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Trois raisons de croire que l’Inter ne va faire qu’une bouchée du Bayern
Si, sur le papier, ce Bayern-Inter fait indéniablement partie des chocs européens de l’année en Ligue des champions, voici trois raisons qui laissent à penser que les Nerazzurri vont accéder tranquillement au dernier carré de la compétition.

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→ Parce que ce Bayern-là n’a rien d’une machine
Si les Bavarois sont encore en vie en C1 et actuels leaders de Bundesliga, les troupes de Vincent Kompany sont bien loin d’être comparées à une horde de barbares qui s’apprête à submerger la Lombardie pour mettre Milan à feu et à sang. En réalité, ce Bayern est une équipe coriace, mais bien loin aussi des rouleaux compresseurs qui sont allés au bout lors des précédentes éditions, notamment en 2013 sous Jupp Heynckes ou encore en 2020 avec Hansi Flick. Si le Rekordmeister s’est facilement débarrassé de son idiot utile du Bayer Leverkusen au tour précédent – la seule équipe qui a battu et planté un but à l’Inter cette année en C1 au demeurant, diriez-vous – il n’a pas vraiment impressionné son monde en phase de poules. Le carton inaugural infligé au Dinamo Zagreb (9-2) n’a pas masqué les manques des Allemands punis par Aston Villa, Feyenoord et surtout le Barça de Flick (4-1) qui n’ont pas manqué de rappeler à la formation alignée par Vincent Kompany qu’elle n’avait pas encore l’étoffe d’un candidat au sacre européen. Oui car ce Bayern tremble là où il ne tremblait pas auparavant, comme lors des barrages où il s’est fait peur jusqu’au bout face au Celtic alors que dans un monde normal, les Écossais seraient rentrés chez eux avec une valise et peut-être avec quelques Lederhoses en souvenir pour la prochaine soirée cornemuse.
→ Parce que le Bayern a une ribambelle de blessés
Déjà que ce Bayern-Inter n’était pas forcément gagné d’avance pour Kompany & Co, ce n’est pas l’état physique des joueurs bavarois qui va apporter des motifs d’espoir à l’ancienne star belge. Manuel Neuer ? Out pour la manche aller, remplacé par Jonas Urbig. En défense ? Pas de Dayot Upamecano disponible, Hiroki Itō non plus. Au mitard, Leon Goretzka est incertain, Aleksandar Pavlović non plus et chez les offensifs, il faut ajouter à l’absence de Kingsley Coman celle encore plus préjudiciable de Jamal Musiala qui est sorti blessé face à Augsbourg ce vendredi. Une hécatombe face à une Inter au quasi-complet (Zieliński, Dumfries et Taremi sont out) qu’a tenté de minimiser Vincent Kompany en conférence de presse, sans forcément réussir à convaincre son monde : « Je ne me plains pas des blessures, je ne regarde pas en arrière. Ceux qui joueront le feront parce qu’ils sont à leur meilleur niveau. J’ai confiance en mes joueurs et si nous en sommes là, c’est parce que ceux qui ont joué se sont bien comportés. Ce n’est pas la première fois que Musiala manque à l’appel. » Peut-être que ce n’est pas la première fois, mais cela pourrait être la fois où il fallait que le génie allemand soit de la partie.
→ Parce que l’Inter va se faire le remake de la finale de 2010
Si historiquement, le Bayern a bien réussi face à l’Inter en Coupe d’Europe – au grand dam de Nicola Berti, auteur d’un but sensationnel en 1988 où il avait traversé la pelouse de l’Olympiastadion qui n’a finalement servi à rien –, le club allemand a certainement perdu la manche la plus importante de son mano a mano avec le club nerazzurro en 2010. Ce soir-là au Bernabéu, il faisait beau et Thomas Müller était déjà sur la pelouse pour tout arracher avec son Bayern de toujours. Mais ce soir-là, un Argentin en avait décidé autrement : Diego Milito. Un « une-deux » avec Wesley Sneijder et un crochet fou sur Daniel Van Buyten auront suffi à El Principe pour s’offrir un doublé et décider du sort de cette finale, la dernière remportée par un club italien en Ligue des champions. Quinze ans plus tard, l’Inter joue toujours en noir et bleu et possède en son sein un buteur argentin de renom en la personne de Lautaro Martinez. Pas besoin de vous faire un dessin, El Toro va s’en charger lui-même.
L’Inter piège le Bayern MunichSF