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Planus n’est pas sado-maso
Marc Planus est connu pour ses tacles en hauteur, mais pas que. Le défenseur central bordelais, qui n’a pas la réputation de fuir ses responsabilités, passe aussi souvent pour le mec qui assume. Et avant de recevoir Nancy (ce soir à 20h00), il a une nouvelle fois assuré.
« À chaque fois que je n’ai pas joué, c’est parce que je ne méritais pas de jouer, a confié le taulier de l’effectif aquitain. Il y a parfois des joueurs qui sont frustrés parce qu’ils estiment qu’ils mériteraient d’être sur le terrain, mais moi, quand je n’y suis pas, c’est parce que la fois d’avant, je n’ai pas été bon, a-t-il reconnu. C’est ça le haut niveau… Et quand tu es moins performant, tu joues moins. C’est une réalité ; à moi de me battre pour jouer plus souvent. »
Et pas question de se réfugier derrière les mauvais résultats de l’équipe pour se soustraire à ses manques. « Non, non, ce n’est pas le collectif, c’est une performance individuelle qui a été négative, tout simplement. » Pensionnaire des Girondins depuis l’âge de huit ans, et contractuellement jusqu’en 2015 encore, Planus accepte les mises à l’écart infligées par son entraîneur.
« Je n’ai jamais demandé d’explication et, dans toute ma carrière, je ne suis jamais allé dans le bureau d’un entraîneur pour savoir pourquoi je ne jouais pas, affirme-t-il. À part tomber sur un tordu(sic),s’il ne te fait pas jouer, c’est parce que tu n’es pas bon. À 31 ans, j’ai pas besoin qu’on vienne me dire que c’est de ma faute… Si ça l’est, je le sais. Je ne suis pas sado-maso non plus ! »
Pourtant, à rester aussi longtemps aux Girondins, on pourrait le penser…
LB, à Bordeaux