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Top 1000 : les meilleurs joueurs du championnat de France (540-531)

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

Quel est le meilleur joueur de l'histoire du championnat de France depuis sa création en 1932 jusqu'à 2022 ? Statistiques, palmarès, trajectoires personnelles, classe, dégaine, empreinte laissée : autant de critères qui nous ont permis d'établir notre classement très subjectif des mille joueurs les plus marquants de Division 1 et de Ligue 1. Le credo d'un feuilleton qui va durer précisément 100 jours.

740
Thomas Kahlenberg
739
Albert Batteux
738
Pierrick Hiard
737
Nabil Fekir
736
Thierry Goudet
735
Olivier Quint
734
Fernando d'Amico
733
Zoumana Camara
732
Ignace Kowalczyk
731
Emiliano Sala
730
Mathieu Debuchy
729
Stéphane Pédron
728
Bernard Pardo
727
Nicolas Penneteau
726
Roger Quenolle
725
Marcel Salva
724
Robert Mercier
723
Gérard Buscher
722
Marcelo Gallardo
721
Ryad Boudebouz
720
Toifilou Maoulida
719
Johan Elmander
718
Christian Bottollier
717
Fritz Keller
716
Baky Koné
715
Félix Pironti
714
Roger Boli
713
Ernest Vaast
712
Michel Bastos
711
Walter Kaiser
710
Pierre Bini
709
Cor van der Hart
708
Steve Savidan
707
Guy Huguet
706
Farès Bousdira
705
Jean-Claude Osman
704
Jean Luciano
703
Gérard Bernardet
702
Pierre Duhart
701
Benoît & Bruno Cheyrou
700
Stéphane Grichting
699
Henri Biancheri
698
Fernando Menegazzo
697
Jean-Marc Miton
696
Martin Djetou
695
Oumar Sène
694
Marcel Dib
693
Laurent Paganelli
692
Abderrahmane Ibrir
691
Edmilson
690
Kader Ferhaoui
689
Alfred Aston
688
Souleymane Camara
687
Gaël Givet
686
José Farías
685
Christophe Dugarry
684
Philippe Fargeon
683
Thierry Henry
682
Joseph Tellechéa
681
Cédric Carrasso
680
Jean Courteaux
679
Patrice Évra
678
Teddy Richert
677
Mathieu Bodmer
676
Yvon Goujon
675
Michaël Isabey
674
Christophe Jallet
673
Raymond Domenech
672
Jean-Noël Huck
671
Yohan Cabaye
670
Jocelyn Gourvennec
669
Albert Rust
668
Uwe Krause
667
Cláudio Caçapa
666
Cyril Jeunechamp & Cyril Rool
665
Angel Marcos
664
Claude Abbes
663
André Lerond
662
Vincent Enyeama
661
Étienne Didot
660
Pierre Laigle
659
Taribo West
658
Marcel Loncle
657
Gabriel Heinze
656
Daniel Moreira
655
Manuel Garriga
654
Philippe Anziani
653
Dominique Bijotat
652
Mickaël Debève
651
Julien Féret
650
Hervé Flak
649
Louis Finot
648
Antoine Cuissard
647
Hugo Bargas
646
Abderrahman Mahjoub
645
Pierre-Alain Frau
644
Mohamed & Kader Firoud
643
Philippe Mexès
642
Toni Kurbos
641
Jean-Paul Bernad
640
Pascal Baills
639
Urbain Decottignies
638
Albert Gemmrich
637
François Félix
636
Alou Diarra
635
Marcel Rouvière
634
Olivier Giroud
633
Jean-Luc Dogon
632
Jean-Michel Ferri
631
Christian Pérez
630
Fabrice Divert
629
David Marraud
628
Erich Maas
627
Ľubomír Moravčík
626
Pierre Barlaguet
625
Patrice Garande
624
Jean-François Domergue
623
Franck Queudrue
622
Philippe Mahut
621
Jean-Marie Elie
620
Geoffrey Dernis
619
Félix Lacuesta
618
Émile Bongiorni
617
Christophe Le Roux
616
Vladimír Šmicer
615
Marc Keller
614
Fabrizio Ravanelli
613
Roby Langers
612
Roger Gabet
611
Dado Pršo
610
Serge Aurier
609
Jean-Jacques Eydelie
608
Grégory Proment
607
Christian Sarramagna
606
Dragan Stojković
605
Stéphane Carnot
604
Joaquín Valle
603
Alain Cornu
602
Mike Maignan
601
Jérémie Bréchet
600
Yann M'Vila
599
Lucien Leduc
598
Patrick Müller
597
Noureddine Naybet
596
Rod Fanni
595
Maurice Lafont
594
Olivier Dacourt
593
Daniel Eon
592
Franck Silvestre
591
Laurent Leroy
590
Ibrahim Ba
589
Benjamin André
588
Luc Borrelli
587
James Rodriguez
586
François Clerc
585
Bernard Boissier
584
Costinha
583
Guillaume Bieganski
582
Ezequiel Lavezzi
581
Franz Weselik
580
Jérémy Morel
579
Nicolas Anelka
578
Jean Saunier
577
Zoran Vulić
576
Philippe Brunel
575
Frédéric Née
574
John Collins
573
Philippe Delaye
572
Flavio Roma
571
Franck Rabarivony
570
Rafael Márquez
569
Robert Budzynski
568
Wilfried Gohel
567
Georges Dupraz
566
Benoît Trémoulinas
565
Philippe Jeannol
564
Paul Chillan
563
Gilles Rousset
562
Julien Sablé
561560
Norbert Van Caeneghem
559
Yvan Lebourgeois
558
Christian Dalger
557
Moussa Sissoko
556
Frédéric Mendy
555
Gilbert Le Chenadec
554
Fabinho
553
Franck Jurietti
552
Walter Vollweiler
551
William Prunier
550
Fabrice Poullain
549
Gérald Baticle
548
István Lukács
547
Morlaye Soumah
546
Franck Gava
545
Daniel Charles-Alfred
544
Patrick Vieira
543
Bernardo Silva
542
Christian Coste
541
Stanislav Karasi
540
Karl-Heinz Förster
539
Louis Cler
538
Rui Barros
537
Edouard Crut
536
Alberto Tarantini
535
Silvester Takač
534
Erwin Vandenbergh
533
Stéphane Sessegnon
532
Éric Assadourian
531
Jean-Claude Suaudeau
Karl-Heinz Förster

