khvicha Kvaratskhelia d’un poteau-poteau-but que ne renierait pas la cour de récré (1-3, 44e), puis encore Doué d’une frappe enroulée (1-4, 45e+3), corsent l’addition et tuent le suspense avant même le retour aux vestiaires.

Le match est plié en 10 minutes, alors autant en tirer les conclusions que l’on peut. Paris a trop de certitudes collectives pour être véritablement inquiété à 11 contre 11 face à une équipe qui joue avec la frousse, alors à 10 contre 10, avec les qualités de ses offensifs, c’est un carnage. Même sans se montrer étincelant, avec un Luis Enrique qui donne encore du temps de jeu à tout le monde et ménage les organismes, Paris déroule et s’amuse. Comme en plus en face, Leverkusen n’y est plus, Mendes y va de son petit but, en toute décontraction (1-5, 50e), quand Dembélé bénéficie d’une offrande de Barcola pour fêter son retour (2-6, 66e). Dans l’intervalle, Aleix García a bien inscrit le but de la soirée, mais l’heure n’est pas vraiment à la célébration pour l’Espagnol et ses supporters (2-5, 54e).

S’il a un peu plus de mal en championnat ces dernières semaines, le PSG ne baisse toujours pas le pied en Europe, Vitinha et le septième but parisien du soir en témoignent (2-7, 90e), et les tenants du titre montrent clairement qu’ils ne veulent pas revivre les traumatismes d’une phase de groupes stressante de l’an passé. Trois matchs, 9 points, 13 buts marqués, les chiffres sont là, l’impression visuelle aussi, Luis Enrique a construit une machine qui ne demande qu’à dérouler.


Bayer Leverkusen (3-4-2-1) : Flekken – Andrich, Badé, Tapsoba – Arthur, Equi Fernández (Mensah, 81e), Aleix García, Grimaldo – Poku (Ben Seghir, 63e), Echeverri (Maza, 46e) – Kofane (Belocian, 52e). Entraîneur : Kasper Hjulmand

Paris Saint-Germain (4-3-3) : Chevalier – Hakimi, Zabarnyi, Pacho, Nuno Mendes – Zaïre-Emery (Ndjantou, 76e), Vitinha, Mayulu (Lee, 63e) – Kvaratskhelia (Dembélé, 63e), Doué (Hernandez, 46e), Barcola (Mbaye, 72e). Entraîneur : Luis Enrique.

Patate en lucarne ou double poteau : la rédac se déchire

Par Julien Faure, à la BayArena

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