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  • Leverkusen-PSG (2-7)

Patate en lucarne ou double poteau : la rédac se déchire

Par Tom Binet et Léo Tourbe

Le duel entre le Bayer Leverkusen et le PSG a offert une pluie de buts, plus remarquables les uns que les autres. Mais vous êtes plutôt patate en pleine lucarne à la Aleix García ou frappe spontanée de Khvicha Kvaratskhelia qui heurte les deux poteaux avant de rentrer ? Les goûts sont partagés dans la rédaction de So Foot.

Patate en lucarne ou double poteau : la rédac se déchire

Le double poteau de Khvicha Kvaratskhelia

Tom Binet

Récupération haute de Senny Mayulu, projection rapide vers l’avant et position de frappe trouvée en une passe et une fraction de seconde : dès sa construction, le but de Khvicha Kvaratskhelia est une démonstration de qu’est le Paris Saint-Germain de Luis Enrique. Une équipe qui cherche en permanence à étouffer son adversaire jusqu’à lui faire perdre ses repères, avant de piquer de tout son talent. Et de talent, le Géorgien n’en manque pas. Certes, sa première tentative est contrée par la défense allemande, mais c’est aussi là que réside la beauté de ce but : dans la spontanéité du geste de l’attaquant. Une sorte de frappe réflexe en une touche pour reprendre presque de volée la (très mauvaise) relance d’Alejandro Grimaldo. Plus qu’une frappe du désespoir comme pour Aleix García, on peut ici clairement parler du fameux instinct de l’attaquant pour réussir ce type de geste sans avoir le temps d’y réfléchir.

À cette spontanéité viennent s’ajouter la finesse et la précision de l’ancien napolitain. Pas forcément puissant, son tir ne laisse guère de chances à Mark Flekken, tout simplement parce que le ballon est hors de portée du portier néerlandais. Si bien placé qu’il heurte une première fois le poteau… avant d’aller faire un bisou au montant opposé, puis de finalement faire trembler les filets (tout en douceur). Un brin de réussite qui rend également un pion d’autant plus savoureux. Tout en lui donnant une originalité qui fait que l’on a d’autant plus de chances de s’en souvenir dans un mois ou trois ans. Car dans quelques temps, qui se souviendra vraiment d’une énième frappe en lucarne, aussi pure, puissante ou lointaine soit-elle ?

Autre élément à prendre en compte dans le déroulement de ce Leverkusen-PSG : l’importance de chacun des deux caramels dans le dénouement de la partie. Au moment où Kvaratskhelia a fait parler son génie, le PSG ne menait encore que 2-1 et se devait encore de faire la décision, qui plus est quelques minutes après été à son tour réduit à dix. Aleix García – qui avait déjà égalisé sur penalty un peu plus tôt – est lui sorti de sa boîte en tout relâchement, alors que le match était plié. Pas la même pression donc. Et puis, c’est bien beau de marquer des buts magnifiques, mais c’est bien dommage de ne pas pouvoir les célébrer parce qu’on est en train de prendre l’eau.

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La mine en lucarne d'Aleix García

Léo Tourbe

Relâchement, puissance, ballon flottant, lucarne, gardien pantois… Peut-on vraiment rêver d’une plus belle frappe de loin ? Spoiler : pas vraiment, non. Dans ce naufrage collectif, Aleix García aura brillé par son doublé et surtout son sursaut d’orgueil. Son missile expédié dans la lunette de Lucas Chevalier est de très loin le plus beau but de cette soirée généreuse en spectacle. Est-ce que le petit Kvicha Kvaratskhelia, lorsqu’il allait se coucher après une grosse journée de foot avec ses copains à Tbilissi, rêvait de marquer un but avec un double poteau ? Sûrement pas. Parce que c’est un style de but qui ne fait rêver personne, à part quelques maniaques comme mon adversaire du soir

Ce dont les rêves des footballeurs en herbe sont faits ? Long raid en solitaire où on élimine toute une défense. Ou alors une reprise de volée à la Zinédine Zidane. Ou alors une frappe aussi pure et imparable que celle d’Aleix García. Les seuls qui, la nuit venue, pensent aux poteaux sont les fans de Saint-Étienne et André-Pierre Gignac. Le montant est synonyme de désillusion. Et même lorsque le ballon file du bon côté, ce satané poteau gâche juste la trajectoire naturelle du tir. Alors que dire quand le cuir heurte deux fois les montants ? L’intention du frappeur est complètement transformée. Tandis que la frappe de García représente totalement l’idée de son auteur, sans modification. Et c’est comme ça qu’on préfère le foot. Surtout quand le ballon termine dans la lucarne, sans aucune intervention.

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