#540 - Karl-Heinz Förster

Karl-Heinz Förster OM (1986-1990)

Vice-champion du monde 1982 et 1986, Karl-Heinz Förster se pose sur la Canebière avec une sacrée cote. Malgré sa gueule d’ange, face aux attaquants, le central allemand n’hésite pas à donner le change. Avec lui, l’OM décroche deux titres de champion et une Coupe de France. Il sera aussi personnellement distingué en figurant deux fois dans l’équipe type du championnat, en 1987 et 1988. « Deux jours avant que je ne parte pour le Mondial 1986 au Mexique, j’ai rencontré Bernard Tapie par l’intermédiaire d’un agent, et il est venu à Stuttgart. Il me voulait. Hidalgo lui avait dit que « Förster était le meilleur à son poste », mais qu’il ne m’aurait jamais. Alors Tapie lui a répondu : « On va bien voir. » Et je me suis retrouvé là-bas, nous racontait-il. J’estimais qu’il était temps que je fasse un pas en avant. J’ai donc rejoint Marseille pour 3,5 millions de Deutsche Mark, et je peux vous dire que je ne le regrette pas. (Rires.) Lors de certains matchs à l’extérieur, les gens m’applaudissaient quand je faisais une jolie intervention. Et ce n’étaient pas forcément nos fans ! Je n’avais jamais vécu ça en Allemagne. J’étais étonnamment surpris. » Harder, Better, Faster, Förster.

