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On a visité le train de l’Euro 2016

Par Florian Cadu, à Nantes
On a visité le train de l’Euro 2016

Le week-end dernier à Toulouse, vendredi à Marseille, la semaine prochaine à Montpellier… Régulièrement ouvert au public, le train de l’Euro UEFA-beIN, avec à son bord l’authentique trophée qui sera brandi le 9 juillet prochain, traverse la France jusqu’au 8 juin. Embarquement VIP à Nantes avec Florian Genton, Claire Arnoux et quelques abonnés.

« MEEEERDE ! Scusez-moi… » Claire Arnoux a pourtant prévenu : le bab’, c’est pas son truc. Montée sur ses talons roses, les doigts – au verni assorti aux chaussures – de la présentatrice de Tribune Sports sur beIN Sports viennent maladroitement d’inscrire un CSC. Pas question toutefois de lâcher sa colère sur le baby-foot Debuchy by Toulet qui avoisine les 2500 euros. Surtout que ce n’est pas le moment : la visite VIP du train UEFA Euro 2016, réservée à des abonnés de la chaîne tirés au sort, n’est pas terminée. Depuis un mois, ce train d’exposition se balade dans toute la France pour présenter le trophée aux passionnés et leur proposer quelques activités. En tout, ce sont les gares de 25 villes qui accueillent à des dates données la locomotive football. Au 8 juin, veille du coup d’envoi de la compétition, le train aura ainsi parcouru quelque 9000 kilomètres. Une première, puisque d’habitude, la tournée ne dure que quinze à trente jours et ne dessert que les lieux qui reçoivent les matchs.

Le trophée sous haute surveillance

À chaque destination, l’organisation est la même : une journée d’inauguration (en présence de la mascotte Super Victor) suivie d’une parade du trophée dans toute la ville, puis, le lendemain, une journée (ou deux pour les villes hôtes) ouverte(s) au public avec séance d’autographes des journalistes de beIN (lesquels se relaient en fonction des villes). Entre les deux, une visite « privée » en soirée pour certains abonnés. Et ce mercredi 4 mai à Nantes, c’est Peter Dennis, le coordinateur UEFA et organisateur de la tournée en personne, qui débute la présentation dans son costard. Avec, évidemment, le premier wagon qui expose le trophée.

« Attention, ne touchez pas la coupe ! » , interdit l’Anglais d’un œil rieur avec son accent prononcé. Aux côtés de l’objet convoité par 24 nations, un imposant vigile silencieux veille à ce que la consigne soit respectée. « Seuls les vainqueurs ont le droit de la toucher, insiste Peter. Moi-même, quand je la mets en place le matin, je dois porter des gants blancs. C’est compliqué parce que c’est presque un réflexe de vouloir la prendre, notamment chez les enfants. Bon, ça a pu arriver deux ou trois fois… » Devant l’appareil photo, les abonnés sortent leur plus beau smile pour prendre la tof avec Madame Euro 2016. Si le train peut rouler à allure normale quand il se déplace avec le trésor, ce n’est pas le cas lors de la parade en voiture : la vitesse ne peut alors excéder 30 km/h.

La galère des maillots dédicacés

Une fois la coupe contemplée sous tous ses profils, un deuxième trophée attend les visiteurs dans le wagon suivant. L’ancien, celui utilisée jusqu’en 2004 et que la France a remporté à deux reprises (en 1984 et 2000). D’ailleurs, tout rappelle les sacres de l’EDF dans cet espace-musée en partie dédié aux Bleus et décoré de maillots d’époque dédicacés. « Ce maillot de Jean-François Domergue, on a vraiment galéré pour l’avoir, confie le responsable UEFA. Celui de Youri Djorkaeff, je suis allé personnellement le chercher chez son frère, à Lyon. » Devant les regards curieux plantés sur la vitrine, il se marre en indiquant les tuniques un peu plus loin : « En fait, il y a quasiment une histoire pour chaque maillot. Celui de Gareth Bale contre Chypre par exemple, c’était un peu l’enfer ! On a dû contacter sa maman par l’intermédiaire de la Fédération galloise pour qu’il n’oublie pas de dédicacer le maillot pendant ses vacances… »

Fernando Torres, Cristiano Ronaldo, Zlatan Ibrahimović… Aucun gros n’a refusé de filer un de ses maillots portés lors d’un Euro ou pendant les qualifications, et proprement accrochés juste avant le couloir des ballons. « Adidas a refabriqué tous les ballons utilisés lors des différents Euro. Ce sont des répliques exactes » , explique Peter. Moment où Florian Genton pointe le bout de son nez. « Il est très beau, ce mur. Ça rappelle des souvenirs, s’émeut le journaliste de beIN. Celui de l’Euro 2000, aïe aïe aïe… » L’ancienne voix de Luis Attaque embraye sur la troisième « voiture » , celle de David Guetta : « Faut chanter quand on rentre là-dedans ! » Pas la peine : l’hymne officiel de la compétition composé par le DJ résonne déjà assez dans les tympans. « On n’a pas pu amener Guetta avec nous pour la tournée, lance l’organisateur. Il est trop cher ! » Ouf…

Super Victor, réalité virtuelle et journalisme TV

Place ensuite aux mascottes, dont les portraits rappellent qu’elles ont existé. Pinocchio, Peno, Rabbit, Benelucky, Trix et Flix… Toutes ont eu leur heure de gloire dans les anciens tournois. Mais elles ne font pas le poids face à Super Victor, qui a le droit à une méga statue. « C’est dingue, aucune mascotte n’a eu autant de succès que Super Victor, s’étonne presque Peter.Les enfants sont fous dans cette voiture. Ils adorent Super Victor. » A-t-on la possibilité de discuter avec Super Victor, qui faisait le mariole à midi lors de l’inauguration ? « Il ne parle pas, Super Victor, il n’a pas le droit, il n’a que dix ans ! » Devant l’écran qui montre l’histoire de la nouvelle coqueluche, Florian Genton s’impatiente : « Bon, on va peut-être pas se le faire en boucle, si ? » C’est que le clou du spectacle arrive. En effet, dans le dernier wagon élaboré par beIN SPORTS, la chaîne a vu les choses en grand. Le baby connecté à 2500 balles donc, mais aussi une panoplie de tablettes et d’écrans diffusant le but en or de Trezeguet contre l’Italie ou le coup franc de Platini contre l’Espagne. Un espace a également été aménagé pour les duplex du samedi matin.

Mais les abonnés sont déjà partis s’amuser avec les casques de réalité virtuelle à 360° qui immergent de manière assez spectaculaire et réaliste leur utilisateur dans les locaux de la chaîne. D’autres s’essayent aux commentaires télé avec les conseils avisés de Florian Genton en s’excitant devant les buts d’un PSG-Chelsea, d’un Bayern-Juve… ou d’un Nantes-Lorient. « Avoir l’opportunité de commenter, c’est extraordinaire, estime l’ex de RMC.Moi, j’ai commencé sur la Super Nintendo et PES, quoi ! » Claire Arnoux, elle, s’écarte des tentatives d’imitations d’Omar da Fonseca pour changer de pompes et troquer ses escarpins pour des baskets plus classiques (mais toujours roses) : « Je suis une grosse adepte du train Euro, c’est ma troisième date, c’est que du plaisir. » Entre 1800 et 2000 personnes sont attendues dans le train-expo le lendemain. Notamment pour la séance de dédicaces. L’occasion de faire mieux qu’au baby.

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