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- Ce qu'il faut retenir de la semaine internationale
L’équipe type de la trêve internationale

Des doubles buteurs, des maires, des misogynes, des pionniers, des libérés, des libérateurs, des gaffeurs, des généreux et des justiciers : voilà les profils qui ont marqué cette semaine internationale.

Kyle Goldwin
Dix arrêts pour laisser le champ libre à ses coéquipiers de l’autre Rocher pour aller décrocher en Arménie la première victoire en compétition de leur histoire (0-1). Le « Chino » posant une célébration à chacune de ses parades, autant dire qu’il était impossible de rater le portier du Gibraltar United.
Défenseurs

Denis Balbir
Il fallait bien un défenseur du vieux monde dans cette équipe portée par le vent nouveau de la Ligue des nations et des premières historiques. « Une femme qui commente le foot masculin, je suis contre, a théorisé le commentateur dans une interview au Figaro. Dans une action de folie, elle va monter dans les aigus. » OK…

Virgil van Dijk
Deux côtes cassées n’empêchent pas de rouler sur l’Allemagne (3-0). Le défenseur néerlandais traîne une blessure depuis un mois, mais joue depuis sous injections. Comme samedi soir, où le capitaine des Oranje a disputé une rencontre lors de laquelle il a ouvert le score. Colosse.

Laurent Koscielny
Les larmes aux yeux et le cœur ouvert, le désormais ex-international français a confié son amertume d’avoir vu les Bleus soulever la Coupe du monde depuis un centre de rééducation, où il pansait sa blessure. Et visiblement, le défenseur d’Arsenal n’avait pas peur de tacler malgré la cicatrice encore douloureuse.

Cristiano Biraghi
Au terme d’un match à couteaux tirés entre la Squadra Azzurra et la Pologne, l’arrière de la Fiorentina est venu mettre le coup de grâce et offrir à l’Italie sa première victoire en match officiel depuis plus d’un an (0-1). Un but dédié à Davide Astori, son coéquipier disparu : « Si je suis avec la sélection, c’est aussi grâce à lui. J’ai grandi avec lui et j’ai pu arriver jusqu’ici. Je le garde toujours à l’esprit. »
Milieux

Tanguy Ndombele
Si tout le monde a souligné l’entrée salvatrice de Kylian Mbappé pour sauver le nul face à l’Islande, il serait juste de rendre aussi hommage à Tanguy Ndombele. Pour sa première sélection (entré à la 66e minute), le Lyonnais est impliqué dans les deux buts des Bleus. Et hop, un garçon de plus qui posera des problèmes à Deschamps au moment de faire sa prochaine liste.

Ruben Neves
On connaissait les passes « laser », les passes « de quarterback », les passes « qui cassent les lignes », les passes « Ligue des champions », les passes « Xabi Alonso ». On peut désormais parler de passes « Ruben Neves ».

James Rodríguez
Alors que beaucoup de ses coéquipiers du Bayern trimbalaient leur spleen en équipe nationale, le Colombien a distribué des friandises contre les États-Unis en amical. En témoigne ce magnifique enchaînement venant se loger en lucarne. Miam.
Attaquants

Antoine Griezmann
La course au Ballon d’or fait rage. Alors, si Mbappé a illuminé le match amical face à l’Islande, Grizou a répondu en patron contre l’Allemagne. Un doublé, comme lors de la demi-finale de l’Euro 2016 face à ces mêmes Allemands (coucou Neuer), pour réaffirmer à la terre entière que oui, il le mérite, ce caillou doré.

Romelu Lukaku
Thierry Henry ne s’attendait pas à un aussi joli cadeau de départ. Alors que son entraîneur met les voiles vers Monaco, l’attaquant belge s’est distingué en inscrivant un doublé face à la Suisse (2-1).

Paco Alcácer
Même en sélection, l’attaquant conserve le rythme qui est le sien à Dortmund. Avec un doublé contre le pays de Galles et un but dans la défaite de la Roja face à l’Angleterre, le Valencien a signé trois buts en 97 minutes de jeu. Ce qui donne tout simplement un ratio d’un but toutes les 26 minutes depuis le début de la saison.
Par Mathieu Rollinger