Louis Cler

#539 - Louis Cler

Louis Cler Cannes (1932-1938), Antibes (1938-1939)

Louis Cler a profondément marqué l’AS Cannes dans les années 1930. Le milieu de terrain varois reste comme celui qui a offert au club le plus grand titre de son histoire en inscrivant le seul but de la finale de Coupe de France disputée contre Roubaix en 1932. En tant que capitaine, il a alors l’honneur de recevoir le trophée des mains du président de la République Paul Doumer. Avec lui, les Dragons atteignent ensuite la finale de la première édition professionnelle du championnat de France, en 1933, où ils s’inclinent 4-3 contre l’Olympique lillois, crucifiés par Georges Winckelmans. Les Cannois se classent également cinquièmes en 1935 et 1936. Après plus de dix ans au club, Cler s’est offert une dernière danse chez le voisin, Antibes, avant de tirer sa révérence. Cler comme de l’eau de roche.

Rui Barros

#538 - Rui Barros

Rui Barros
Monaco (1990-1993), Marseille (1993-1994)

Même Lionel Messi à côté de lui paraît géant. C’est dire à quel point Rui Barros n’est pas très grand avec ses 159 centimètres. Sauf que le football n’étant pas du basketball, la taille n’est pas un élément indispensable à une carrière. Surtout quand on a autant de magie dans les pieds que le meneur de jeu portugais. Les adversaires avaient beau lui mettre des coups d’épaule pour le bousculer, il était impossible de prendre le ballon des pieds de la « Fourmi atomique » qui distribuait caviar sur caviar lors de ses passages à l’AS Monaco et à l’OM. Pour le plus grand bonheur des attaquants, tout heureux d’avoir derrière eux un homme qui pouvait mettre le ballon là où il voulait. Rui Barros s’est tellement bien acclimaté à la France qu’il a même imité l’un des héros nationaux, un certain Raymond Poulidor, en terminant trois fois vice-champion de France sans jamais décrocher le Graal. Il se rattrapera avec la Coupe de France 1991 où le seul but de la rencontre est venu de Gérald Passi sur une passe de… Rui Barros bien évidemment.

Edouard Crut

#537 - Edouard Crut

Edouard Crut
Cannes (1932-1933 et 1934-1935), Nice (1933-1934), Marseille (1935-1936)

Notre top 1000 est formel : il porte sur l’histoire du championnat de France depuis sa création en 1932 jusqu’à 2022. Pourtant, nous n’avons pas pu résister à la tentation de mettre des joueurs qui ont brillé avant la première saison du championnat de France. Surtout quand ils ont tout de même disputé quelques matchs de D1. C’est le cas d’Édouard Crut. Un Parisien qui a brillé dans le Sud et notamment à l’Olympique de Marseille dans l’entre-deux-guerres. Un milieu de terrain qui envoyait des pralines de 30 mètres et des coups francs en pleine lucarne comme il a pu le faire en finale de la Coupe de France 1924 pour offrir le premier trophée de l’histoire de l’OM. Trois ans plus tard, après une nouvelle victoire de l’OM, celui qui était surnommé « Doudou » ou « Mélanie » a fait parler son sens de l’humour en balançant au président de la République Gaston Doumergue un « Arrangez-vous la cravate » (une sorte de « Ça baigne » de l’époque) à la suite d’un pari perdu avec son coéquipier Jules Devaquez. Une ironie et un pied en béton armé qu’il a embarqué avec lui à Nice et Cannes, avec qui il a connu la création de la Ligue 1, avant de revenir finir sa carrière à l’OM. Un grand Crut.

Alberto Tarantini

#536 - Alberto Tarantini

Alberto Tarantini Bastia (1983-1984), Toulouse (1984-1988)

A-t-on croisé beaucoup de défenseurs plus charismatiques qu’Alberto Tarantini en D1 ? Franchement, on a du mal à trouver. Déjà, il faut reconnaître que l’Argentin s’est construit un sacré CV avant de poser ses valises en France, lui qui a porté le maillot des deux ennemis jurés de Buenos Aires (Boca Juniors et River Plate) et a soulevé la Coupe du monde chez lui, en 1978. Son passage par Bastia se termine prématurément, à cause d’une histoire de salaire non versé aux ramifications complexes. Après cette « affaire Tarantini » , l’arrière gauche à la chevelure longue rebondit à Toulouse, où ses montées autoritaires, sa classe balle au pied et son tempérament en font un pilier indiscutable d’un des TFC les plus emballants de l’histoire. S’ensuivent d’autres péripéties pas toujours très nettes, avec notamment trois mois de prison pour possession de cocaïne, en 1996. Et si Tarantini inspirait un futur film de Tarantino ?

