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Les onze révélations

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Les onze révélations

Des futurs cracks ou des futurs Nii Lamptey ? A défaut de pouvoir jouer les prophètes, un constat : à 14, 15, ou 16 ans, ils planent au-dessus de leurs contemporains. Sélection des promesses de la Coupe du Monde moins de 17.

Adryan : Dans les rangs surdoués de la Seleçaozinha, on attendait Lucas Piazon, d’ores et déjà recruté par Chelsea, et on a eu Adryan. Un tigre dans le moteur, des dribbles déroutants, des coup-francs dans la lulu, et des tâches de rousseur. Il serait déjà sur les tablettes de Manchester United. Et il le vaut bien.

Souleymane Coulibaly : L’attaquant ivoirien a illuminé la phase des poules en inscrivant les huit buts de sa sélection. Frappes d’éléphanteaux dans la lucarne opposée, retourné acrobatique, ou petite déviation de l’extérieur qui fait du bien, le pensionnaire du centre de formation de Sienne a frappé fort. Soulier d’or de la compétition avec neuf buts, il égale le record de Simana-Pongolle. Bientôt un transfert à Liverpool ?

Jorge Espericueta : Elu Ballon d’or du Mondial davantage pour son héroisme que pour son rayonnement technique, Julio Gomez ne peut toutefois pas cacher les grandes oreilles de son dauphin, Espericueta. Le milieu relayeur de la cantera des Tigres Monterrey a ratissé des ballons par brassées, pour les porter aux avant-postes, par de savants rush, ou des orientations judicieuses. Le Mexique vient de se découvrir un box-to-box. Une perle rare en pays aztèque.

Emre Can : La véritable raison de l’élimination de l’Allemagne en demi-finale face au Mexique, c’est lui. Un quart d’heure après avoir fendu l’arrière-garde mexicaine d’un déboulé surpuissant pour donner l’avantage aux siens façon Panzer, le capitaine de la Mannschaft est contraint de sortir, diminué par une blessure. Le Mexique profitera dans le dernier quart d’heure de l’absence du grand organisateur allemand. Physiquement avancé et mûr dans sa tête, ce Ballack en herbe, piqué par le Bayern Muncih à l’Eintracht Francfort, ne devrait pas tarder à être récompensé par quelques entrées aux côtés de Lahm et consorts.

Wallace : Cafu 2.0. Il pistonne de manière incessante dans son couloir droit, impose sa puissance physique derrière, et martyrise les latéraux adverses par sa technique made in Brasil. Désormais, il a le choix : une carrière à la Maicon, ou à la Cicinho.

Gaston Silva : Quand l’on cherche le meilleur défenseur central du tournoi, il est plutôt conseillé d’aller fouiller dans les rangs uruguayens. Solide, dur sur l’homme, et puissant, Gaston Silva devrait être le cauchemar de plus d’un attaquant. Dans le style chien de garde sans muselière, son acolyte, Emiliano Vazquez, a aussi fait fort impression.

Jonathan Cubero : Si l’Uruguay a atteint la finale, il en est le principal responsable. Son envergure, son assurance, rendent incrédules sur ses seize ans. Face au gant d’or du tournoi, Fernando Muslera peut commencer à trembler.

Samed Yesil : A l’inverse d’un Lucas Piazon, présenté comme le nouveau Kaka, mais qui distribua ses passes lumineuses au compte-goutte, Yesil, annoncé comme le nouveau Ozil, n’a pas déçu. Au vrai, la comparaison vaut surtout pour les origines turques et le talent partagé. Car sur l’échiquier, il évolue un cran au-dessus du madrilène, comme ses six buts en attestent.

Victorien Angban : Benjamin de la sélection ivoirienne, le longiligne Angban va devoir se mettre au régime protéiné et à la fonte pour ressembler définitivement à son idole, Yaya Touré. Pour le reste, à quatorze ans et demi il a déjà tout d’un grand : capacité à contrôler le tempo d’un match, et un jeu de bassin à tordre des chevilles en série. Ca sent le transfert au Mans.

Viktor Fischer : La France se cherchera sans succès un nouveau Zidane, comme l’Argentine un successeur à Maradona, et le Danemark, un nouveau Michael Laudrup. Viktor Fischer n’a pas l’élégance de l’ex-meneur du Barça et du Real, mais le jeune numéro 10 danois s’est nettement distingué par ses dribbles dynamites et son oeil périphérique. On demande à revoir.

Yassine Benzia : Les buteurs ce sont les chiffres qui en parlent le mieux. 36 réalisations pour l’avant-centre des moins de 17 de l’OL cette saison. Et cinq buts en quatre titularisations pendant la Coupe du Monde. Dans un style moins opportuniste, mais plus complet, on pourrait lui préférer le Mexicain, Carlos Fierro (quatre buts), élégant produit de la cantera des Chivas, qui navigue de l’aile à la surface, armé d’un pied droit gracieux. Un profil et une bouille à tenter Arsène Wenger.
Thomas Goubin

Pardon d’avoir douté, Rayan Cherki

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