Silvester Takač

#535 - Silvester Takač

Silvester Takač
Rennes (1966-1969)

Non, Silvester Takač n’est pas seulement connu en France pour ses passages sur le banc de Sochaux. De 1966 à 1969, l’attaquant yougoslave a fait parler de lui en marquant quelques pions sous le maillot du Stade rennais. Il débarque ainsi à l’âge de 26 ans avec un titre de champion de Yougoslavie dans ses bagages et une réputation de fin technicien capable de faire trembler les filets à tout moment. En Bretagne, celui dont le nom se prononce « Takatch » enfile les buts comme des perles (37 réalisations en trois saisons) au sein d’une équipe plutôt habituée à décevoir en s’installant en deuxième partie de tableau qu’à flirter avec les premières places. Plus qu’un buteur, Takač est un attaquant qui enfile parfois le costume du numéro 10, ce qui lui permet de faire le spectacle à coups de crochets et de caviars pour Daniel Rodighiero et Govanni Pellegrini, plutôt gâtés par le Yougoslave. Un peu plus de deux saisons passées à régner aux alentours de la surface avant de filer au Standard de Liège, en Belgique, après un imbroglio qui aurait pu le voir s’engager à l’OM si le club belge n’avait pas saisi la commission juridique du Groupement, l’ancien nom de la LFP. Sans palmarès en France, Takač retrouvera le goût de gagner des titres chez les voisins, et se distinguera en terminant meilleur buteur de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1972, à égalité avec un certain Johann Cruyff. Les bienfaits de l’école de la D1.

Erwin Vandenbergh

#534 - Erwin Vandenbergh

Erwin Vandenbergh Lille (1986-1990)

Quand il débarque à Lille, en fin d’été 1986, Erwin Vandenbergh est une vedette. Le Belge arrive en effet du Mexique, auréolé d’une quatrième place en Coupe du monde et de sollicitations multiples à travers l’Europe. Un accord est même conclu avec le FC Barcelone, pour l’attaquant tombeur de l’Argentine lors du Mundial 1982. Mais à la surprise générale, VDB décline l’offre catalane, pour rallier le Nord de la France.

Ses souhaits ? Rester le plus près possible de sa Belgique natale, qu’il venait de plier à coups de canons, du côté de Lierse – 117 buts et Soulier d’or européen en 1980 – ou d’Anderlecht – 87 réalisations, vainqueur et finaliste de la Coupe de l’UEFA en 1983 puis 1984 -, pour terminer en tête du classement des buteurs en championnat à cinq reprises (1980, 1981, 1982, 1983 et 1986), mais également rejoindre ses compatriotes Georges Heylens (entraîneur du LOSC, qui l’a personnellement convaincu de signer), et Philippe Desmets, son camarade de jeu en sélection. La belle histoire peut alors commencer. Pas pour longtemps en réalité.

Titulaire indiscutable durant quatre saisons (114 matchs et 38 buts, de 1986 à 1990), le buteur marque régulièrement, terminant meilleur artificier du club en 1988 (11 buts) et 1989 (14 réalisations), pour permettre aux siens d’aisément se maintenir, à défaut d’accrocher une place pour l’Europe. Un joueur apprécié des supporters de Grimonprez-Jooris, louant son état d’esprit combatif. Mais ce fort caractère sera justement à l’origine de son départ. Désiré par le Standard de Liège à partir de 1988, VDB entame un bras de fer avec sa direction, peu encline à laisser filer celui sur qui elle venait de lâcher un certain investissement. « Vandenbergh est venu chez nous il y a trois ans. Il a signé un contrat de cinq ans, en réalisant une belle opération financière, racontait Bernard Gardon, alors directeur sportif de Lille. Cette fois, pour les mêmes raisons, il veut partir et trouve mille prétextes pour manifester une mauvaise volonté qui ne l’honore pas. À tel point que, lorsqu’on dit que les joueurs français n’ont pas de conscience professionnelle, ce n’est rien par rapport à Vandenbergh. » La relation entre les deux partis est rompue, ce qui n’empêche pas l’intéressé de trouver le chemin des filets malgré un léger manque de volonté. Il faut finalement attendre 1990 pour parvenir au dénouement, Erwin Vandenbergh rejoignant La Gantoise. Où il sera sacré meilleur buteur du championnat dès sa première saison. Pour ne pas changer.

Stéphane Sessegnon

#533 - Stéphane Sessegnon

Stéphane Sessègnon
Le Mans (2006-2008), PSG (2008-2011), Montpellier (2016-2018)

Les scientifiques sont formels : il est impossible de ne pas prendre du plaisir devant une compilation « skills & goals » de Stéphane Sessègnon. À moins de ne pas aimer ce jeu que l’on nomme football. Car oui, pour l’international béninois, le football est un jeu. Et cela se voit sur le terrain, où Sessègnon aimait avant tout humilier son adversaire sur un dribble ou envoyer des buts de l’espace. Faire une passe facile ou marquer un tap-in, cela ne l’intéressait pas. Alors au Mans comme au PSG, celui qui a fini sa carrière à Montpellier aimait avant tout faire lever les supporters sur un geste. De quoi expliquer l’amour que ces derniers lui portaient, notamment à Paris où après une saison qui a failli finir avec une descente en Ligue 2, l’arrivée de Sessègnon et de ses skills a redonné le sourire au peuple parisien. Et si lors de cette saison 2008-2009, Yoann Gourcuff n’avait pas marché sur l’eau, il y a fort à parier que Stéphane Sessègnon aurait été élu meilleur joueur de Ligue 1. Un Neymar avant l’heure.

Éric Assadourian

#532 - Éric Assadourian

Éric Assadourian Toulouse (1986-1987 puis 1988-1990), Lille (1990-1995), Lyon (1995-1996), Guingamp (1996-1998)

Les collectionneurs acharnés de vignettes Panini au milieu des années 1990 se souviennent forcément de sa trombine, et pour cause : l’autocollant représentant Éric Assadourian est l’un des plus répandus de l’album Foot 96. À l’époque, le milieu ou ailier droit flambe avec l’OL, qu’il quittera toutefois à l’issue de l’exercice, Jean-Michel Aulas ayant prévu de faire venir Christophe Cocard à sa place. Mais c’est d’abord et avant tout à Lille que l’international arménien vit ses plus belles années, ne sortant que rarement du onze de départ. Vingt ans après son départ du Nord, l’ex-Guingampais avoue d’ailleurs à So Foot que le LOSC reste son club de cœur : « C’est celui où j’ai pu le plus m’exprimer, trouver une identité forte qui me correspondait. En tant que footballeur dans ce moment-là, on dit souvent qu’on est dans son jardin. Grimonprez-Jooris, c’était mon jardin. »

Jean-Claude Suaudeau

#531 - Jean-Claude Suaudeau

Jean-Claude Suaudeau Nantes (1963-1969)

Avant de devenir l’entraîneur légendaire qui a mené le FC Nantes dans ses plus belles épopées, dans les années 1980 et 1990, Jean-Claude Suaudeau avait déjà marqué le club en tant que joueur. Au poste de milieu de terrain défensif, sous les ordres de… José Arribas, dont il sera le très honorable successeur ensuite, « Coco » a participé à la genèse du jeu à la nantaise, aidé à la première montée dans l’élite des Canaris (1963) et surtout remporté deux titres dans la foulée (1964, 1965), avec une finale de Coupe de France (1966) et une place de vice-champion (1967) également. « Je ne suis pas vexé, mais ça me fait un peu chier, on ne parle que de l’entraîneur. Personne ne sait que j’étais joueur, et un joueur pas si mal ! » , bougonnait-il dans les colonnes de L’Équipe il y a quelques mois. « J’étais un dribbleur né et j’adorais ça, c’était mon plaisir, j’avais été formé comme ça au contact de mes frères » , racontait-il aussi pour Le Quotidien du sport. Un joueur dont on oublie les titres de champion sur le terrain à cause de la révolution qu’il a ensuite orchestrée sur le banc : la marque des grands.

Par Quentin Ballue, Jérémie Baron, Adel Bentaha, Raphaël Brosse, Clément Gavard et Steven Oliveira, avec toute la rédaction de SF

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